Description de Soungnum, dans la partie occidentale du Tibet

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Description de Soungnum, dans la partie occidentale du Tibet.
(Écrite de la chaîne de l’Himalaya.)

Soungnum est dans le parganna (district) de Choaï, ou Chouong, sur la rive droite du Setledj, et appartenait, il y a environ neuf cents ans, a un chef indépendant. Ce village, comparativement populeux et florissant, est la résidence de soixante-dix familles, et renferme un couvent de trente religieuses. Suivant un usage généralement établi dans le Kounowar, les maisons des principaux habitans ont chacune un nom qui s’applique aussi au propriétaire, et par lequel il est plus souvent désigné que par son nom propre, dans ses relations domestiques et extérieures. Sous ce rapport, les principaux habitans de Soungnurn ressemblent aux Lairds écossais qui sont généralement connus sous leurs noms de terres. Il y a dans ce village seize maisons ainsi dénommées., et Poti-ram est moins connu sous ce nom, que sous celui de Lahouripong, qui est le nom de sa maison. Le village de Soungnum est situé à 9,350 pieds anglais au-dessus du niveau de la mer, et près du fond d’une longue vallée qu’arrose un torrent considérable. Cette vallée offre, dans une étendue de trois milles, l’aspect d’une culture continue ; on y voit des forêts d’abricotiers, de pommiers, de noyers, et des vignobles dont le raisin rivalise de volume et de saveur avec les meilleurs crus du Kaboul ; au nord et au sud-ouest, dans une direction transversale par rapport à la vallée, les montagnes s’élèvent jusqu’à la limite des neiges, et sont coupées vis à vis du village par des défilés de 15, 000 pieds de hauteur ; leurs bases s’étendent jusqu’à un demi-mille du fond de la vallée. Au nord-ouest, près du cours du Darboung et de la ligne de la vallée, les montagnes se joignent et forment une barrière imposante entre le pays de Soungnum et le Spiti de Ladak. En cet endroit, le Darboung s’élève jusqu’à la région des néiges éternelles, et grossi dans sa marche par le tribut glacial de plusieurs autres courans, devient bientôt un torrent considérable, qui, après avoir arrosé une immense étendue de terrain, se précipite dans le Setledj à cinq milles au-dessous du village.

C’est de ce côté que le Kelou commence à montrer ses tiges rabougries et clair-semées. Le climat du pays fournit deux récoltes ; les principaux grains sont : l’orge, l’ogoul et le phapour. L’orge se sème en bysakh et se recueille en sawoun[1]. On prépare ensuite la terre à recevoir l’ogoul et le phapour, que l’on récolte en kartik[2], on ne cultive point ici le froment ; mais dans des situations plus élevées, sur le flanc des montagnes, il y a un petit nombre de champs de froment qui fournissent d’abondantes moissons. Les pois, les fèves, les navets, y sont aussi très-communs. Le climat est très-agréable dans la saison où nous sommes ; la douce chaleur du soleil entretient la vie et la verdure sur tous les points du sol dont la couleur est blanche.

Mais comment peut-on reconnaître que la hauteur du village au-dessus du niveau de la mer est égale à 9,350 pieds ? Le thermomètre oscille en plein air entre 60° et 82° (limites extrêmes), et dans l’intérieur de la maison entre 65° et 78°. Pendant deux ou trois heures après le lever du soleil, des nuages planent à peu de hauteur, autour des collines ; ils se dispersent à mesure que le soleil s’élève, et ne forment plus vers le milieu du jour que de légers flocons. Dans la soirée et durant la nuit, le ciel est pur partout ailleurs que dans le nord-ouest et l’ouest, où de sombres nuages qui recèlent la foudre reposent sur les plus hautes montagnes. Un vent d’est s’élève vers une heure après midi, et augmente d’intensité jusqu’à 5 h. ; sa vitesse, qui est alors à son maximum, diminue graduellement, à partir de ce terme, et devient nulle à 9 heures du soir. La neige, qui tombe ici pendant toute la durée du mois de novembre, forme sur la surface du sol une couche plus ou moins profonde qui subsiste jusqu’en mars, mais qui atteint rarement deux pieds d’épaisseur. Les bêtes de somme sont : les chevaux, les ânes et les mulets ; mais il n’y a que deux yak dans le village.

