Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7015
Je saisis, mon cher ami, l’intervalle de ma fièvre pour vous envoyer de quoi réparer un peu les griefs de Merlin. Il peut imprimer cela sur-le-champ, car je ne veux point absolument de privilège, et ce n’est qu’à condition qu’il n’aura nul privilège que je lui donne ce petit ouvrage[1]. Il nous amuse, il plaît aux officiers qui sont chez nous ; il plaira, s’il peut, aux Welches.
Je mets encore une condition à ce présent que je lui fais : c’est que la pièce sera imprimée sur-le-champ, sans avoir été communiquée à personne.
Il y a un gros paquet pour vous qui vous sera remis quand il plaira à Dieu. Tâchez que votre santé soit meilleure que la mienne. Je vous embrasse tendrement.
Je vous prie de faire donner cette lettre[2] à Panckoucke.