Dictionnaire de théologie catholique/JOSUÉ IV. La personne et l'oeuvre de Josué

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Dictionnaire de théologie catholique
Letouzey et Ané (Tome 8.2 : JOACHIM DE FLORE - LATRIEp. 80-82).

ccntes nous montrent ces villes édifiées, en partie du moins par Ramsès II, Pithom soit à Tell Artabi, soit à Tell-el-Maskhouta, Ramsès à la grande et belle résidence royale de l’i-Ramessé. vers l’embouchure du Nil pélusiaque. Et pour tous ces sites, il est fait mention de temples et de magasins. La résidence pharaonique de Pi-Ramessé établit une harmonie remarquable avec la Rible. Les scènes de la vie de Moïse y trouvent un cadre à souhait. Petit enfant, il est exposé sur les eaux du Nil, du Shihor qui arrose le pays habité par les Hébreux et baigne les murs de Pi-Ramessé. La fille du Pharaon qui a son palais dans cette ville, descend aux bords du fleuve. L’enfant est sauvé, il grandit à la cour. A quarante ans, âge des décisions, il sort pour aller visiter ses frères. Il est témoin de leurs humiliations et de leurs souffrances. C’est le point de départ de sa vocation. Le long règne de Ramsès II (66 ans) s’accorde avec les 40 ans du séjour du libérateur au Sinaï. Il faut attendre que disparaisse ce monarque ombrageux et autoritaire, cet impitoyable persécuteur du peuple de Dieu. Dès que l’obstacle est ôté, Moïse, armé de la force de Jahvé, revient à Pi-Ramessé et c’est avec le débonnaire et indécis Ménephtah qu’il entreprend ces longs pourparlers si bien décrits dans l’Exode. Sur’les bords du fleuve, il accomplit ces merveilles qu’on a appelées les plaies d’Egypte. Quand enfin, il a eu gain de cause, c’est de là, de Ramsès (Pi-Ramessé), qu’il part avec la masse du peuple pour la mer Rouge et le Sinaï. » A. Mallon, op. cit., p. 182. Si elle n’entraîne pas absolument la conviction, cette argumentation ne laisse pas d’être séduisante.

Quelle est donc, à l’époque qui serait ainsi celle de la conquête, premières années du xu° siècle, la situation au pays de Canaan. Par ce mot tout d’abord, on désigne communément la terre promise aux Patriarches et à leurs descendants ; c’est la région située à l’Ouest du Jourdain ou la Cisjordane, qui du Nord au Sud va de Dan à Rersahée, Jud., xx, 1 ; I Reg., iii, 20, ou encore, mais avec des limites un peu différentes, de l’entrée de Hamath jusqu’au torrent d’Egypte. III Reg., viii, 65. Cf. van Kasteren, La frontière septentrionale de la Terre promise, dans Revue biblique, 1895, p. 23-3(i ; Lagrange, A la recherche des sites bibliques, dans Conférences de Saint-Êtienne, 19101911, p. 3-56.