Il y a ici quelques lamas et un doukpa qui imprime des sentences avec des planches de bois. Oum, mane, etc., est l’inscription la plus usuelle. Les mani[3], les chostin[4], et les cylindres mobiles y sont en grand nombre. Trois de ces derniers sont mis en mouvement par l’eau et marchent continuellement. Le plus grand de ces cylindres, qui a environ neuf pieds de hauteur et quatre pieds et demi de diamètre, est couvert de peintures et de caractères. Le bâtiment où il est placé est couronné par un dôme de bois et porte des étendards aux quatre angles ; tout autour règne une galerie ouverte, soutenue par des poteaux et sous laquelle il y a environ quarante petits cylindres ; les murs intérieurs sont chargés de peintures grossières. Le grand cylindre est au centre de la salle et entourée d’un châssis garni de rideaux et de tentures de soie de la Chine ; on le fait tourner au moyen d’un cabestan que deux hommes mettent en mouvement. Sur la droite, en entrant, est une bibliothèque qui contient trois rayons, dont chacun est divisé en cinq compartimens, ce qui fait en tout quinze cases ; toutes ces cases sont remplies de bandes de papiers ou feuilles volantes, entassées et réunies en liasses par des pièces de bois et des écharpes de soie. Les bandes de papier sont toutes de la même dimension c’est-à-dire de deux pieds de long sur un pied de large, et couvertes de sentences sacrées écrites avec une grande netteté en caractères ourhen. On m’apprit que cette bibliothèque venait de Lahassa, et avait coûté 500 roupies. Les Gelongs et les lamas s’assemblent à des époques déterminées pour en faire la lecture, et dans les grandes solennités on expose un guéridon en fer à cinq étages, illuminé par 108 lampes de cuivre, et que l’on fait tourner sur lui-même dans le même sens que les cylindres. Dans la partie de la salle qui est à gauche en entrant, sont plusieurs petites images de cuivre très-bien exécutées ; elles viennent de Teschou Loumbou et ont devant elles des vases remplis d’eau ou de fruits dont on renouvelle chaque jour le contenu. Tous les matins et tous les soirs on tient une lampe allumée, pendant une heure et demie ou deux heures, en même tems que l’on fait tourner le grand cylindre aussi vite que l’on peut. On le fait aussi tourner fréquemment dans la journée, en présence d’un petit nombre de lamas qui chantent des hymnes, et font résonner au « dessus de la machine sacrée, des cloches, des cymbales, des sonk et des trompettes. D’un côté de la salle est suspendue une cloche, que frappe en tournant, une piété de bois saillante fixée sur le cylindre ; par ce moyen on peut compter et enregistrer le nombre de ses révolutions ; ce qui se pratique quelquefois.

À environ un demi-mille au nord-ouest de Soungnum, sur la rive gauche du Darboung, s’élève un grand lubrong (lieu destiné au culte), bâti depuis près de trois ans. De chaque côté du parvis est un beau chostin. La salle dans laquelle on entre immédiatement est vaste, et conduit à trois autres plus petites, dont chacune a trois portes voûtées. Les toitures de toutes ces salles sont des coupoles de bois qui s’ouvrent et se ferment ; les murs de la plus grande sont couverts de peintures qui représentent des hommes et des animaux. On voit dans la salle du fond une image hideuse appelée Dakpo, et qui représente, dit-on, Mahadeo en colère. Elle a environ trois yards de haut et foule un homme sous chacun de ses pieds, qui sont au nombre de quatre. Ce monstre à six bras ; des deux bras supérieurs, il serré une femme ; la main immédiatement inférieure à droite est armée d’une épée et la troisième d’une lance ; des deux mains gauches qui correspondent à celle-là, l’une tient un crâne humain, dans lequel le monstre paraît boire, et l’autre un grand scorpion. Autour de son corps sont attachées un grand nombre de boules de terre qui représentent des crânes ; le tout ensemble offre un aspect horrible. Dans la salle qui se trouve à droite en entrant, est une figure gigantesque qui a au moins douze pieds de haut ; elle s’appelle Chika-thouba ; son expression est douce et paisible ; devant cette fignre sont rangés plusieurs vases remplis, les uns de fruits, les autres d’eau. La pièce située à gauche renferme un cylindre de sept ou huit pieds de haut, décoré de tentures et l’écharpes de soie.

