Correspondance de Voltaire/1771/Lettre 8422
Correspondance de Voltaire/1771
8422. — À M. DE BELLOY.
2 décembre.
Le vieux chantre des pays étrangers fait ses tendres compliments au chantre brillant des Français. C’est une belle époque pour la littérature qu’un simple fils d’Apollon succède à un prince du sang[1], et que celui qui célèbre si bien la gloire des Capets remplace un descendant de Hugues. Le vieux malade est enchanté d’avoir un tel confrère, cela seul est capable de le rajeunir ; le discours de réception achèvera de lui rendre la santé. Son très-humble obéissant serviteur :
Le vieux Malade de Ferney.
- ↑ Voyez lettre 8345.