Un nom générique désigne les habitants de cette région : les Cananéens ; mais en fait, nombreux sont les peuples de Canaan ; selon Jos., iii, 10 ; xxiv, 11, il y en a sept, outre les Cananéens ce sont les Hétéens ou Hittites, les Hévéens ou Hivvites.les Phérézéens ou Perizzites, les Gergéseens, les Amorrhéens et les Jébuséens ; la liste de la Genèse, xv, 19-21 en compte dix. Sur l’origine de ces peuples et leur répartition dans le pays cf. J. Touzard, art. Moïse et Josué, dans Dictionnaire apologétique, t. iii, col. 767-774 ; Guthe, Kanuaniter, dans Realencyclopœdie, t. ix, p. 737 sq. De ces peuples, endettés en groupes plus nombreux encore, témoins les trente et un rois vaincus par le chef Israélite, Jos., xiii, 1-24, les plus importants sont les Amorrhéens et les Cananéens, les premiers jadis solidement établis dans la montagne des deux côtés du Jourdain, les seconds, maîtres de la plaine et des régions fertiles où pendant longtemps ils pourront tenir tête aux nouveaux envahisseurs du pays. Si les Philistins ne figurent pas dans le Pentateuque, sur les listes de peuples à conquérir, Josué les mentionne parmi ceux qui restent à chasser, xiii, 2, 3. Cf. Jud., m, 3. Le danger qu’ils firent courir à Israël à la fin « le la période des Juges montre le bien-fondé de l’ordre alors donné dont l’exécution toutefois tarda quelque peu. Sur l’origine des Philistins et leur installation en Canaan cf. Lagrange, Le livre des Juges, p. 262268 : Lcr Crète ancienne, p. 113etsq. ; R. A. S. Macalister The Philistines, thcir Hislonj and their Civilisation, 1914. Notons encore avec le livre de Josué quelques groupements, derniers vestiges des premiers habitants du pays, les Rephaïm, Jos., xii, 4 ; xiii, 12 ; xvii, 15, les Enaqim ou Anaqim, Jos., xi, 21, 22 ; xiv, 12, 15 ; xv, 14, dont la haute taille avait fortement impressionné les espions envoyés par Moïse, Num., xiii, 34 ; déjà dépossédés en grande partie par les Cananéens, ils le seront bientôt tout à fait par les Hébreux. Des Moabites enfin et des Ammonites, apparentés à Israël, il n’est question qu’au sujet de l’établissement de quelques tribus à l’Est du Jourdain.

A ces peuples nombreux, à ces royaumes plus nombreux encore, il manque, pour s’opposer à l’invasion qui les menace, la cohésion ; elle pourrait leur venir ou de l’un de leurs rois plus puissant ou de l’Egypte leur suzeraine ; elle ne viendra ni d’un côté ni de l’autre ; les coalitions des rois du Midi, Jos., x et des rois du Nord, Jos., xi ne révèlent ni un chef unique, ni une action commune, tandis que l’Egypte trop lointaine semble se désintéresser d’une lutte où sa suzeraineté ne lui paraît pas engagée. La situation telle qu’elle se dégage des lettres de Tell-el-Amarna, encore que remontant au xiv c siècle, reflète bien, elle aussi, ce morcellement politique et l’absence d’une autorité capable d’y porter remède. Aussi malgré la vaillance des guerriers cananéens, le peuple d’Israël, fort de l’union de ses tribus et de l’autorité de son chef, plus fort encore du secours de son Dieu va pouvoir réaliser les antiques promesses.

Après le séjour au désert et particulièrement à l’oasis de Cadès où la vie nationale et religieuse avait pris son premier essor grâce à l’adaptation nécessaire de la législation sinaïtique, après l’échec des tentatives de pénétration par le Sud de la Palestine et l’établissement en Transjordane de Ruben, de Gad et de la demi-tribu de Manassé, les enfants d’Israël dans leur ensemble (contrairement aux théories de Winckler, Stade, Wellhausen, Erbt) franchissent le Jourdain sous la conduite de Josué et entreprennent la conquête du pays.

Celle-ci se fit en deux étapes bien différentes et pour la durée et pour la manière. Au début, une action commune assura d’importants succès, la prise de Jéricho et celle de Haï, la victoire de Gabaon sur les rois du Midi et celle des eaux de Mérom sur les rois du Nord. Mais ces triomphes, ainsi qu’il apparaît dans l’histoire subséquente, ne firent que préparer l’occupation qui sera la tâche des différentes tribus. Commencée sans doute à Galgala, poursuivie à Silo et susceptible de remaniements, la répartition du territoire indiquera à chacune d’elles vers quelle région elle devra diriger ses efforts en vue d’une installation durable. C’est ainsi que Juda, secondé par Siméon et ses alliés Qénites, avait dès la bataille de Gabaon, entrepris l’occupation du sud de Canaan dont les places fortes échappèrent en partie à son pouvoir ; c’est ainsi encore qu’Éphraïm et Manassé occupèrent de bonne heure une portion considérable du pays vers le Nord, mais là non plus le succès ne fut pas complet, Gézer demeurant aux mains des Cananéens ; des situations analogues se reproduisent pour les autres tribus (cf. le livre des Juges). Si Josué a préparé, rendu possible la conquête, il ne l’a pas réalisée jusqu’au bout ; ce sera l’œuvre de la période des Juges et des Rois. A la fin de sa carrière, en effet, il restait un grand pays à conquérir. Jos., xiii, 1.

