Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7414

La bibliothèque libre.
Correspondance : année 1768GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 46 (p. 186-187).
7414. — À M. MAIGROT[1].
Ferney, 12 décembre.

Je vous demande pardon, monsieur, pour la chambre syndicale de Lyon, qui est plus vétillarde que celle de Paris, et qui a retenu, pendant près de deux mois, deux ballots du Siècle de Louis XIV, dans l’idée que l’éloge de ce siècle des grands talents était une satire maligne de celui-ci. J’espère que, malgré cette louable délicatesse, vous recevrez à la fin votre exemplaire.

Vous trouverez, à l’article du Quiétisme, combien on a profité de vos bontés.

Je vous supplie, monsieur, de vouloir bien présenter à M. le duc de Bouillon les assurances de mon respect et du vif intérêt que je prends à sa santé et à sa conservation.

Agréez mes remerciements et tous les sentiments avec lesquels, etc.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.