Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Vivienne (rue)

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Vivienne (rue).

Commence à la rue Neuve-des-Petits-Champs, nos 6 et 8 ; finit au boulevart Montmartre, nos 9 et 11. Le dernier impair est 57 ; le dernier pair, 48. Sa longueur est de 612 m. — Les numéros impairs et les pairs de 26 à la fin, 2e arrondissement, quartier Feydeau ; de 2 à 24, 3e arrondissement, quartier du Mail.

1re Partie comprise entre les rues Neuve-des-Petits-Champs et des Filles-Saint-Thomas. Tous les plans qui représentent Paris au XVIe siècle, l’indiquent sous le nom de Vivien, qu’elle doit à une riche famille qui fit construire les premières maisons de cette rue. En 1554, René Vivien était seigneur du fief de la Grange-Batelière. Au milieu du XVIIe siècle, la rue Vivien aboutissait à celle Feydeau. Cette partie qui commençait à la rue des Filles-Saint-Thomas, fut supprimée pour l’agrandissement de la communauté religieuse dont nous avons parlé à l’article de la Bourse. — En vertu d’une décision ministérielle du 3 ventôse an X, signée Chaptal, la largeur de la rue Vivienne a été fixée à 10 m. Les constructions riveraines sont soumises à un léger redressement.

2e Partie comprise entre les rues des Filles-Saint-Thomas et Feydeau. — Elle a été formée presqu’entièrement sur les terrains du couvent des Filles-Saint-Thomas. — Une décision ministérielle du 15 février 1809, signée Cretet, et une ordonnance royale du 16 juin 1824, ont déterminé l’alignement de cette partie. Les propriétés riveraines sont alignées.

3e Partie depuis la rue Feydeau jusqu’au boulevart. — Une décision ministérielle du 15 février 1809, signée Crelet, prescrivit le prolongement de la rue Vivienne sur une largeur de 10 m. Ce projet ne fut point alors exécuté. Repris en 1824, il donna lieu à une ordonnance royale du 16 juin qui porta la largeur de ce prolongement à 12 m. Une autre ordonnance du 17 janvier 1830, porte ce qui suit : « Le préfet du département de la Seine est autorisé à accepter, aux conditions stipulées dans la délibération du conseil municipal du 13 novembre 1829, l’offre faite par le sieur Achille Pène, propriétaire, de se charger moyennant la somme de un million, d’exécuter le prolongement de la rue Vivienne, depuis la rue Feydeau jusqu’au boulevart Montmartre, etc. » — Cette dernière ordonnance a reçu immédiatement son exécution. Les propriétés riveraines sont alignées. — Égout entre les rues des Filles-Saint-Thomas et Saint-Marc. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).