Description de l’Égypte (2nde édition)/Tome 1/Chapitre V/Paragraphe 3

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§. III. De la disposition du grand temple.

La disposition du temple, malgré son étendue et ses distributions, n’a cependant rien de compliqué : le plan est simple, parce que la symétrie en est parfaite, et que la succession des parties est bien ordonnée.

Il faut se figurer un sanctuaire entouré de corridors et précédé par deux salles et deux portiques : voilà le temple. Toute cette masse est environnée d’une enceinte générale, au bout de laquelle est une porte comprise entre deux grandes masses pyramidales. Entre cette porte et celle du portique, il existe ainsi un grand espace vide dont on a fait un péristyle, en plaçant des colonnes tout autour. Ces deux grandes parties, renfermées l’une dans l’autre, savoir, le temple et l’enceinte, sont de même figure, et en forme de T ; c’est-à-dire que le portique dépasse le temple en largeur, de la même façon que la grande façade dépasse l’enceinte : leurs longueurs sont à peu près dans le rapport de 1 à 2.

Il résulte de cette disposition de l’enceinte et de la façade du portique, que la cour est environnée de colonnes sur les quatre côtés : la façade du portique en a six, qui sont les plus grandes ; le côté opposé, dix, et les deux parties latérales, douze ; en tout trente-huit, à cause des colonnes des angles, qui sont communes à deux rangées : ces colonnades forment une galerie couverte, fort spacieuse, et continue hormis à l’entrée[1]. De pareilles promenades étaient indispensables dans un climat brûlant ; et ce qui nous paraît uniquement destiné à flatter l’oeil par la richesse des formes et des proportions, n'était pour les Égyptiens qu’une condition remplie : mais quel temps, quel art n’avait-il pas fallu pour combiner des plans si heureusement, que nous doutions aujourd’hui si l’artiste n’a songé qu’à un but d’utilité, ou s’il n’a eu en vue que la magnificence de l’architecture ?

Ce qu’il faut remarquer dans cette cour et dans cette galerie, c’est que chaque colonne, en allant vers le portique, a sa base plus élevée que la précédente. Ainsi tout cet espace, qui a près de quarante-trois mètres de largeur[2], est divisé en douze degrés aussi larges que l’entrecolonnement, c’est-à-dire de quatre mètres ou douze pieds, sans avoir plus de quatre pouces et demi de haut ; le dernier de ces degrés reçoit le portique et sert de parvis au temple[3].

Quoi de plus grand en architecture que ce majestueux perron ! On chercherait vainement quelque chose de semblable, soit chez les Grecs, soit chez les Romains, qui, bien plus que les premiers, ont sacrifié à la magnificence. Pour apprécier le mérite de cette disposition, il faut se reporter vers les temps anciens, et se représenter une des imposantes cérémonies que nous décrit le père de l’histoire. Voici le moment où le fleuve, ayant quitté son lit, va inonder l’Égypte : c’est la fête du Nil[4]. Le prince, suivi des prêtres du collége et des principaux personnages, tous richement vêtus, va rendre aux dieux des actions de grâces : déjà il a touché le seuil du portique ; une foule d'initiés occupent les degrés inférieurs ; les guerriers les suivent, et le peuple remplit le reste du péristyle. Maintenant, qu’on se figure, sur ces larges degrés, cette immense procession s’avançant lentement, dans un ordre parfait, et dans un silence profond, qui n’est interrompu que par la mélodie des hymnes sacrées et par les accords des instrumens. Cette multitude, partagée ainsi régulièrement et distribuée en douze étages, ne devait-elle pas donner au tableau un effet magique, en permettant à tous les spectateurs de l’embrasser d’un coup d’œil ?

