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Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 7945

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Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 127).
7945. — À M. HENNIN.
À Ferney, 4 juillet.

Le nommé Tourte, horloger de Genève, dont on saisit plusieurs montres à Collonge, il y a trois semaines, s’adressa sans doute à vous, et on me mande de Lyon que son affaire a été accommodée[1]. C’est ce que j’ignore. Mais un négociant nommé Maroy, domicilié à Lyon, était celui à qui les montres appartenaient. Il a déjà payé 1,400 livres argent comptant à Tourte, et lui a donné pour 2,000 livres de lettres de change ; mais il n’a reçu aucune montre, et il n’est pas juste qu’il paye une marchandise qu’il n’a point reçue.

Je vous supplie de vouloir bien me mettre au fait de cette affaire ; elle m’est recommandée très-vivement. J’ignore ce qu’il faut faire et ce que je dois répondre à ceux qui s’adressent à moi.

Êtes-vous dans votre maison de campagne ?

Mille respects à Mme Legendre[2]. V.

  1. Voyez lettre 7948.
  2. Sœur de M. Hennin.