Discussion utilisateur:Francois Jacob

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Bienvenue sur Wikisource, Francois Jacob

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Bonne continuation parmi nous !--Zyephyrus 23 août 2008 à 18:53 (UTC)[répondre]

Bonjour ! Merci d'avoir entrepris de compléter le Parnasse. Le choix de mettre un entête "Article de périodique" est une bonne idée, mais il faudrait également dans rajouter, à la main, la catégorie Poèmes. N'hésite pas à me poser toutes les questions que tu voudras... Je suis bien content qu'un autre amateur de poésie se joigne à nous ! Enmerkar 26 août 2008 à 17:16 (UTC)[répondre]

Bonjour, je propose des petites modifications, je pense que dans les titres nous accentuons systématiquement les lettres majuscules, de plus, le modèle Titre mais systématiquement la catégorie Livre, normalement réservée pour les livres, ... le modèle chapitreNav parait ici plus approprié. Bonne continuation Sapcal22 31 août 2008 à 14:57 (UTC)[répondre]

Oups j'ai complètement oublié, peux-tu indiquer l'édition qui te sers de référence (année de publication, éditeur ...), en effet, même étant de Mallarmé, les lettres sont de mémoire pendant 20 ans hors domaine public à partir de leur première édition. Sapcal22 31 août 2008 à 15:00 (UTC)[répondre]

Traduction : copyright à conserver ?[modifier]

Bonjour,

Est-ce que ce copyright est conforme à ce que tu désires, ou préfères-tu au contraire que conformément à l’habitude ici cette traduction soit collective et améliorable par d’autres contributeurs ? --Zyephyrus 8 mai 2010 à 07:32 (UTC)[répondre]

@Zeph : cette traduction est de toutes façons modifiable. tu n’as pas à proposer à cet utilisateur qu’elle ne le soit pas. ThomasV 8 mai 2010 à 09:05 (UTC)[répondre]

ThomasV a résolu ce matin en une minute un problème de formatage de traduction des Géorgiques de Virgile sur le wikisource anglophone, problème qui m’aurait demandé des jours et des jours de travail et que je n’aurais peut-être même pas résolu sans son aide. Il ne comprend pas forcément pour autant le sens de la question que je posais. Si elle vous déplaît ou vous froisse, acceptez toutes mes excuses, je vous en prie ; mais cela me ferait grand plaisir, si vous avez une opinion quelle qu’elle soit, que vous l’exprimiez ; cela me désolerait que vous ne l’exprimiez pas. --Zyephyrus 8 mai 2010 à 10:52 (UTC)[répondre]
Si vous êtes l’homme de science qui a découvert que nos chromosomes se transmettent eux aussi une grande bibliothèque (c’est du moins ce que je me représentais quand la télévision et les musées de mon enfance expliquaient de quoi il s’agissait,) vous imaginez sans peine combien nous sommes fiers et heureux que vous soyez parmi nous. La familiarité que je sens que vous avez avec ces textes de Mallarmé — comment décrire cette différence entre ce qu’on sent juste en poésie et l’inverse qui choque et fait souffrir, le plus souvent en silence car comment s’expliquer ? — votre reconstitution d’Un coup de dés…je l’ai vécue comme juste et cela créait une grande joie, comme si vous, Maltaper, Mallarmé et moi avions voyagé dans une sorte de même lieu secret. Si vous n’êtes pas l’homme de science, mais un autre François Jacob, voilà qui ne change rien : le sentiment de cette complicité reste le même  :) Et que vous nous obligiez tous à réfléchir aux dangers des traductions me paraît une très bonne chose dans tous les cas.--Zyephyrus 14 mai 2010 à 23:07 (UTC)[répondre]

