Défense de Milord Bolingbroke/Édition Garnier

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DÉFENSE
DE MILORD BOLINGBROKE
PAR
LE DOCTEUR GOODNATUR’D WELLWISHER
CHAPELAIN DU COMTE DE CHESTERFIELD.

(1752[1])

C’est un devoir de défendre la mémoire des morts illustres : on prendra donc ici en main la cause de feu milord Bolingbroke, insulté dans quelques journaux à l’occasion de ses excellentes lettres qu’on a publiées.

Il est dit dans ces journaux que son nom ne doit point avoir d’autorité en matière de religion et de morale. Quant à la morale, celui qui a fourni à l’admirable Pope tous les principes de son Essai sur l’Homme est sans doute le plus grand maître de sagesse et de mœurs qui ait jamais été ; quant à la religion, il n’en a parlé qu’en homme consommé dans l’histoire et dans la philosophie. Il a eu la modestie de se renfermer dans la partie historique, soumise à l’examen de tous les savants ; et l’on doit croire que si ceux qui ont écrit contre lui avec tant d’amertume avaient bien examiné ce que l’illustre Anglais a dit, ce qu’il pouvait dire, et ce qu’il n’a point dit, ils auraient plus ménagé sa mémoire.

Milord Bolingbroke n’entrait point dans des discussions théologiques à l’égard de Moïse ; nous suivrons son exemple ici en prenant sa défense.

Nous nous contenterons de remarquer que la foi est le plus sûr appui des chrétiens, et que c’est par la foi seule que l’on doit croire les histoires rapportées dans le Pentateuque. S’il fallait citer ces livres au tribunal seul de la raison, comment pourrait-on jamais terminer les disputes qu’ils ont excitées ? La raison n’est-elle pas impuissante à expliquer comment le serpent parlait autrefois ; comment il séduisit la mère des hommes ; comment l’ânesse de Balaam parlait à son maître, et tant d’autres choses sur lesquelles nos faibles connaissances n’ont aucune prise ? La foule prodigieuse de miracles qui se succèdent rapidement les uns aux autres n’épouvante-t-elle pas la raison humaine ? Pourra-t-elle comprendre, quand elle sera abandonnée à ses propres lumières, que les prêtres des dieux d’Égypte aient opéré les mêmes prodiges que Moïse, envoyé du vrai Dieu ; qu’ils aient, par exemple, changé toutes les eaux d’Égypte en sang, après que Moïse eut fait ce changement prodigieux ? Et quelle physique, quelle philosophie suffirait à expliquer comment ces prêtres égyptiens purent trouver encore des eaux à métamorphoser en sang, lorsque Moïse avait déjà fait cette métamorphose ?

Certes, si nous n’avions pour guide que la lumière faible et tremblante de l’entendement humain, il y a peu de pages dans le Pentateuque que nous puissions admettre, suivant les règles établies par les hommes pour juger des choses humaines. D’ailleurs tout le monde avoue qu’il est impossible de concilier la chronologie confuse qui règne dans ce livre ; tout le monde avoue que la géographie n’y est pas exacte en beaucoup d’endroits : les noms des villes qu’on y trouve, lesquelles ne furent pourtant appelées de ces noms que longtemps après, font encore beaucoup de peine, malgré la torture qu’on s’est donnée pour expliquer des passages si difficiles.

Quand milord Bolingbroke a appliqué les règles de sa critique au livre du Pentateuque, il n’a point prétendu ébranler les fondements de la religion ; et c’est dans cette vue qu’il a séparé le dogmatique d’avec l’historique, avec une circonspection qui devrait lui tenir lieu d’un très-grand mérite auprès de ceux qui l’ont voulu décrier. Ce puissant génie a prévenu ses adversaires en séparant la foi de la raison, ce qui est la seule manière de terminer toutes ces disputes. Beaucoup de savants hommes avant lui, et surtout le P. Simon[2] ont été de son sentiment ; ils ont dit qu’il importait peu que Moïse lui-même eût écrit la Genèse et l’Exode, ou que des prêtres eussent recueilli, dans des temps postérieurs, les traditions que Moïse avait laissées. Il suffit qu’on croie en ces livres avec une foi humble et soumise, sans qu’on sache précisément quel est l’auteur à qui Dieu seul les a visiblement inspirés pour confondre la raison.

