Dictionnaire de théologie catholique/WELTE Benoît

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Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 997-998).

WELTE Benoît, ecclésiastique allemand, exégète et surtout directeur avec Wetzer du Kirchenlexicon (1805-1885). — Né à Ratzenried (Wurtemberg ) « le 25 novembre 1805, il fit ses études à Tubingue et à Bonn et s’appliqua surtout à l’étude de l’Ancien Testament et des langues orientales. Après avoir exercé quelque temps le saint ministère, il fut nommé en 1835 répétiteur au convict de Tubingue d’où il ne tarda pas à passer à la faculté de théologie catholique. En 1840, il était titularisé comme professeur d’exégèse de l’Ancien Testament ; il le resta jusqu’à sa nomination à une stalle de chanoine titu

laire à la cathédrale de Rottenbourg (1857), où il mourut le 27 mai 1885.

Les travaux nombreux qu’il a laissés se rapportent tant à l’exégèse (surtout de l’Ancien Testament) qu’à la littérature arménienne, pour laquelle il avait une prédilection. Signalons au moins : H istorische-kritisclic Einleintung in die heiligen Schriften des A. T., la première partie (1840) étant une simple publication, avec mise au point, d’un travail de son prédécesseur J.-G. Herbst, demeuré manuscrit, tandis que la deuxième partie est l’œuvre personnelle de Welte, 3 vol., 1842-1844 ; Nachmosaisches im Pentateuch, 1841, où est combattue la thèse des critiques sur les additions postérieures à Moïse dans le Pentateuque ; Commentaire sur Job, 1844, où l’explication philologique est assez poussée. Dès ce moment, l’activité de Welte se réservait à la pubjication du Kirchenlexicon, entreprise avec la collaboration dg Wetzer (voir ci-dessous) ; il y donna surtout les articles relatifs à l’Ancien Testament. Ce travail ne l’empêchait pas de fournir une contribution assidue à la Tùbinger Quartalschrift, son dernier article y parut en 1862 ; il fournissait une traduction allemande de YOratio Melitonis philosophi, éditée en syriaque par W. Cureton, en 1855, et où l’on s’était trop pressé de retrouver l’Apologie de Méliton de Sardes signalée par Eusèbe.

Voir sa notice dans le Kirchenlexicon, 2’éd., t.xii, col. 1319-1321.

É. Amann.