Une fois l’an, vers la fin du mois d’août, les lamas et les religieuses de Kanoum et du Luorong s’assemblent en ce lieu, d’où, ils partent processionnellement pour faire une tournée dans le district. Ils chantent en marchant et s’arrêtent quelques jours dans chaque village ; pendant la durée de cette promenade ils sont nourris par les habitans. Ils arrivèrent ici le 23 et me rendirent visite le jour suivant. Ils me chantèrent un cantique que je trouvai très-agréable ; la musique du chœur était douce et mélodieuse, et la mesure était observée avec beaucoup de précision. Le 25 août une autre compagnie vint rendre ses devoirs et reçut un présent. Parmi les lamas, je vis plusieurs beaux jeunes gens ; mais pas une jolie religieuse sur cinquante. Puti-ram remarqua malignement que les filles les moins favorisées de la nature, ayant peu de chances de mariage, sont en général celles qui se retirent dans un couvent. Les lamas admettent des prosélytes de tout âge et chacun peut se faire Ningma, Doukpa ou Geloupa selon son goût. Mais ordinairement les initiés sont pris entre sept et dix ans. Une partie essentielle de la religion des lamas consiste à répéter : « Oum Mane païme oum ; » et la sainteté se mesure sur la fréquence et la rapidité de cette répétition. Il en est parmi eux qui ne font presque que cela ; en se livrant à cette pieuse occupation, ils comptent le nombre des répétitions par les grains de leur collier, qui sont au nombre mystique de 108. Les plus fervens d’entre eux enregistrent chaque jour dans un livre le nombre de fois qu’ils ont répété « Oum Mane païme oum. » Le grand lama de Lahassa, nommé Geaboung Rimbotche, qui réside dans le monastère de Poutala, est le chef ou souverain pontife de tous les lamas. Irnmédiatement après lui vient le Puntchin Rimbotche de Teschou Loumbou. Ces personnages sont supposés immortels ; lorsque leurs corps se dissolvent, leur esprit prend possession d’une autre demeure. Le troisième en grade est le Lotchawa Rimbotche, que l’on croit régénéré comme les deux autres.

Il y a bien des années que le Lotchawa a fait son apparition à Busahur. Il naquit d’abord à Loumra, vers le tems de l’invasion et du pillage de Teschou Loumbou par les Gourkhalis ; à l’âge de 18 ans il alla à Teschou Loumbou où il mourut. Il reparut ensuite à Schialkhur, il y a trente-cinq ans, fut envoyé à Teschou Loumbou et y mourut encore. Après cela il parut à Nako ; mais il se trouva deux enfans qui présentaient les marques auxquelles on dit qu’on le reconnaît. Ceci avait quelque chose d’extraordinaire, et donna lieu a une correspondance assez active entre Busahur et Teschou Loumbou ; à la fin on décida qu’ils seraient tous deux Lotchawa, mais que l’un aurait le pas sur l’autre. Ils ont maintenant environ dix ans, et résident dans le monastère de Kanoum où on leur enseigne les mystères de leur religion. Puntchin-Rimbotche a déjà envoyé vers eux deux ambassades pour obtenir leur translation à Teschou Loumbou, mais ils ne se rendront pas à son invitation avant six ou huit ans d’ici.