Avant de quitter cette cour et d’entrer dans le temple, jetons un dernier regard sur la porte qui la précède. Cette porte était garnie de deux battants ; on voir encore les entailles des gonds qui devaient les soutenir. Qu’on imagine deux portes battantes qui n’avaient pas moins de seize mètres de haut chacune[5], sur près de trois mètres et demi de largeur[6]. Pourquoi faut-il qu’il ne reste aucune parcelle de ces portes colossales ? Étaient-elles de métal ou de bois ? c’est ce qu’on ignore. Les deux renfoncement pratiqués au milieu de l’épaisseur de la construction servaient à les recevoir ; car la longueur de ces renfoncement est parfaitement égale à la moitié de leur distance, à l’épaisseur près nécessaire aux tourillons[7]. Dans d’autres portes, il n’y avait qu’un seul battant ; et dans ce dernier cas, j’ai fait l’observation analogue, c’est-à-dire que la longueur des deux renfoncemens est précisément égale à leur distance. Tel est le soin qu’offrent partout les constructions égyptiennes.

Cette porte a de haut trois fois sa largeur. Avec une largeur moindre, une pareille proportion serait beaucoup trop grêle et insupportable à la vue, et l’on serait moins tenté ici de reprocher aux Égyptiens le manque d’élégance que le défaut contraire ; mais les règles communes ne sont pas applicables à de très-grandes dimensions ; ce n’est plus alors ces règles qu’il faut consulter, c’est la perspective. Les Égyptiens savaient que l’œil ne juge que par des rapports, et qu’en donnant à cette porte, déjà si élevée, une largeur trois fois moindre que la hauteur, celle-ci en semblerait plus grande ; et en effet, bien que la porte ait environ seize mètres[8], une illusion d’optique la fait paraître plus haute[9]. Ce qui concourt beaucoup à cet effet, c’est la galerie placée au-devant, et dont le couronnement n’atteint qu’aux trois quarts du pied-droit. La très-haute corniche qui surmonte la porte, y contribue encore, et aussi l’écartement des deux massifs supérieurs, qui est bien plus grand que la porte n’est large. Tel est l’effet combiné de cette succession de parties et de leurs savantes proportions, qui se balancent toutes parfaitement, et qui concourent à un effet unique, celui d'imprimer à cette première entrée le caractère de la grandeur[10].

La hauteur du premier portique, depuis le seuil jusqu’au listel de la corniche, est de près de seize mètres[11]. C’est précisément la même que celle de la porte dont je viens de parler. Son entrée est moins large que celle de cette même porte, et l’entrée du second portique l’est encore moins. Les épaisseurs des murs diminuent de même successivement : il en est ainsi des colonnes, et par conséquent des hauteurs des salles. Enfin les trois portes qui suivent le second portique diminuent aussi de plus en plus de hauteur : la dernière, qui est la sixième, introduit dans le sanctuaire, qui intérieurement, a dix mètres environ[12] sur cinq mètres de large[13].

Deux circonstances sont remarquables dans ce sanctuaire : l’une est que sa direction est en sens contraire de toutes les pièces qui précèdent, c’est-à-dire que sa longueur est dans le sens de l’axe ; l’autre, c’est qu’il est isolé de toutes parts, au moyen de plusieurs corridors, dont le premier est fort étroit. À cet isolement parfait il faut ajouter la grande épaisseur des murs. Ainsi le sanctuaire était garanti de l’approche des profanes, d’un côté, par six portes de suite, et, sur les trois autres côtés, par quatre murailles, en y comprenant la grande enceinte. L’obscurité graduelle des pièces qui le précèdent était à peu près complète dans cet asile des mystères, sauf les jours du plafond, qui sans doute s’ouvraient et se fermaient à volonté[14].

Je ne m’arrête pas à décrire les salles, les corridors et les couloirs du temple, dont plusieurs ont deux étages ; un coup d’oeil sur la planche les fera mieux connaître. L’escalier que l’on voit au bout du temple, à droite, servait à monter sur la plate-forme. Je renvoie de même à l’atlas pour la disposition des deux portiques : les colonnes du premier ont plus de deux mètres[15] à la base, ainsi que je l’ai dit ; les autres ont un mètre et demi[16] : celles de la cour n’ont qu’environ un décimètre de moins[17]. Les deux portiques ont cela de commun, que les entre-colonnemens du milieu sont plus larges que les autres[18] : cette différence donne plus de variété, plus de mouvement au jeu des colonnes, que ne feraient des entre-colonnemens tous égaux : il en résulte que les dix-huit colonnes du premier portique se partagent en deux groupes carrés, qui sont plus distincts, et en plaisent davantage à la vue.

