Décrets des sens sanctionnés par la volupté/14
DUO CESARIES.
COMPLAINTE PLUS QUE GAIE.
Amis, je veux vous enseigner
Une bien drôle d’aventure,
D’un fouteur qui pour dégainer
Prenait le compas, la mesure.
Ce vieux paillard dans son accès
A sans succès,
A sans succès,
Près d’un con perdu son procès.
Pourtant pour en venir à bout,
Il voulut le mettre en levrette ;
Il importe peu quand on fout,
Mais très-molle était sa roupette,
Bien plaisant était le chemin,
Mais le vilain,
Mais le vilain,
La fit attendre au lendemain.
Qui ne rirait en ce moment
En voyant un sexagénaire
Vouloir en langoureux amant,
Enfiler un joli derrière,
Décrets des Sens
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Duo cesaries.
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Le barometre est-il mis là pour rien ? — |
Tout à son aise et sans façon,
Quand un beau con,
Quand un beau con,
Lui donne la route et le ton.
Je vois qu’il faudra, mon bijou,
Que Lise s’empresse à votre aide,
Sur-tout voulant que son bijou
A sa chaleur trouve un remède,
Car vous allez cahin, caha,
Dans ce lieu là,
Dans ce lieu là,
Doit-on foutre comme cela.
Prenez garde, beau médecin,
De défriser votre perruque,
En commettant un tel larcin,
Posez votre main sur la nuque
De cette jeune et belle Iris,
Le clitoris,
Le clitoris,
Doit fixer les jeux et les ris.
Allons, d’un regard libertin
Fixer sa croupe enchanteresse,
Pour achever votre destin :
Lestement prenez-lui la fesse,
Sans cela soyez convaincu,
Qu’auprès d’un cul,
Qu’auprès d’un cul,
Tout effort est bien superflu.