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Discussion:Hécube (Euripide, Artaud)

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Informations sur l’édition de Hécube (Euripide, Artaud)

Édition : Traduction Artaud, Charpentier, Paris, 1842


Source : Texte : Site de Philippe Remacle - Fac-similés : Internet Archive


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Niveau d’avancement : Texte complet non-formaté


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Discussion

Entreposage des notes

(01) Littéralement : Amateurs de chevaux.

(02) Virgile, Aeneid., II, v. 530 :

Hoc dicens, altaria ad ipsa trementem
Traxit, etc.

(03) Virgile a dit aussi :

Nec animae viles, inhumata infletaque turba,
Sternamur campis.

(04) Musgrave reproche à Euripide la négligence avec laquelle il a établi le lieu de la scène dans cette pièce. Ici, et au vers 1124, elle est en Thrace : aux vers 136 et 1006, elle est sur le sol troyen, ce qu’indique d’ailleurs suffisamment le sacrifice de Polyxène, immolée sur le tombeau d’Achille. Voyez le Scholiaste sur le vers 548.

(05) En grec : « Appuyée sur un bâton recourbé. » J’ai adopté l’explication Ingénieuse de Musgrare.

(06) Littéralement : « l » ancre de ma maison. "

(07) Cassandre, fille d’Hécube.

(08) Les deux fils de Thésée, Acamas et Deimophon.

(09) Littéralement : « Le lit de Cassandre à la lance d’Achille. »

(10) Le texte dit : « Des larmes de sang, φόνου : » une conjecture ingénieuse de Musgrave propose δόλου, des larmes feintes.

(11) Chateaubriand, Itinéraire, t.1, p. 153 : « Elle dégagea son bras, avec beaucoup de répugnance et de pudeur, des lambeaux de la misère, et le laissa retomber mourant sur la couverture. » — Brunck a proposé sans raison le changement de ἐνθανεῆ γε en ἐντακῆναι.

(12) Hélène.

(13) Littéralement : « Et tu touchais mes vieilles joues. » C’était un signe de supplication.

(14) Littéralement : « O cher menton, » Voyez la note précédente.

(15) Ennius a traduit ainsi ces trois vers :

Hœc tu etsi perverse dices, facile Activos flexeris ;
Nam epulenti quum loquantur pariter atque îgnobiles,
Eadem dicta eademque oratio aequa non aeque valet.
(Aulu Gell. Noc, att., II. 4.)

(16) Littéralement : « Je te vois, Ulysse, cachant ta main droite sous ton manteau, et détournant ton visage de peur que je ne touche ton menton. »

(17) Littéralement : « Tu es délivré de mon Jupiter suppliant, Ἰκέσιον Δία. »

(18) Littéralement : « Un esclave acheté. »

(19) Il a fallu ajouter ces derniers mots, qui amènent la réponse d’Hécube. C’est dans ce sens qu’elle prend χαῖρε.

(20) Du Péloponnèse.

(21) It gurgite vasto
Apidanus, numquanm celer nisi mistus Enipeus.
(Luc., Pharsal., l. 1.)

(22) Littéralement : « Ayant le dos sur la terre. »

(23) Littéralement : « Depuis l’épaule jusqu’au milieu du ventre, vers le nombril. »

(24) On peut voir une imitation de ce morceau par Ovide, Metamorph. l. XII.

(25) Sur cet passage, voyez aussi Pindare, Pyth., IX, fin.

(26) Littéralement : « Mais mon esprit a lancé ces réflexions hors de propos » — Ici, Euripide se critique lui-même avec beaucoup de justesse : toute cette tirade sent la rhétorique. Les anciens ont déjà trouvé que ce n’était pas le lien de faire philosopher ainsi Hécube au désespoir.

(27) Littéralement : « L’anarchie nautique. » C’est-à-dire les matelots.

(28) La main de Polyxène était promise à Achille lorsque ce héros fut tué : en sorte qu’elle ne pouvait être appelée ni du nom d’épouse, ni du nom de vierge.

(29) En grec : « Vieille. »

(30) Celle esclave, qu’Hécube a envoyée sur le bord de la mer, rapporte un corps enveloppé de voiles, qui empêchent de le reconnaître.