Les adversaires du grand bomme dont nous prenons ici la défense disent « qu’il est aussi bien prouvé que Moïse est l’auteur du Pentateuque qu’il l’est qu’Homère a fait l’Iliade ». Ils permettront qu’on leur réponde que la comparaison n’est pas juste. Homère ne cite dans l’Iliade aucun fait qui se soit passé longtemps après lui. Homère ne donne point à des villes, à des provinces, des noms qu’elles n’avaient pas de son temps. Il est donc clair que, si on ne s’attachait qu’aux règles de la critique profane, on serait en droit de présumer qu’Homère est l’auteur de l’Iliade, et non pas que Moïse est l’auteur du Pentateuque. La soumission seule à la religion tranche toutes ces difficultés ; et je ne vois pas pourquoi milord Bolingbroke, soumis à cette religion comme un autre, a été si vivement attaqué.

On affecte de le plaindre de n’avoir point lu Abbadie[3]. À qui fait-on ce reproche ? À un homme qui avait presque tout lu ; à un homme qui le cite[4]. Il méprisait beaucoup Abbadie, j’en conviens ; et j’avouerai qu’Abbadie n’était pas un génie à mettre en parallèle avec le vicomte de Bolingbroke. Il défend quelquefois la vérité avec les armes du mensonge ; il a eu sur la Trinité des sentiments que nous avons jugés erronés, et enfin il est mort en démence à Dublin.

On reproche au lord Bolingbroke de n’avoir point lu le livre de l’abbé Houteville, intitulé la Vérité de la religion chrétienne prouvée par les faits. Nous avons connu l’abbé Houteville. Il vécut longtemps chez un fermier général qui avait un fort joli sérail ; il fut ensuite secrétaire de ce fameux cardinal Dubois, qui ne voulut jamais recevoir les sacrements à la mort, et dont la vie a été publique. Il dédia son livre au cardinal d’Auvergne, abbé de Cluny, propter Clunes. On rit beaucoup à Paris, où j’étais alors (en 1722), et du livre, et de la dédicace ; et on sait que les objections qui sont dans ce livre, contre la religion chrétienne, étant malheureusement beaucoup plus fortes que les réponses, ont fait une impression funeste dont nous voyons tous les jours les effets avec douleur.

Milord Bolingbroke avance que depuis longtemps le christianisme tombe en décadence. Ses adversaires ne l’avouent-ils pas aussi ? ne s’en plaignent-ils pas tous les jours ? Nous prendrons ici la liberté de leur dire, pour le bien de la cause commune, et pour le leur propre, que ce ne sera jamais par des invectives, par des manières de parler méprisantes, jointes à de très-mauvaises raisons, qu’on ramènera l’esprit de ceux qui ont le malheur d’être incrédules. Les injures révoltent tout le monde, et ne persuadent personne. On fait trop légèrement des reproches de débauche et de mauvaise conduite à des philosophes qu’on devrait seulement plaindre de s’être égarés dans leurs opinions.

Par exemple les adversaires de milord Bolingbroke le traitent de débauché parce qu’il communique à milord Cornsbury ses pensées sur l’histoire.

On ne voit pas quel rapport cette accusation peut avoir avec son livre. Un homme qui du fond d’un sérail écrirait en faveur du concubinage, un usurier qui ferait un livre en faveur de l’usure, un Apicius qui écrirait sur la bonne chère, un tyran ou un rebelle qui écrirait contre les lois : de pareils hommes mériteraient sans doute qu’on accusât leurs mœurs d’avoir dicté leurs écrits. Mais un homme d’État tel que milord Bolingbroke, vivant dans une retraite philosophique et faisant servir son immense littérature à cultiver l’esprit d’un seigneur digne d’être instruit par lui, ne méritait certainement pas que des hommes qui doivent se piquer de décence imputassent à ses débauches passées des ouvrages qui n’étaient que le fruit d’une raison éclairée par des études profondes.

