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Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8886

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Correspondance : année 1773GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 417).
8886. — À M. MARIN[1].
À Ferney, 17 juillet 1773.

Voici, monsieur, la seule médaille qui me reste ; il n’y en a jamais eu que douze[2] qui aient porté pour légende :


Il ôte aux nations le bandeau de l’erreur.


Si vous pouviez m’en faire tirer deux ou trois douzaines, je les payerais bien volontiers. On m’en demande de tous les côtés. Il ne faut pas qu’il y en ait trop ; mais il est assez bon qu’il y en ait quelques-unes.

Mme Denis est bien loin d’oublier Mme Marin ; nous lui sommes tous deux très-attachés.

  1. Éditeurs, Bavoux et François.
  2. Il s’agit de la médaille que l’électeur palatin avait fait faire et dont il fit changer la légende.