Ce qui s’offre d’assez remarquable dans cette disposition, c’est sa conformité avec celle qu’un ancien auteur nous a transmise, comme propre aux temples d’Égypte. Voici en abrégé la description que Strabon donne de ces temples dans le dix-septième livre de sa Géographie :

« Après le dromos, on trouve un grand propylon suivi de deux autres ; ensuite le naos, précédé d’un grand et magnifique pronaos ; puis le sêcos, qui a peu d’étendue. De chaque côté du pronaos, il y a des ailes. En avant sont deux murs inclinés, aussi hauts que le temple : leur distance initiale excuse un peu la largeur de ce dernier, et ils se prolongent ensuite, de cinquante à soixante coudées[19]. » Si l’on excepte le dromos et les deux portes qui ont disparu, ou qu’on n’avait pas encore exécutés[20], il est facile de reconnaître la justesse de cette description générale appliquée au temple actuel : le plan d’Edfoû à la main, Strabon ne l’eût pas fait autrement. Je crois qu’il faut entendre par propylon l’ensemble de la cour et de la grande porte avec ses deux massifs. En effet l’expression de grand propylon (πρόπυλον μέγα) ne peut signifier que la porte antérieure, l’entrée principale, d’après l’étymologie du mot.

Ce sens est conforme à la disposition des célèbres propylées d’Athènes, dont Strabon ne pouvait mieux faire que d’emprunter le nom, n’en ayant pas pour exprimer ces entrées pyramidales, suivies de longues colonnades, et qui sont propres à l’Égypte. Les propylées, sans les comparer avec celles-ci, étaient également des constructions antérieures : c'était une porte avec une avenue de colonnes et de bâtimens, en un mot une première entrée qui conduisait à la citadelle ; les grands paliers qu’on y voit ont peut-être aussi quelque analogie avec ces montées successives de colonne en colonne, que j’ai décrites à Edfoû. Il faut donc reconnaître ici le propylon de Strabon. Le naos est le temple proprement dit, qui succède à la cour[21] ; le pronaos est le portique de dix-huit colonnes ; le sêcos est le sanctuaire qui est au bout du temple, et qui est relativement de petite dimension, comme le dit notre auteur. Les ailes sont les corridors placés à droite et à gauche du temple. Les Grecs décoraient ces ailes de colonnes ; les Égyptiens l’ont fait aussi fréquemment, mais dans un autre genre de temple que celui-ci[22].

Enfin, qui ne reconnaîtra dans ces deux murs inclinés de Strabon les deux massifs de l’entrée ? Il se trouve à Edfoû que la hauteur de ces massifs, prise au-dessus de la porte, est effectivement égale à celle qu’a le temple, après le premier portique : leur distance supérieure est plus grande de trois mètres environ que le sanctuaire n’est large ; ce qui est encore conforme au passage de notre auteur[23]. Enfin, si l’on en prolonge les cordons depuis le haut de la porte jusqu’en bas, on trouve une longueur d’un peu plus de vingt-trois mètres ; ce qui répond à cinquante coudées[24], comme Strabon l’indique.

Ainsi nous tenons de la main même des anciens la description d’un temple d’Égypte, et le temple d’Edfoû nous la retrace avec ses principales circonstances. Tous les temples un peu grands nous auraient fourni un résultat analogue ; mais l’exemple d’Edfoû a l’avantage de la précision des mesures et de l’ensemble du plan, surtout à cause des galeries qui ont disparu ailleurs, où qui ne sont pas si bien conservées. Un rapprochement aussi remarquable mériterait plus de développement et des recherches plus approfondies : mais il faut réserver une place pour un pareil trait de ressemblance, que me fournit un auteur non moins grave que Strabon.