Dans quel cas est-il permis de reprocher à un homme les désordres de sa vie ? C’est dans ce seul cas-ci peut-être, quand ses mœurs démentent ce qu’il enseigne. On aurait pu comparer les sermons d’un fameux prédicateur de notre temps avec les vols qu’il avait faits à milord Galloway[5], et avec ses intrigues galantes. On aurait pu comparer les sermons du célèbre curé des Invalides[6], et de Fantin[7], curé de Versailles, avec les procès qu’on leur fit pour avoir séduit et volé leurs pénitentes. On aurait pu comparer les mœurs de tant de papes et d’évêques avec la religion qu’ils soutenaient par le fer et par le feu ; on aurait pu mettre d’un côté leurs rapines, leurs bâtards, leurs assassinats, et de l’autre leurs bulles et leurs mandements. C’est dans de pareilles occasions qu’on est excusable de manquer à la charité, qui nous ordonne de cacher les fautes de nos frères. Mais qui a dit au détracteur de milord Bolingbroke qu’il aimait le vin et les filles ? Et quand il les aurait aimées, quand il aurait eu autant de concubines que David, que Salomon, ou le Grand Turc, en connaîtrait-on davantage le véritable auteur du Pentateuque ?

Nous convenons qu’il n’y a que trop de déistes. Nous gémissons de voir que l’Europe en est remplie. Ils sont dans la magistrature, dans les armées, dans l’Église, auprès du trône et sur le trône même. La littérature en est surtout inondée ; les académies en sont pleines. Peut-on dire que ce soit l’esprit de débauche, de licence, d’abandonnement à leurs passions, qui les réunit ? Oserons-nous parler d’eux avec un mépris affecté ? Si on les méprisait tant, on écrirait contre eux avec moins de fiel ; mais nous craignons beaucoup que ce fiel, qui est trop réel, et ces airs de mépris, qui sont si faux, ne fassent un effet tout contraire à celui qu’un zèle doux et charitable, soutenu d’une doctrine saine et d’une vraie philosophie, pourrait produire.

Pourquoi traiterons-nous plus durement les déistes, qui ne sont point idolâtres, que les papistes, à qui nous avons tant reproché l’idolâtrie ? On sifflerait un jésuite qui dirait aujourd’hui que c’est le libertinage qui fait des protestants. On rirait d’un protestant qui dirait que c’est la dépravation des mœurs qui fait aller à la messe. De quel droit pouvons-nous donc dire à des philosophes adorateurs d’un dieu, qui ne vont ni à la messe ni au prêche, que ce sont des hommes perdus de vices ?

Il arrive quelquefois que l’on ose attaquer avec des invectives indécentes des personnes qui, à la vérité, sont assez malheureuses pour se tromper, mais dont la vie pourrait servir d’exemple à ceux qui les attaquent. On a vu des journalistes qui ont même porté l’imprudence jusqu’à désigner injurieusement les personnes les plus respectables de l’Europe et les plus puissantes. Il n’y a pas longtemps que, dans un papier public, un homme, emporté par un zèle indiscret[8] ou par quelque autre motif, fit une étrange sortie sur ceux qui pensent que « de sages lois, la discipline militaire, un gouvernement équitable, et des exemples vertueux, peuvent suffire pour gouverner les hommes, en laissant à Dieu le soin de gouverner les consciences ».

Un très-grand homme[9] était désigné dans cet écrit périodique en termes bien peu mesurés. Il pouvait se venger comme homme ; il pouvait punir comme prince ; il répondit en philosophe : « Il faut que ces misérables soient bien persuadés de nos vertus, et surtout de notre indulgence, puisqu’ils nous outragent sans crainte avec tant de brutalité. »

Une telle réponse doit bien confondre l’auteur, quel qu’il soit, qui, en combattant pour la cause du christianisme, a employé des armes si odieuses. Nous conjurons nos frères de se faire aimer pour faire aimer notre religion.

