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Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7876

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Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 69-70).
7876. À M. URIOT[1].
Au château de Ferney, 7 mai.

Il y a deux ans, monsieur, que je passe ma vie dans mon lit. Si ma vieillesse et mes maladies ne me retenaient pas dans cette triste situation, je viendrais remercier monseigneur de Wurtemberg de tout le bien qu’il fait à ses sujets. Vous en avez rendu un compte si vrai et si touchant que le voyage serait aussi pour vous.

Je ne puis vous dire à quel point je vous suis obligé de m’avoir gratifié d’un ouvrage[2] si intéressant, puisque c’est la vérité qui l’a dicté : il fait autant d’honneur au panégyriste qu’au prince.

Je vous prie de me mettre aux pieds de Son Altesse sérénissime.

J’ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que vous méritez, etc.

Voltaire.

  1. Voyez tome XXXVI, page 260.
  2. Discours sur la richesse et les avantages du duché de Wurtemberg ; 1770, in-4°.