Diodore de Sicile a décrit avec soin le monument d’Osymandyas à Thèbes : on sait que cet édifice est encore en grande partie debout, et que l’on peut, Diodore à la main, le parcourir sans autre guide. Il n’est pas de mon sujet de faire voir cette conformité de l’édifice avec la description ; elle sera démontrée rigoureusement ailleurs<ref>Voyez la Descript. de Thèbes, par MM. Jollois et Devilliers : je me bornerai à citer les noms qu’a employés cet ancien auteur, pour désigner les mêmes parties de l’édifice que je viens d’examiner à Edfoû ; savoir, la cour et la porte pyramidale.

« On trouve d’abord un pylôn (πυλὼν) long de deux plèthres et haut de quarante-cinq coudées ; ensuite un péristyle de quatre plèthres, environné de colonnes portant des figures de seize coudées ; puis un autre pylôn semblable au premier, et un autre péristyle. »

Il est manifeste, premièrement, que le mot de pylôn exprime ici la grande entrée, c’est-à-dire les deux massifs comprenant une porte au milieu ; secondement, que le péristyle est la cour garnie de colonnes : c’est exactement ce que signifie peristylion (περιστύλιον), qui veut dire un lieu ceint de colonnes de toutes parts, comme est la cour d’Edfoû, ainsi que les autres cours semblables ; cela est tellement sensible à l’inspection des lieux, que toute discussion est, pour ainsi dire, superflue. Si l’on entendait autrement ces deux mots, la description de Diodore, qui est si exacte, deviendrait absolument inintelligible ; c’est ce qui est arrivé quand les traducteurs ont rendu πυλὼν par atrium, faute de connaître les lieux dont ils parlaient.

Ce mot, fort peu commun chez les auteurs, a été choisi par l’historien pour peindre une construction absolument étrangère aux Grecs : il n’eût pas trouvé dans sa langue de mot propre à exprimer ces portes colossales, et il a choisi, au lieu de πύλη, celui de πυλὼν, qui en est formé, et qui est un augmentatif ; c’est à peu près comme nous avons fait du pot porte le mot de portail, pour désigner la grande entrée d'une église.

On trouve dans Aristote le même mot de πυλὼν, et il y est employé au même objet ; car c’est en parlant des palais de Persépolis : or, ces monumens de la Perse étaient, comme ceux d’Égypte, précédés par des portes gigantesques[25]. Ces deux pays sont les seuls où l’on en trouve de pareilles, et la Perse est aussi le seul qui offre dans ses monumens quelque analogie avec ceux des bords du Nil[26].

Si l'on doutait de la justesse de l’application que je viens de faire du mot πυλὼν, il suffirait d’examiner les mesures que donne Diodore. En effet, la façade de l’édifice a soixante-quatre mètres environ de longueur, ce qui fait, en nombre rond, deux plèthres ; et la hauteur répond à quarante-cinq coudées[27]. Quant au péristyle, on le trouve, sur deux côtés, composé de colonnes, et sur les deux autres, de piliers décorés de figures dont la hauteur répond encore à seize coudées.

Dans la version grecque de la Bible, j’ai vu aussi le mot de πυλὼν employé assez fréquemment et dans la même acception que je lui donne ici[28]. Enfin, Clément d’Alexandrie s’en sert également. Il est, je pense, impossible, après ces rapprochemens, de révoquer en doute le sens de πυλὼν ; et je crois que l’avantage d'indiquer par une seule expression, puisée dans de bonnes autorités, ce que l’on ne saurait exprimer que par plusieurs mots, doit engager à adopter cette expression et à la franciser : on n’a donc pas fait difficulté de consacrer dans les planches le mot de pylône, pour désigner l’ensemble des deux masses pyramidales et de la porte comprise entre elles ; à l’avenir, je n’en emploierai pas d’autre.

Si l’on rapproche maintenant ce résultat de celui que j’ai tiré de Strabon, l’on sera fondé à donner le nom de pylône à la grande entrée, celui de péristyle à la cour garnie de colonnes, et enfin à l’ensemble du pylône et du péristyle celui de propylon ou profilée : une autorité irrécusable a d’ailleurs consacré ce dernier nom ; ce sont des inscriptions grecques, tracées sur plusieurs portes d’Égypte, et contenant le nom de πρόπυλον[29].

