Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8001

Correspondance : année 1770, Garnier, 1882, Œuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 178).

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8001. — À M. CHRISTIN^[1].

20 auguste.

Mon cher ami, tout languissant que je suis, je vais pourtant écrire. Mais vous savez que Dieu ne peut empêcher que ce qui est fait ne soit fait ; à plus forte raison les pauvres humains ne le peuvent. Votre procureur général^[2] me fait trembler ; il sera plus à craindre que Charlemagne. C’est une chose bien délicate que de s’engager à prouver la fausseté des actes de cet empereur. Vos adversaires n’exigeraient-ils pas réparation et dommages^[3] ?

↑ Éditeurs, de Cayrol et François.
↑ Doroz.
↑ Il s’agit toujours de l’affaire des serfs de Saint-Claude.

[1] Éditeurs, de Cayrol et François.

[2] Doroz.

[3] Il s’agit toujours de l’affaire des serfs de Saint-Claude.

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