Derrière les vieux murs en ruines/64

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Calmann-Lévy, éditeurs (p. 245-246).


21 novembre.

Quelques paroles de Saïd.

Je ferme les boutons à pression de ma robe. L’enfant écoute attentivement leur petit bruit sec :

— Ils claquent, dit-il, comme des poux sous l’ongle.

Mon mari achève une épure. Saïd s’approche de lui et désigne le compas :

— Ô mon père ! voici donc l’instrument des Nazaréens pour saisir le mauvais œil ?

La pluie :

— Bénédiction ! s’écrie Saïd. Il pleut des prunes et des raisins.