(31) Elle découvre le corps.

(32) On sait que telles étaient les formules de supplication chez les anciens.

(33) Cicéron, de Oratore, II, 44, cite ce vers de l’Hermione, tragédie de Pacuvius, lequel avait sans doute imité ce passage d’Euripide :

 « O flexamina atque omnium regina rerum Oratio. »

Quintilien, I. 12. 18, fait aussi allusion à ce vers de Pacuvius.

(34) 1 Littéralement : « Que n’ai-je une voix dans les bras, dans les mains, dans les cheveux et jusqu’à la plante des pieds, par l’art de Dédale ou de quelque dieu, afin que tous ensemble, animés du même sentiment, ils tombassent à tes genoux, fondant en larmes, employant les expressions les plus touchantes ! " — Musgrave substitue les yeux ou les jambes aux cheveux. Celte conjecture est probable. — Dédale, auteur du fameux labyrinthe, était un sculpteur si habile, qu’on disait que ses statues étaient amimées, qu’elles marchaient cl qu’elles parlaient.

(35) Musgrave propose : οἱ χρόνοι, au lieu de οἱ νὸμοι. Le sens serait alors : « Le temps décide, etc. »

(36) La fable des Danaïdes est bien connue. Quant aux femmes de Lemnos, se croyant méprisées des hommes qui habitaient leur île. elles les égorgèrent tous à la fois.

(37) 1 La tunique était le vêtement de dessous, ce que nous appelons la chemise.

(38) Le nom de Dorienne désigne ici les Lacédémoniennes, habituellement vêtues à la légère. On sait qu’à Lacédémone les jeunes filles s’exeçraient nues aux jeux du gymnase.

(39) Equid jam puero est amîssae cura parentîs ?

dit Andromaque, à propos d’Ascagne. Eneid, , III. 341.

(40) Polymestor était gendre de Priam.

(41) Le chœur est sur le théâtre, pendant que Polymestor et Hécube sont dans la tente.

(42) Sans doute on entendait alors dans la tente quelque fracas extraordinaire.

(43) La tente s’ouvrait alors, et laissait voir les cadavres des deux enfants.

(44) Ce vœu de s’envoler dans les airs comme sur des ailes revient assez souvent dans Euripide. Voyez le chœur de l’Hippolyte, vers 630 et suiv. ; Hercule furieux, v. 1132, etc.

(45) Le texte dit : « Dans leur « mains thraces. »

(46) Savoir, le manteau et Ie javelot.

(47) Polymestor, ou plutôt Euripide, paraît affectionner cette forme hyperbolique. Quarante-huit vers plus haut, p. 46, il a dit : « C’est Hécube qui m’a fait périr Que dis-je, périr ? mot trop faible pour mes tourments. "’

(48) Littéralement : « Ces chiennes. "

(49) Voilà sans doute un des passages qui ont valu à Euripide la réputation d’ennemi îles femmes. Voyez Aristophane. Les fêtes de Cérès.

(50) Littéralement : « Florissante. »

(51) Littéralement : « Qui me fera faire un saut si violent ? " !

(52) Grec : « Avec un dos ailé ? "

(53) Sur la qualité de prophète ou d’oracle, donnée à Bacchus, voyez aussi la tragédie des Bacchantes. Ici le Scholiaste dit que les uns plaçaient l’oracle de Bacchus, en Thrace, vers le mont Pangée ; d’autres, sur l’Hémus. Hérodote, VII, 111, parle d’un oracle de Bacchus, situé sur une des montagnes les plus élevées de la Thrace, chez les Sâtres, une des peuplades les plus redoutables de cette contrée.

(54) Cynosséme, nom d’un promontoire de la Troade, sur I’Hellespont. Dans Ovide, ce sont les Thraces qui lapident Hécube pour venger leur roi.

Clade sui Thracum gens irritata tyrani
Troada telorum, lapidumqne incessere jactu
Coepît : at haec missum rauco cum murmure saxum
Morsibus însequitur, rictuque in verba parato
Latravit, conata loqui. Locus exstat, et ex re
Nomen habet ; veterumqne diu memor illa malorum,
Tum quoque Sithonios ululavit moesta oer agros.

Metam ;, XIII, 563-571.