J’ai trouvé ici une grande quantité de gram, et j’ai fait des provisions pour quinze jours. Les denrées se pèsent au moyen d’un instrument semblable à la romaine que l’on appelle pore ; l’usage en est trèscommode, et, autant que j’en puis juger par mes propres observations, il est uniforme et correct. Il y a une autre espèce de balance appelée toul[5], dont on se sert dans les parties basses du Busahur ; elle est construite sur le même principe que le pore, avec cette différence que le poids constant est remplacé dans celle-là par un boulon de fer invariablement situé à l’extrémité du levier, et que c’est le point d’appui qui varie suivant le poids de la chose que l’on doit peser. Le point d’appui est déterminé par la position d’un cordon auquel on suspend cette balance. J’ai observé deux fois le passage au méridien, et j’ai fait voir à beaucoup de gens des étoiles en plein jour. Puti-ram était très-avide de connaissances, et me demanda une fois si les étoiles marchaient véritablement d’occident en orient, comme dans le télescope ; je lui fis voir que cette apparence était illusoire, en dirigeant le télescope sur les objets situés à peu de distance. La latitude de Soungnum est de 31° 45’ environ, et la longitude, déduite de l’immersion du premier satellite de Jupiter observée le 18, est de 78° 27’ 24”, ce qui reporte le lieu à un mille environ à l’est de la position qui lui est assignée sur la carte. Cette observation ne fut cependant pas très-satisfaisante, attendu qu’elle eut lieu en plein jour à 5 h. 15’après midi.

Il y a dans le voisinage de Soungnum une grande quantité d’excellentes pierres à chaux ; je montrai aux habitant la manière de la cuire, procédé dont ils n’avaient aucune idée. Durant mon séjour ici, Puti-ram a voulu que je prisse tous les jours du thé à la tartare ; on le prépare dans une théière d’étain, exactement semblable, pour la forme, à celle dont nous nous servons, et on le remue avec un morceau de bois fendu tel que celui dont on fait usage dans l’Inde pour la préparation du sprine beer. Ce thé me parait fort bon ; il a la saveur d’un potage. Les habitans du pays en boivent toute la journée, et la première chose qu’ils font en voyage après être parvenus au lieu de leur campement, c’est de préparer leur thé.

Un usage singulier appelé le mentike est répandu dans toute l’étendue du Kounawur ; au commencement de septembre tous ceux qui peuvent se remuer quittent leur village et montent sur la plus proche colline. Ils marchent lentement, et font un circuit de plusieurs jours au son des tambours et des trompettes. Ils se livrent ensuite à toutes sortes de divertissemens, font des courses de chevaux, des courses à pied, des tours d’adresse, jouent des farces, et passent le jour à danser, à chanter et à boire.

La route d’ici à Ladak par Schialkhur passe à travers plusieurs chaînes élevées ; cependant elle est fréquentée en tout tems, et les neiges de l’hiver ne la rendent jamais impraticable. J’avais entendu des rapports si effrayans de la rigueur des gelées, que je témoignai un jour le désir de voir comment les habitans se garantissaient du froid ; le lendemain matin Puti-ram se présenta devant moi en habit d’hiver ; le sien consistait en une espèce de redingote faite de peaux de moutons, dont la laine était tournée en dedans et dont le dessus était recouvert de souklat (étoffe de laine très-épaisse, dont on fait des couvertures de lit en Europe) ; il portait un pantalon pareil, et par-dessus ses boites de longs bas de laine terminés par un pied de cuir garni d’une semelle de bois de deux pouces d’épaisseur ; ses gants étaient d’une épaisse flanelle et lui montaient jusqu’au coude. Par-dessus tout cela il avait une couverture de laine autour du corps, une autre sur les épaules, et un châle qui lui enveloppait la tête et la figure. Il me dit que tel était le costume d’un voyageur en hiver, et il ajouta qu’il ne voyageait jamais dans cette saison sans être suivi d’une mule qui portait sa charge de couvertures, et un autre habillement complet pareil au premier ; et que c’était là tout ce qu’il lui fallait pour la nuit, lorsqu’il était obligé de coucher sur la neige.

