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Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8007

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Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 183).
8007. — À M. LE MARQUIS D’OSSUN[1].
24 auguste 1770, à Ferney (par Lyon).

Monsieur, permettez que j’importune encore Votre Excellence par mes remerciements. Tout ce que vous daignez faire pour la petite colonie de nouveaux Français montre bien la générosité de votre cœur, et fait voir que vous représentez un roi de France.

Je me suis vanté à M. le duc et à Mme la duchesse de Choiseul des extrêmes bontés dont vous m’honorez ; j’en étais trop plein pour m’en taire. Je vous supplie de me pardonner cette indiscrétion elle ne dérobe rien à la reconnaissance que je vous dois. Le fort du commerce de mes colons étant en Espagne, jugez, monsieur, quelles obligations je vous ai. J’ai l’honneur d’être avec un profond respect, etc.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.