Cycle/Amitiés

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CycleAlphonse Lemerre, éditeur4 (p. 227).
AMITIÉS

 
 
Le soir où j’arrivai, le chien noir dans sa loge
Aboya, les deux chats accroupis sous l’horloge
Hérissèrent leurs poils et l’enfant, réveillé.
Dans son berceau se prit à vagir, effrayé,
La fermière sur moi fixait un œil farouche ; —
Si j’arrive aujourd’hui le rire est sur sa bouche,
L’enfant me tend les bras au bord de son berceau,
Le chien sur mes genoux vient poser son museau,
Sur la cendre à mes pieds les chats viennent de même
Les voilà tous amis de celui qui les aime.