Continuateur de Moïse, Josué ne le fut pas seulement de son œuvre nationale mais aussi de son œuvre religieuse. L’auteur du livre signale à différentes reprises les interventions de Josué dans la vie religieuse de son peuple ; sans doute bon nombre de textes où se révèle cette activité du vainqueur de Canaan relèvent d’après les critiques des éléments qu’ils tiennent pour les plus récents, c’est-à-dire de la rédaction deutéronomiste et de l’écrit sacerdotal, mais indépendamment de l’autorité de ces parties elles-mêmes du livre, il y a lieu de remarquer qu’il ne manque pas, dans les passages mêmes attribués au Jahviste ou à l’Élohiste de témoignages de l’action religieuse de Josué. Telles sont, par exemple, les différentes prescriptions relatives à l’arche, iii, 5-6 ; iv, 5 (JE), la circoncision des enfants d’Israël pour enlever l’opprobre d’Egypte, v, 9 (JE), l’érection d’un autel au mont Hébal, viii, 30-31 (E) ; tel encore le rappel des bienfaits de Jahvé envers son peuple pour l’exhorter à la fidélité et l’ordre pressant de servir le Dieu qui lui a livré ses ennemis, xxiv, 1-12, 14-30 (JE).

Il ne pouvait d’ailleurs en être autrement, Josué savait trop bien, que, même au point de vue national, la religion était le lien puissant qui maintiendrait l’union entre les tribus dispersées, et serait la seule sauvegarde efficace contre l’influence cananéenne aussi redoutable pour l’avenir politique de son peuple que pour son avenir religieux. La tradition juive n’a pas exagéré dans le souvenir, fait d’admiration et de reconnaissance, qu’elle a gardé du héros de la conquête : « Il fut vaillant à la guerre, dit l’auteur de l’Ecclésiastique, Josué fils de Noun, qui succéda à Moïse dans la dignité de prophète, et qui, vérifiant son nom, se montra grand dans la délivrance des élus du Seigneur, pour châtier les ennemis soulevés. » Eccli., xlvi, 1. Hommage auquel la tradition chrétienne a encore ajouté en faisant de Josué, à cause de son nom et de ses mérites, une des figures du Christ. Cf. supra. — Sur le tombeau de Josué, cf. Séjourné, dans Revue biblique, 1893, p. 608-628.

I. Principaux commentateurs.

— 1° Catholiques.