Que peuvent penser en effet un prince appliqué, un magistrat chargé d’années, un philosophe qui aura passé ses jours dans son cabinet, en un mot tous ceux qui auront eu le malheur d’embrasser le déisme par les illusions d’une sagesse trompeuse, quand ils voient tant d’écrits où on les traite de cerveaux évaporés, de petits-maîtres, de gens à bons mots et à mauvaises mœurs ? Prenons garde que le mépris et l’indignation que de pareils écrits leur inspirent ne les affermissent dans leurs sentiments.

Ajoutons un nouveau motif à ces considérations : c’est que cette foule de déistes qui couvre l’Europe est bien plus près de recevoir nos vérités que d’adopter les dogmes de la communion romaine. Ils avouent tous que notre religion est plus sensée que celle des papistes. Ne les éloignons donc pas, nous qui sommes les seuls capables de les ramener ; ils adorent un dieu, et nous aussi ; ils enseignent la vertu, et nous aussi. Ils veulent qu’on soit soumis aux puissances, qu’on traite tous les hommes comme des frères ; nous pensons de même, nous parlons des mêmes principes. Agissons donc avec eux comme des parents qui ont entre les mains les titres de la famille, et qui les montrent à ceux qui, descendus de la même origine, savent seulement qu’ils ont le même père, mais qui n’ont point les papiers de la maison.

Un déiste est un homme qui est de la religion d’Adam, de Sem, de Noé. Jusque-là il est d’accord avec nous. Disons-lui : Vous n’avez qu’un pas à faire de la religion de Noé aux préceptes donnés à Abraham. Après la religion d’Abraham, passez à celle de Moïse, à celle du Messie ; et, quand vous aurez vu que la religion du Messie a été corrompue, vous choisirez entre Wiclef, Luther, Jean Hus, Calvin, Mélanchthon, Œcolampade, Zuingle, Storck, Parker, Servet, Socin, Fox, et d’autres réformateurs : ainsi vous aurez un fil qui vous conduira dans ce grand labyrinthe, depuis la création de la terre jusqu’à l’année 1752. S’il nous répond qu’il a lu tous ces grands hommes, et qu’il aime mieux être de la religion de Socrate, de Platon, de Trajan, de Marc-Aurèle, de Cicéron, de Pline, etc., nous le plaindrons, nous prierons Dieu qu’il l’illumine, et nous ne lui dirons point d’injures. Nous n’en disons point aux musulmans, aux disciples de Confucius. Nous n’en disons point aux juifs mêmes, qui ont fait mourir notre dieu par le dernier supplice ; au contraire, nous commerçons avec eux, nous leur accordons les plus grands priviléges. Nous n’avons donc aucune raison pour crier avec tant de fureur contre ceux qui adorent un dieu avec les musulmans, les Chinois, les juifs, et nous, et qui ne reçoivent pas plus notre théologie que toutes ces nations ne la reçoivent.

Nous concevons, bien qu’on ait poussé des cris terribles, dans le temps que d’un côté on vendait les indulgences et les bénéfices, et que de l’autre on dépossédait des évêques et qu’on forçait les portes des cloîtres. Le fiel coulait alors avec le sang : il s’agissait de conserver ou de détruire des usurpations ; mais nous ne voyons pas que ni milord Bolingbroke, ni milord Shaftesbury, ni l’illustre Pope, qui a immortalisé les principes de l’un et de l’autre, aient voulu toucher à la pension d’aucun ministre du saint Évangile. Jurieu fit bien ôter une pension à Bayle ; mais jamais l’illustre Bayle ne songea à faire diminuer les appointements de Jurieu. Demeurons donc en repos. Prêchons une morale aussi pure que celle des philosophes, adorateurs d’un dieu, qui, d’accord avec nous dans ce grand principe, enseignent les mêmes vertus que nous, sur lesquelles personne ne dispute ; mais qui n’enseignent pas les mêmes dogmes, sur lesquels on dispute depuis dix-sept cents ans, et sur lesquels ou disputera encore.

