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Discussion:Le Fanatisme/Édition Garnier

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Dernier commentaire : il y a 6 ans par Ahmed Maghnia dans le sujet La pièce de Voltaire "Le fanatisme ou Mahomet le Prophétesse"
Informations sur l’édition de Le Fanatisme/Édition Garnier

Édition : Gallica


Source : Gallica


Contributeur(s) : Chti


Niveau d’avancement : complet Texte complet non-formaté


Remarques :


Relu et corrigé par :


Les liens placé dans l’infoédit sont obsolètes --Le ciel est par dessus le toit Parloir 4 janvier 2016 à 13:59 (UTC)Répondre

Syntaxe

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La balise pre est utilisé pour indenter le texte. Mais cette balise n'est pas du tout fait pour être utilisé dans ce sens. Pikinez (d) 19 septembre 2011 à 12:49 (UTC)Répondre

« Retournez vers ce peuple, instruisez-le en mon nom »

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« Retournez vers ce peuple, instruisez-le en mon nom » est un alexandrin, car « instruisez-le » se prononce « instruisez- l’ ». Source. Marc (d)

Fac-similé

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gallica

--Le ciel est par dessus le toit Parloir 4 janvier 2016 à 14:01 (UTC)Répondre

La pièce de Voltaire "Le fanatisme ou Mahomet le Prophétesse"

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Voltaire a revu favorablement sa vision sur l'Islam comme le montrent ses citations suivantes :

"Sa religion est sage, sévère, chaste et humaine : sage puisqu’elle ne tombe pas dans la démence de donner à Dieu des associés, et qu’elle n’a point de mystère ; sévère puisqu’elle défend les jeux de hasard, le vin et les liqueurs fortes, et qu’elle ordonne la prière cinq fois par jour ; chaste, puisqu’elle réduit à quatre femmes ce nombre prodigieux d’épouses qui partageaient le lit de tous les princes de l’Orient ; humaine, puisqu’elle nous ordonne l’aumône, bien plus rigoureusement que le voyage de La Mecque. Ajoutez à tous ces caractères de vérité, la tolérance. "

Depuis 1742, date à laquelle Voltaire a présenté sa pièce de théâtre « Mahomet » à la Comédie française, le chemin parcouru est long. Ce jour-là, il attaquait « le fondateur de l’islam » pour montrer comment les religions ont été établies.

Puis vingt-huit années plus tard, en 1770, il le défend pour soutenir que" d’autres peuples pouvaient penser mieux que les habitants de ce petit tas de boue que nous appelons Europe."

"Il n’y a point de religion dans laquelle on n’ait recommandé l’aumône. La mahométane est la seule qui en ait fait un précepte légal, positif, indispensable. L’Alcoran [le Coran] ordonne de donner deux et demi pour cent de son revenu, soit en argent, soit en denrées. La prohibition de tous les jeux de hasard est peut-être la seule loi dont on ne peut trouver d’exemple dans aucune religion. Toutes ces lois qui, à la polygamie près, sont si austères, et sa doctrine qui est si simple, attirèrent bientôt à la religion, le respect et la confiance. Le dogme surtout de l’unité d’un Dieu présenté sans mystère, et proportionné à l’intelligence humaine, rangea sous sa loi une foule de nations et, jusqu’à des nègres dans l’Afrique, et à des insulaires dans l’Océan indien. Le peu que je viens de dire dément bien tout ce que nos historiens, nos déclamateurs et nos préjugés nous disent : mais la vérité doit les combattre." (Voltaire, Essai sur les moeurs)

"Le plus grand changement que l’opinion ait produit sur notre globe fut l’établissement de la religion de Mahomet. Ses musulmans, en moins d’un siècle, conquirent un empire plus vaste que l’empire romain. Cette révolution, si grande pour nous, n’est, à la vérité, que comme un atome qui a changé de place dans l’immensité des choses, et dans le nombre innombrable de mondes qui remplissent l’espace; mais c’est au moins un événement qu’on doit regarder comme une des roues de la machine de l’univers, et comme un effet nécessaire des lois éternelles et immuables: car peut-il arriver quelque chose qui n’ait été déterminé par le Maître de toutes choses? Rien n’est que ce qui doit être". (Remarque pour servir de supplément à pl'Essais sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, chap. IX-De Mahomet, p. 588)

" Ce fut certainement un très grand homme, et qui forma de grands hommes. Il fallait qu’il fût martyr ou conquérant, il n’y avait pas de milieu. Il vainquit toujours, et toutes ses victoires furent remportées par le petit nombre sur le grand. Conquérant, législateur, monarque et pontife, il joua le plus grand rôle qu’on puisse jouer sur la terre aux yeux du commun des hommes."(« Remarque pour servir de supplément à l'Essai sur les Mœurs » (1763), dans Oeuvres complètes de Voltaire)

"J’ai dit qu’on reconnut Mahomet pour un grand homme; rien n’est plus impie, dites-vous. Je vous répondrai que ce n’est pas ma faute si ce petit homme a changé la face d’une partie du monde, s’il a gagné des batailles contre des armées dix fois plus nombreuses que les siennes, s’il a fait trembler l’empire romain, s’il a donné les premiers coups à ce colosse que ses successeurs ont écrasé, et s’il a été législateur de l’Asie, de l’Afrique, et d’une partie de l’Europe."(Voltaire a composé cette lettre en 1760 en réponse à la "Critique de l’Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme")
  Ahmed Maghnia (d) 30 mars 2018 à 07:02 (UTC)Répondre