— Origène, Seleela in Jesum Nave ; Homilix in librum Jesu Nave, P. G., t. xii, col. 819-948 ; S.Éphrem, In Josue, Opéra syriaca, Rome, 1757, t. i, p. 292-307 ; Théodoret, Quæstiones in Josuam, P. G., t. lxxx, col. 457-486 ; Procope de Gaza, Comment, in Josue^P. G., t. lxxxvii, col. 991-1042 ; S. Augustin, Loeutiones in Heptateuehum, vi, P. L., t. xxxiv, col. 537-542 ; Quæstiones in Heptateuehum, vi, P. L., t. xxxiv, col. 775-792 ; S. Isidore de Séville, Quæstiones in librum Josue, P. L., t. Lxxxiii, col. 371-380 ; Raban Maur, Comment, in librum Josue, P. L., t. cviii, col. 999-1108 ; Rupert, In librum Josue, P. L., t. clxvii, col. 999-1024 ; Hugues de Saint-Cher, Postilla, Venise, 1754, t. i ; Nicolas de Lyre, Postilla, Venise, 1588, t. h ; Denys le Chartreux, Opéra, Cologne, 1533, t. n ; Tostat, Opéra, Venise, 1728, t. v ; Cajétan, Comment, in lib. Josue…, Rome, 1533 ; Vatable, Annotationes in V. T., Paris, 1545 et Salamanque, 1584 ; A. Mæs, Josuæ imperatoris liistoria illustraia atque explicata, Anvers, 1574, et dans Migne, Cursus completus Sac. Script., t. vii-vra ; Arias Montanus, De optimo imperio seu in lib. Josue comment., Anvers, 1583 ; Serarius, Josue, 2 in-1°, Mayence, 1609-1610 ; Bonfrère, Josue, Judices et Ruth, Paris, 1731 ; Calmet, Commentaire littéral, 2e édit., Paris, 1724, t. ii, p. 1-143 ; Houbigant, Biblia hebraica cum notis eriticis et versione lalina, Paris, 1753, t. ii, p. 1-83 ; Clair, Le livre de Josué, Paris, 1877 ; de Hummelauer, In Josue, Paris, 1903 ; Crampon, La Sainte Bible traduite en français, Paris, 1901, t. n ; Fillion, La Sainte Bible commmtée, Paris, t. u.

2° Non catholiques.

— Outre les anciens commentateurs, Drusius, Osiander, Sébastien, Schmidt, Le Clerc ; Maurer, Commentar ùber das Buch Josua, Stuttgart, 1831 ; Rosenmuller, Scholia in V. T., 2e édit., Leipzig, 1874, t. n ; Espin, Joshua, dans le Speaker’s Commentary, Londres, 1872 ; Fay, Das Buch Josua, Bielefeld, 1870 ; Holzinger, Das Buch Josua dans H andCommentar zum A. T., Tubingue, 1901 ; Dillmann, Numeri, Deuteronomium und Josua, 2e édit., Leipzig, 1886 ; Budde, Richter und Josua, 1887 ; Black, The book o/ Josua, Cambridge, 1891 ; Œttli, Deuteronomium, Josua und Richter, Munich, 1893 ; Steuernagel, Das Buch Josi.a, Gœttingue, 1899, dans Handkommentar zum A. T. ; Bennett, The Book of Joshua, Leipzig, 1895-1899.

II. Ouvrages généraux.

Cornely, Historica et critica introductio in U. T.libros sacros, Paris, 1887, t. u a, p. 170205 ; Driver, An introduction to the literalure of the Old Testament, Edimbourg, 1898, p. 103-116 ; Gigot, Spécial introduction to the Study of the Old Testament, New-York, 1903, part. I, p. 213-224 ; Steuernagel, Lehrbuch der Einleitung in das Aile Testament, Tubingue, 1912, p. 273-287 ; Gautier, Introduction à l’Ancien Testament, 2° édit., Lau «  sanne, 1914, p. 215-228 ; Vigouroux, Bacuez et Brassacj Manuel biblique, Ancien Testament, Paris, 1920, t. ii, p. 527 ; Wellhausen, Die Composition des Hexaleiichs und der historisehen Bûcher des A. T., Berlin, 1899 ; J.-E. Carpenter, The composition of the Hexateuch, Londres, 1902 ; Holzinger, Einleitnng in den Hexateuch… Leipzig, 1893 ; Smend, Die Erzàhlung des Hexaleuchs auf ihre Quellen untersucht, Berlin, 1912 ; Albers, Die Quellenberichle in Josua, l-12j Bonn, 1891 ; Mangenot, art. Josué ; Livre de Josué, dans Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, t. iii, col. 1684-1699 ; Volk, art. Josua (Buch) dans Hauck, Realencyclopœdie ùr protest. Théologie und Kirche, t. ix, p. 389-393 ; G. A. Smith, art. Joshua, dans Hastings, A Diclionary of the Bible, t. ii, p. 779-788 ; Touzard, art. Moïse et Josué, dans d’Alès, Dictionnaire apologétique de la Foi catholique, t. iii, col. 695-860. Pour l’histoire : Wellhausen, Isrælitische und jiidische Geschichte, Berlin, 1894 ; 7’édit., 1914 ; Guthe, Geschichte des Volkes Israël, Leipzig, 1904 ; Kittel, Geschichte des Volkes Israël, Gotha, 1912, etc. etc.