Les habitans de Soungnum parlent une langue toute différente du Kounowari et des dialectes tartares ; les infinitifs des verbes se terminent en pung et bung, et à mon arrivée je n’en comprenais pas un mot. J’ai rassemblé près de 1000 mots de la langue appelée thoburskid et autant du tartare et du miltchin ; je vous l’enverrai à mon retour ; autant que je puis le savoir, il n’y a pas moins de cinq idiomes distincts en usage dans le Kounowari. Ces divers dialectes ont beaucoup de mots communs ; mais ils diffèrent surtout par les désinences des substantifs et des verbes.

Un grand nombre d’habitans de Schouong vont faire le commerce à Ladak, Garou et Roudok. Ils exportent les produits de la plaine, , tels que sabres, sucre, tabac, draps, indiennes, indigo, cuivre, étain, papier, fer, grains, épices ; etc., et prennent en retour des marchandises dont les principaux articles sont : le sel, la laine, la poudre d’or, le thé, le borax et la laine à châles. Le sel et le borax se tirent des lacs qui sont nombreux dans la Tartarie chinoise et dans le pays de Ladak. La laine appelée beangi est longue et très-fine ; on fait paître les moutons dans de hautes prairies situées près de Garou et à l’est de cet endroit. La laine à châles appellée lena est bien connue ; elle est fournie par des chèvres du même pays.

Garou ressemble à un camp couvert de tentes noires, et n’est habité que pendant huit mois de l’année. En hiver les Tartares se retirent à Tourhigang sur le bord de l’Ikhung ou de l’Igung~Khampo. La plus grande quantité de sel se tire du voisinage de Koutho ou Roudok, ville populeuse située sur la rive droite de l’Indus, et contenant plus de 300 familles. Les principaux lacs salés qu’on y trouve sont Gok, Dungtcham, Zhangtchaka, Midoumtchaka et Tchaktchaka. Le borax se trouve aussi dans le lac Tchalletchaka près de Roudok, et dans beaucoup d’autres lieux voisins de Garou, de Mapang et de Lek. Toutes les rivières sont riches en poudre d’or ; on l’obtient en lavant le sable dans un courant, et en l’agitant jusqu’à ce que les parties les plus légères s’élèvent et soient emportées. On fait sécher le résidu, et l’or, qui est quelquefois en grains assez fins, pour que l’œil ne puisse le distinguer du sable, est séparé au moyen du mercure ; on traite ensuite l’amalgame par un feu assez vif pour volatiliser le mercure. L’or se trouve aussi dans la terre à Dango-Boukpa, à douze journées au sud-ouest de Mapang ; on a découvert dernièrement une nouvelle mine qui le fournit en assez gros morceaux, entre le lac Goungeou et Mansourawar. Mais cette mine a été sur-le-champ fermée, par un ordre venu de Lahassa. On apporte le thé d’un pays situé & une grande distance à l’est de Garou ; mais je n’ai pu savoir le nom du lieu ou il croît. Le soufre se trouve dans le Ladak à Kolok, à Dimahog et à Neouma. Quelques-uns de ces noms se trouvent probablement sur la carte.

Je suis tout prêt à traverser la haute chaîne de montagnes qui bordent le Ladak et je dois partir demain. Ma prochaine lettre sera datée de Manes, village sur la frontière.

Au Camp de Sougnum, 25 août 1821.

(Extrait du Journal de Calcutta.)

  1. Ce sont les noms des mois indiens qui répondent à peu près à nos mois d’octobre et de janvier.
  2. Le mois d’avril.
  3. Mani, sorte de cylindres mystiques, de différentes grandeurs ; il y en a de portatifs, d’autres sont fixes à demeure. Voyez la figure, pl. III, p. 508 de l’Alphabetum tibetanum de Georgi. N. d. R.
  4. Chostin ou encore tchog-din, sorte d’autel ou de tabernacle, formé de cinq lames d’or. Georgi, Alphab. tibet., p. 248. N. d. R.
  5. Toula signifie balance dans le sanskrit et dans tous les dialectes modernes de l’Inde, ainsi que dans le persan. N. d. R.