Discussion:L’Illusion comique (édition Didot, 1855)

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Informations sur l’édition de L’Illusion comique (édition Didot, 1855)

Édition : Didot, 1855


Source : Internet Archive


Contributeur(s) :


Niveau d’avancement : Texte complet non-formaté


Remarques :


Relu et corrigé par : Zyephyrus


Sources en mode fac-similé[modifier]

Voir Corneille

L'édition choisie ici est celle de Didot de 1855. On peut aussi trouver sur Wikisource les Œuvres complètes de Corneille dans l'édition Hachette de 1910.

Discussion[modifier]

Ceci correspond au texte de 1660. Merci de le préciser. --Anonyme 5 décembre 2009 à 10h47 (UTC) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 90.4.76.196 (discuter), le le 5 décembre 2009 à 10:46

Merci, anonyme.(je me permets de corriger ta signature car il existe un utilisateur de ce nom sur Wikisource et je crois comprendre qu’il n’est pas l’auteur de ce message. Si tu désires bénéficier d’une signature, aide ici.) La source que tu indiques est-elle différente de celle qui a été ajoutée entre temps dans l’infoédit et qui a servi à relire et valider la pièce avec appui sur le fac-similé (mode page) ? Merci de ton aide. --Zyephyrus 6 décembre 2009 à 13:26 (UTC)[répondre]

Examen[modifier]

Ce texte qui n'est pas de Corneille et ne figure pas dans l'édition de référence a été déplacé depuis la page principale vers la page de discussion.

-Je dirai peu de chose de cette pièce: c’est une galanterie extravagante qui a tant d’irrégularités, qu’elle ne vaut pas la peine de la considérer, bien que la nouveauté de ce caprice en ait rendu le succès assez favorable pour ne me repentir pas d’y avoir perdu quelque temps. Le premier acte ne semble qu’un prologue ; les trois suivants forment une pièce, que je ne sais comment nommer: le succès en est tragique ; Adraste y est tué, et Clindor en péril de mort ; mais le style et les personnages sont entièrement de la comédie. Il y en a même un qui n’a d’être que dans l’imagination, inventé exprès pour faire rire, et dont il ne se trouve point d’original parmi les hommes: c’est un capitan qui soutient assez son caractère de fanfaron, pour me permettre de croire qu’on en trouvera peu, dans quelque langue que ce soit, qui s’en acquittent mieux. L’action n’y est pas complète, puisqu’on ne sait, à la fin du quatrième acte qui la termine, ce que deviennent les principaux acteurs, et qu’ils se dérobent plutôt au péril qu’ils n’en triomphent. Le lieu y est assez régulier, mais l’unité de jour n’y est pas observée. Le cinquième est une tragédie assez courte pour n’avoir pas la juste grandeur que demande Aristote et que j’ai tâché d’expliquer. Clindor et Isabelle, étant devenus comédiens sans qu’on le sache, y représentent une histoire qui a du rapport avec la leur, et semble en être la suite. Quelques-uns ont attribué cette conformité à un manque d’invention, mais c’est un trait d’art pour mieux abuser par une fausse mort le père de Clindor qui les regarde, et rendre son retour de la douleur à la joie plus surprenant et plus agréable.

Tout cela cousu ensemble fait une comédie dont l’action n’a pour durée que celle de sa représentation, mais sur quoi il ne serait pas sûr de prendre exemple. Les caprices de cette nature ne se hasardent qu’une fois ; et quand l’original aurait passé pour merveilleux, la copie n’en peut jamais rien valoir. Le style semble assez proportionné aux matières, si ce n’est que Lyse, en la sixième scène du troisième acte, semble s’élever un peu trop au-dessus du caractère de servante. Ces deux vers d’Horace lui serviront d’excuse, aussi bien qu’au père du Menteur, quand il se met en colère contre son fils au cinquième:

Interdum tamen et vocem comaedia tollit,

Iratusque Chremes tumido delitigat ore.