  1. L’entre-colonnement est d'un diamètre et cinq sixièmes.
  2. Cent trente-deux pieds.
  3. Voyez pl. 53 et 54. La différence de niveau qu’on a trouvée entre le sol de la grande entrée et le seuil du portique a motivé ces degrés successifs représentés dans les planches, et dont on a d’ailleurs un exemple à Thèbes.
  4. Voyez Herod. Hist. l. ii ; Heliod. Æthiop. l. ix, etc.
  5. Cinquante pieds environ.
  6. Dix pieds et demi.
  7. Voyez pl. 50, fig. 1, au point ii.
  8. Près de cinquante pieds.
  9. Voyez pl. 61.
  10. Ces portes d’entrée sont les seules dans les monumens d’Égypte qui aient une hauteur relative aussi grande et une corniche aussi élevée ; ordinairement les portes n’ont de haut que deux fois la largeur.
  11. Cinquante pieds environ.
  12. Trente-un pieds.
  13. Quinze pieds et demi.
  14. Je suis forcé de supprimer ici toute espèce de détails sur ces sanctuaires égyptiens, dont la disposition est propre à piquer la curiosité. Ces détails seront mieux placés ailleurs.
  15. Six pieds.
  16. Quatre pieds et demi.
  17. Quatre pouces.
  18. L’entre-colonnement est d’un diamètre et trois cinquièmes dans le premier portique, et d’un diamètre et demi dans le second.
  19. La version de Xylander et les autres sont également défectueuses. Pour entendre parfaitement les descriptions des anciens, il faudrait avoir vu les monumens qu’ils décrivent. Il me semble qu’on s’est trompé surtout dans la traduction de ces, ἔστι δὲ ἰσοῦψη τῷ ναῷ τείχη δύο. En effet, ταῦτα ne se rapporte pas au mot πτερὰ qui précède : ce n’est pas ici un pronom, mais un adverbe, qui veut dire proinde ; et ces mots appartiennent à une autre phrase. Ce qui prouve bien qu’il ne faut pas entendre par les deux murs (τέιχη δύο) les mêmes parties que celles nommées πτερὰ, mais bien les deux grands massifs, c’est qu’on voit plus bas que ces deux murs (τοῖχοι οὖτοι) sont chargés d’images colossales ; ce qui ne peut s’entendre que des grandes figures sculptées sur ces massifs. Au surplus, le commentateurs font plusieurs corrections à ce passage, et l’interprètent diversement.
  20. On trouve à Thèbes les avenues de sphinx du dromos et les deux propylon qui manquent à Edfoû.
  21. Voyez l’explication de la pl. 50
  22. Voyez le petit temple d’Edfoû, pl. 62. On peut en voir d’autres exemples ; entre autres, pl. 20, 35, 38, 71 et 94.
  23. Il faut entendre par les mots de Strabon τοῦ ναὼ le sanctuaire du temple. La distance des deux massifs est prise ici au niveau du cordon supérieur.
  24. Voyez le Mém. sur le système métrique des anciens Égyptiens.
  25. Voyez les Voyages de Tavernier, le Bruyn, Niebuhr, etc.
  26. On ne veut pas ici comparer les systèmes d’architecture de ces deux peuples, car leur ressemblance est à peu près comme celle d’une caricature avec un tableau, du moins autant qu’on peut en juger par les gravures que nous possédons des antiquités de Tchelminar.
  27. Voyez le Mém. sur le système métrique, etc.
  28. Voyez Exod. c. xxvi, v. 36 ; ibid. c. xxix, v. 32 ; Levit. c. viii, v. 31 ; Act. Apost. c. xii, v. 13, et c. xiv, v. 12, etc. Dans ce dernier passage on trouve τὴν θύραν τοῦ πυλῶνος. Le mot de θύρα, porte, est donc distinct de celui de πυλὼν, qui veut dire ainsi, la construction dans laquelle la porte est percée.
  29. Voyez le Mémoire sur les inscriptions recueillies en Égypte.