A. Clamer,


JOURDAIN D’EBERSTEIN, appelé plus communément J. DE SAXE, était déjà maître ès-arts et bachelier en théologie quand, en 1219, il reçut à Paris des mains du bienheureux Réginald, l’habit des frères prêcheurs. Élu maître général en 1222, il meurt en Terre sainte le 13 février 1237.

Avant son entrée dans l’Ordre, l’activité intellectuelle de Jourdain de Saxe, se trouve exprimée dans un commentaire Super Priscianum minorent, dont on connaît au moins le ms. 1291 de Leipzig. De plus, on possède un grand nombre d’écrits mathématiques attribués dans les mss à Jourdain Neinorarius : Arismelica demonslrativa, Elementarium arismetice, Paris, Bibl. nat.. ms. 16644 ; 11885, ꝟ. 89 ; 14737, ꝟ. 42 ; 16198, ꝟ. 123 ; Vienne, en Autriche, ms. 5203. (je ne signale que les manuscrits que j’ai examinés) ; De ponderibus, Paris, Bibl. nat., 1025 ; 10252, ꝟ. 140 v° ; 16198, ꝟ. 163 ; 11247 ; 166649 ; les catalogues indiquent aussi les ms. 92, fol. 174v° ; 206 de Munich ; 251 de la Bibl. du Corpus Christi, (Oxford) ; De speculis, Bibl. nat., 10252, fol. 136v°-140r° ; le De nurneris datis Bibl. nat., 11863 ; Vienne, 5277, n. 82, etc, imprimé dans le Supplément de laZeilschrifl fur Maihematik und Physik, Leipzig, 1879, p. 125-166 ; le traité De triangulis libri quattuor ou Philotechnes publié par M. Curtze dans Mitteilungen des Coppernicus-Vereins fiirWissenschaft und Kunst, fasc. vi, Tborn, 1887 ; De usnperimetris proposiliones septem, Vienne, 5203, n. 22 ; De planisphæris proposiliones quinque, Vienne, 5203, n. 21 ; cf. aussi Oxford, Corpus Christi, ms. 233, ꝟ. 75. Ce Jourdain de Nemore est-il identique à Jourdain de Saxe, second maître général des Prêcheurs ? Nicolas Trevet l’a cru. Il écrit à ce sujet : Jordanus… cum Pharisius in scienliis sccularibus et præcipue in mathematicis magnus haberetur, libros duos admodum utiles, unum de ponderibus et alium de lineis datis dicitur edidisse. D’Achery, Spicilegium, édit. in-4o, t. viii, p. 572-73. Parmi les historiens, les uns se sont rangés à l’avis de Trevet, par exemple Curtze, op. cit., voir aussi Zeitsch. f. Math, u Phys., 1891, P.Boutroux, Principes de l’analyse mathématique, t. i, p. 115, note ; p. 272. D’autres se sont refusés à voir en ce mathématicien, Jourdain de Saxe : par exemple le P. Denitle, Historiches Jahrbuch, t. x, 1889, p. 566 (d’après lui, ce serait à Henri de Herford que remonterait la confusion) ; Bosmans, Le Philotechnes de Jordan de Nemore dans Revue des questions scientifiques, janv. 1923, p. 52-80 et Duhem. La question reste en suspens. Il n’est pas impossible que Jourdain de Saxe ait écrit