Charité (rue de la).
Le domaine national aliéna, les 4 floréal, 27 messidor an V, et 21 thermidor an VI, trois propriétés provenant de la fabrique Saint-Laurent.
Dans les contrats de vente, l’obligation suivante fut imposée à chaque acquéreur : « Il sera tenu de fournir quand il en sera requis, et ce, sans indemnité, le terrain nécessaire pour l’ouverture d’une nouvelle rue. »
Le domaine national vendit également le 28 germinal an V, l’église, bâtiments et filature que possédaient les Filles de la Charité. Le contrat d’aliénation renfermait la clause suivante : « L’acquéreur sera tenu de supporter le percement de la nouvelle rue qui, partant de celle Saint-Laurent, ira aboutir à la demi-portion circulaire formant la nouvelle place projetée au-devant du portail de l’église. » Le plan approuvé par un arrêté du directoire exécutif, du 3 frimaire an VI, fixa la largeur de cette voie publique à 10 m. Sa dénomination rappelle le couvent des Filles de la Charité dont cette rue occupe une petite partie de l’emplacement.