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Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7905

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7905. — À M. LE MARQUIS ALBERGATI CAPACELLI[1].
4 juin.

Je ne commence que d’aujourd’hui, monsieur, à être débarrassé de mes neiges et à ouvrir un peu les yeux. Mon état est si triste que vous devez me pardonner mon silence. J’ai commencé à lire ce que vous avez bien voulu m’envoyer. C’est une nouvelle obligation que je vous ai. Mon estime et mon attachement pour vous ne diminuent point comme mes forces. La langueur extrême de mon état n’influe point sur les sentiments avec lesquels je serai jusqu’à mon dernier moment, monsieur, votre, etc.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.