Cycle/Amitiés
Apparence
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AMITIÉS
Le soir où j’arrivai, le chien noir dans sa loge
Aboya, les deux chats accroupis sous l’horloge
Hérissèrent leurs poils et l’enfant, réveillé.
Dans son berceau se prit à vagir, effrayé,
La fermière sur moi fixait un œil farouche ; —
Si j’arrive aujourd’hui le rire est sur sa bouche,
L’enfant me tend les bras au bord de son berceau,
Le chien sur mes genoux vient poser son museau,
Sur la cendre à mes pieds les chats viennent de même
Les voilà tous amis de celui qui les aime.