Je ne m’étendrai pas davantage sur ce poème: tout irrégulier qu’il est, il faut qu’il ait quelque mérite, puisqu’il a surmonté l’injure des temps, et qu’il paraît encore sur nos théâtres, bien qu’il y ait plus de trente années qu’il est au monde, et qu’une si longue révolution en ait enseveli beaucoup sous la poussière, qui semblaient avoir plus de droit que lui de prétendre à une si heureuse durée.

Si, il s'agit effectivement d'une critique de Corneille lui-même, eh oui ! Seulement, elle n'apparaîtra que dans la première édition des Œuvres Complètes... Volcan 25 avril 2010 à 19:38 (UTC)[répondre]

Différentes éditions[modifier]

Illusion comique

Je travaille actuellement sur l'illusion comiqe dans le cadre de l'option théatre ( ou l'on doit faire un dossier ) Et je suis au regret de remarquer des erreurs.

Des scènes sont fausse dans l'illusion comique de Corneille.

A se que j'ai vue acte V scéne III, IV, V. Et surtout, il y a une scéne VI !d'après le texte originel


http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70407x.image.f1.langES

J'ai comme l'impression qu'il manque une scéne dans le wikisource. Rosine n'aparait meme pas dans vos texte. Et que certain passages on été remplacer par d'autre. Et il manque des passage.

Je n'ai pas regarder le reste de la piéce. Mais d'après l'édition de 1639, Ce qui est écrit ici est totalement faux.

Je vous laisse donc en juger par vous même. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Cypr1en (discuter), le 27 mai 2010 à 16:44

Je me permets de déplacer ton intervention vers la page de discussion de L’Illusion comique. --Zyephyrus (d) 28 mai 2010 à 10:23 (UTC)[répondre]

Je remets le lien:

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70407x.r=l%27illusion+comique.langFR


J'ai un petit peu fouiné sur internet, "l'erreur" semble répandue... En vérité, une seconde version de l'illusion comique est en vérité existante.

"Dans la version de 1660, Corneille a supprimé cette scène 4 et le personnage de Rosine. La scène 3 se termine sur l’arrivée d’Eraste qui (scène 4) assassine Clindor, Isabelle meurt (ou s’évanouit ?) sur le corps de son époux, le rideau tombe et on retrouve Alcandre et Pridamant à la scène 5. La version initiale est donc plus longue d’une scène que la version de 1660 et comporte une péripétie romanesque de plus."

Donc, je ne connais pas votre politique là-dessus. Mais les différences sont tout de même énormes, peut être faudrait-il mettre les deux versions ?. Après tout, elles sont toutes deux de Corneille.


Voilà, Pardon de vous avoir dérangé pour rien, j'aurais dû chercher un peu plus avant d'avertir. Je reste à votre service. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Cypr1en (discuter), le le 28 mai 2010 à 16:56 (UTC)[répondre]

L’édition validée ici est celle de l’éditeur Didot de 1855. Merci, Cypr1en, de tes remarques et du lien vers les fac-similés de l’édition de 1639 que fournit Gallica. Il me paraît en effet extrêmement souhaitable de créer aussi cette édition sur Wikisource. Des volontaires pour le faire ? --Zyephyrus (d) 28 mai 2010 à 10:29 (UTC)[répondre]
Je l'aurais fait avec plaisir si je n'étais déjà pris sur deux œuvres au long cours (Montesquieu, Clemenceau). Par contre, en mesure conservatoire, peut on faire comme pour L'esprit des Lois de Montesquieu en créant deux entrées pour le même texte précisant l'édition. Remarque, ça risque d'arriver ce genre de phénomène car à l'époque les textes (surtout de théâtre) était souvent remaniés à l'édition. Je pense surtout aux textes de Molière en disant ceci. --Destnor (d) 28 mai 2010 à 12:06 (UTC)[répondre]