Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7015

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 376).
7015. — À M. DAMILAVILLE.
18 septembre.

Je saisis, mon cher ami, l’intervalle de ma fièvre pour vous envoyer de quoi réparer un peu les griefs de Merlin. Il peut imprimer cela sur-le-champ, car je ne veux point absolument de privilège, et ce n’est qu’à condition qu’il n’aura nul privilège que je lui donne ce petit ouvrage[1]. Il nous amuse, il plaît aux officiers qui sont chez nous ; il plaira, s’il peut, aux Welches.

Je mets encore une condition à ce présent que je lui fais : c’est que la pièce sera imprimée sur-le-champ, sans avoir été communiquée à personne.

Il y a un gros paquet pour vous qui vous sera remis quand il plaira à Dieu. Tâchez que votre santé soit meilleure que la mienne. Je vous embrasse tendrement.

Je vous prie de faire donner cette lettre[2] à Panckoucke.

  1. Charlot, ou la Comtesse de Givry ; voyez tome VI, page 341.
  2. Elle est perdue.