De la génération des vers dans le corps de l’homme (1700)/Approbations

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APPROBATION


De Messire GUY CRESCENT FAGON, Conseiller d’Etat ordinaire & premier Medecin du Roy.



LE sujet de ce Livre demandoit toute l’éloquence, qui a souvent attiré à son Auteur, dans de celebres occasions, les justes applaudissemens de ses Auditeurs. Un des plus vils animaux du monde y est examiné avec une si noble érudition, que l’on perd d’abord l’idée de sa bassesse : Et tout le dégoût que cette matiere pourroit causer, cede à l’agreable diversité des faits, & à l’élegance avec laquelle ils sont rapportez. Ce seroit donc envier au Public un plaisir tres-utile, de lui refuser l’impression de cet Ouvrage, qui me paroît aussi important pour la pratique de la Medecine, que curieux pour l’histoire naturelle. Fait à Versailles ce 24. Novembre 1699. FAGON.



APPROBATION


De Monsieur Dodart, Docteur en Medecine de la Faculté de Paris, & de l’Academie Royale des Sciences.



J’Ay vû avec beaucoup de satisfaction le Livre, intitulé de la génération des Vers dans le corps de l’homme ; non seulement parce que le sujet principal de ce Livre y est tres-bien traité, mais aussi parce qu’on y trouve en plusieurs endroits des ouvertures considerables pour l’augmentation de la Physique Historique & de la Medecine Pratique. Je croy donc que la publication de cet Ouvrage sera tres-utile au Public, & que la lecture en sera agréable à proportion que les Lecteurs auront plus de connoissance de la Physique & de la Medecine expérimentale. Fait à Paris ce premier de l’An mil sept cent. DODART.




Visa de Monsieur Bourdelot, Conseiller ordinaire du Roy, Premier Medecin de Madame la Duchesse de Bourgogne, & de Monseigneur le Chancelier, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris, Commis par Monseigneur le Chancelier à l’examen de ce Livre.



J’Ay lû, par l’ordre de Monseigneur le Chancelier & avec beaucoup de satisfaction, ce Manuscrit, intitulé de la génération des vers dans le corps de l’homme. A Seve le 30. Septembre 1699. BOURDELOT.




Rapport de Monsieur Berger, Censeur & ancien Doyen de la Faculté de Medecine de Paris.



J’Ay trouvé le Livre que M. Andry, a fait sur la génération des vers dans le corps de l’homme, si élegant & si plein d’érudition, que je croy qu’il sera aussi bien reçû du Public, qu’il m’a donné de satisfaction en le lisant. Ce 2. Decembre 1699. BERGER.




Approbation de M. de Saint-Yon Medecin ordinaire du Roy, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris, Professeur en Chymie dans le Jardin du Roi.



LEs gens aisez mangent & boivent si épouventablement, & les miserables vivent si pauvrement, qu’il est impossible que dans les uns & dans les autres, il ne s’engendre une tres grande quantité de toutes sortes de vers. Le Traité que Monsieur Andry, mon Confrere, donne au Public sur cette matiere, est si plein d’érudition, il est écrit si poliment, il y a dedans tant de recherches, & il est remply de si bons remedes, qu’aprés l’avoir lu attentivement, je souhaite qu’il paroisse au plûtôt dans le Public. A Paris ce 4. Decembre 1699. DE SAINT-YON.




Rapport de Monsieur Maillard, Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris.



LA maniere dont Monsieur Andry explique ici la génération des vers dans le corps humain : La difference des causes & des signes qu’il en rapporte avec tant d’exactitude : La prudence, avec laquelle il nous en désigne les remedes : ses recherches & ses observations curieuses sur cette maladie, font connoître que ce Livre est digne de la plume de son Auteur, de la lecture des Sçavans, & de l’Approbation des Docteurs en Medecine. A Paris ce 3. Decembre 1699. MAILLARD.




Rapport de Monsieur Tournefort, de l’Academie Royale des Sciences, Docteur en Medecine de la faculté de Paris, & Professeur en Botanique dans le Jardin du Roy.



LE Traité de la generation des vers dans le corps de l’homme, &c. composé par Monsieur Andry, Docteur en Medecine de la Faculté de Paris, contient une Doctrine tres-solide, fondée sur ce qu’il y a de mieux étably dans la Physique touchant la generation des vers, appuyée par un grand nombre d’observations tres-exactes sur les maladies qu’ils produisent, & fortifiée par l’experience de plusieurs remedes singuliers tres-propres pour les guerir. A Paris ce 6. Decembre 1699. TOURNEFORT.




Rapport de Monsieur Tauvry, de l’Academie Royale des Sciences, Docteur en Medecine de la Faculté de Paris.



J’Ai lû avec plaisir le Livre de la generation des vers dans le corps de l’homme, composé par Monteur Andry, Docteur de la Faculté de Medecine de Paris, où j’ay trouvé beaucoup d’exactitude & d’érudition. Les faits qui y sont rapportés peuvent être d’une grande utilité aux Medecins ; car outre que l’Auteur expose avec netteté les causes & les signes des maladies qui y sont accompagnées de vers, il y joint des reflexions tres-judicieuses sur les remedes dont on se doit servir ; les explications qu’il donne, & les observations des Modernes qu’il rapporte, rendent cet Ouvrage aussi curieux qu’il est utile. A Paris ce 18. Novembre 1699. D. TAUVRY.




Permission de Monsieur le Doyen.



Nous, Medecin ordinaire de Madame la Duchesse de Bourgogne, Doyen & Docteur Regent de la Faculté de Medecine de Paris : Oüy le Rapport de Messieurs Berger, de Saint-Yon, Maillard, Tournefort & Tauvry, aussi Docteurs Regens de ladite Faculté, Commis par Elle à l’examen d’un Livre, qui a pour titre de la generation des vers dans le corps de l’homme, composé par Monsieur Andry, aussi Docteur de la même Faculté, consentons qu’il soit imprimé. Fait à Versailles ce 27. Decembre 1699. BOUDIN, Doyen.