FIN DE LA DÉFENSE, ETC.
  1. Dans les éditions de Kehl et dans beaucoup d’autres, on a imprimé ce morceau à la suite de l’Examen important de milord Bolingbroke, comme si ces deux ouvrages avaient quelque rapport.

    Après la mort de milord Bolingbroke, arrivée le 25 novembre 1751, pendant que David Mallet s’occupait d’une édition des Œuvres du lord en anglais, Barbeu du Bourg donna une traduction française de ses Lettres sur l’histoire, dans lesquelles l’authenticité de la Bible est attaquée. J. Leland, P. Vhalley, et autres, écrivirent contre l’ouvrage de Bolingbroke. Formey fournit, pour la Nouvelle Bibliothèque germanique, tome XI, page 78, un extrait des opuscules de Zimmermann, théologien de Zurich, et avait choisi pour sujet la Dissertation sur l’incrédulité, afin d’avoir occasion de faire une sortie contre les incrédules. Frédéric, roi de Prusse, désigné dans cette sortie très-vive, n’en continua pas moins ses bontés à Formey, mais accorda à Voltaire le privilège pour l’impression d’une réponse, que Voltaire intitula Défense de milord Bolingbroke. Cette Défense, réimprimée dans la Bibliothèque raisonnée, tome L, page 392, causa du scandale ; et Voltaire, qui n’y avait pas mis son nom, prit le parti de la faire désavouer. Voici ce qu’on lit dans le tome VII de la Bibliothèque impartiale, sous la rubrique de la Haye : « Il paraît ici une brochure de trente-neuf pages in-8o, qui a attiré l’attention du public accoutumé à accueillir avec empressement tout ce qui vient de la plume ingénieuse à laquelle on l’attribue ; en voici le titre : Défense de milord Bolingbroke, par M. de Voltaire, à Berlin, 1753. Quoique les personnes éclairées ne puissent pas s’y tromper, on est bien aise d’avertir que cette production n’est pas de l’auteur dont elle porte le nom. On le sait immédiatement de lui-même, et il a souhaité que le public en fût informé. »

    Dans cette Bibliothèque impartiale, que rédigeait Formey, on n’admit pas

    moins, tome IX, page 270, et tome X, page 353, des Remarques sur la Défense de milord Bolingbroke, pour servir de réponse à cette Défense ; et dans ces Remarques, l’auteur de la Défense est toujours désigné par les initiales M. de V. Ces Remarques sur la Défense de milord Bolingbroke sont celles mentionnées dans l’Avertissement de Beuchot placé en tête du Siècle de Louis XIV, tome XIV, page XI, n° v de la note 4. Le texte de la Défense, tel qu’on le lit dans la Bibliothèque raisonnée, présente des variantes courtes mais piquantes, que la prudence ordonnait peut-être encore aux éditeurs de Kehl de supprimer. Mais le texte a été rétabli, en 1822, dans l’édition de M. Lequien.
    
  2. Auteur de l’Histoire critique du Vieux Testament, 1678, ouvrage supprimé par arrêt du conseil. Richard Simon y attribue à des scribes du temps d’Esdras la composition du Pentateuque.
  3. Auteur de la Vérité de la religion chrétienne. Ce théologien protestant mourut en 1727, à Londres, suivant quelques-uns, à Dublin, suivant Voltaire.
  4. Page 94 du tome Ier de ses Lettres ; à Londres, chez Miller. (Note de Voltaire.)
  5. Milord Galloway, autrefois comte de Ruvigny, était né Français, et devint pair d’Angleterre ; voyez, tome XIV, le chapitre xxi du Siècle de Louis XIV.
  6. Il s’appelait La Chetardie.
  7. Sur Fantin, voyez, tome IX, une des notes du chant xviii de La Pucelle.
  8. Il s’agit de Formey, qui, tome XI de la Nouvelle Bibliothèque germanique, page 78, dans un article sur les Œuvres de Zimmermann, avait fait une sortie indécente contre l’incrédulité et les incrédules. (B.)
  9. Le roi de Prusse Frédéric le Grand.