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Correspondance de Voltaire/1771/Lettre 8377

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Correspondance de Voltaire/1771
Correspondance : année 1771GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 518).
8377. — À M. DE SAUVIGNY[1].
À Ferney, 28 septembre.

Monsieur, il n’y a que ma vieillesse et mon état languissant qui aient pu m’empêcher de venir vous faire ma cour, aussi bien qu’à Mme de Sauvigny.

Si nous pouvions nous flatter que vous voulussiez bien nous faire l’honneur de venir dîner dans notre masure de Ferney, nous serions, ma nièce et moi, comblés de cet honneur. Je suis très-affligé de l’indisposition de Mme de Sauvigny ; j’espère qu’elle n’aura pas des suites assez sérieuses pour nous priver de la grâce que vous voulez bien nous faire. Nous vous attendrons demain, monsieur, avec votre compagnie, sur les deux heures.

J’ai l’honneur d’être, etc.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.