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Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8977

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Correspondance : année 1773GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 502).
8977. — À M. MARIN[1].
À Ferney, 17 novembre.

On m’a encore assuré, mon cher monsieur, que l’affaire dont il est question n’a et n’aura aucun rapport aux horloges et aux cadrans. Au reste, on mande de Paris des choses si singulières que je n’en crois aucune. Je ne croirai que ce que vous me manderez.

Voulez-vous bien avoir la bonté de faire parvenir ce petit paquet à Mme du Deffant ?

Je cherche pour vous ce Taureau[2], qui ne mérite pas d’être cherché ; je suis retombé si malade à l’entrée de l’hiver que je ne retrouve rien ; mais je retrouve bien aisément tous les sentiments qui m’attachent à vous.

  1. Éditeurs, de Cayrol et Francois.
  2. Le Taureau blanc, roman.