L'allusion aurait été merveilleuse ─ car le mystère serait,─ et il est vrai que mon homonyme serait une addition de prestige à une œuvre que je sens, pour une fois, équivoque. Ainsi la vie, le vécu, parlent, d'absence quelques fois, mais, ignorés du poétique que seul le Devoir reflète, elles ne lient que des idées dont la vue et le regard se sont presque détachés depuis des millénaires d'abjecte aurore. Annonciatrice des heures, elle fut prégnante d'un retour que l'enfant perdrait à jamais, la source, quand la saison vit son identité enfin abolie par le mépris de la nuance, le chiffre de la date. L'eau gonfle, surface accidentielle, et de son lit s'ouvre à la profondeur d'un ciel qui lui réclame son limon. Jusqu'à la vague, qu'enfin un rayon de lune perce, loin de la cime des sources et de l'abysse des absences. La science, ainsi, hérite d'une histoire dont elle ne veut plus, ne soufflant que dans la vase. Nos histoires, alors, annoncent-elles moins l'apocalypse de la matière, la lettre ─ accouplée à l'idée ─ le mot, restée seule ? Que devient l'eau, et la pâleur de l'ange qu'est la vague, si même la poésie jamais ne sera présente en cette géographie ? Je m'excuse de rester masqué sous un nom, mais l'écrit m'oblige. Cependant, à quoi servirait l'excuse si son objet ne pouvait être propre à la demande et sa réalisation possible ? Mon nom est vrai, homonyme comme presque tous, perfection du mot de la graphie, ─ quel autre ? ─ et je voue une grande passion pour l'étude théorique de la lecture, aimant à voir les saisons mourir sous le regard des Ancients et de nos si grands poëtes et prosateurs français. Si vous me permettiez un favori, il serait Mallarmé, suivi du cortège absent des Gongourt, d'Huysmans et de Roussel. J'étais longtemps étudiant en Droit, puis en Philosophie, enfin en Grec. De la plus vilaine des proses aux sources, croit-on, de la poésie... Je vis à Londres et, avec le peu de temps que l'on accorde aux gens d'ici, j'édifie un monument qui n'en finit pas de lier le théorique au poétique. Prennons la métaphore, les synonymes, et jetons-les dans l'eau froide de leurs autres pour des nuances à n'en plus finir. C'est le leurre. Et toute bonne littérature est philosophique : « La Parole ! mais n'est-elle pas une expansion spontanée, une émission irréfléchie, le cri involontaire, pour ainsi dire, des mouvements de l'âme ? » (La fille Elisa, XL), vaut bien, hors système, mais compensé par l'histoire, l'Aristote du ΠΕΡΙ ΕΡΜΗΝΕΙΑΣ.

Je m'excuse encore de mon écriture torrentielle, voyez en elle une condensation pourtant. Bon courage pour la suite, et pardonnez également mon absence fréquente sur Wikisource.

François Jacob


Post-scriptum : oserai-je, malgré l'écriture qui toujours jette l'ancre dans l'Autre, vous demander vos goûts ? J'ai navigué vers votre page et vois un utilisateur passionné. Comme vous le dîtes, serions-nous sur une île ?

Une multitude d’îles en ce qui me concerne car mes goûts sont variés, la vie m’ayant fait traverser des milieux différents qui tous m’ont laissé des marques. Il me semble que les possesseurs de nains de jardin et les libérateurs de nains de jardin dialoguent assez mal entre eux. J’ai l’impression de comprendre et d’aimer les uns et les autres.
Ces derniers temps, l’Ami commun m’a tenu compagnie, et juste avant c’était l’Arioste.
Si je devais choisir un contemporain à mettre sur Wikisource ce serait probablement Asimov, pour son message :)
J’aime aussi beaucoup Star Trek.
Pour emporter un seul livre sur une île déserte, ce que je me lasserais le moins de lire et de relire serait les lettres de Madame de Sévigné.
Comme auteur contemporain de langue française je choisirais Michel Tremblay. Je ne partage pas ses goûts sexuels mais la façon dont il évoque sa vie et ce qu’il en dit me touche profondément.
Beaucoup d’autres encore, très hétéroclites. Un texte murmuré en fond sonore : peut-être celui que vous avez écrit ci-dessus. --Zyephyrus 19 mai 2010 à 08:56 (UTC)[répondre]


Merci pour vos réponses. Il est toujours intéressant de voir que personne ne peut vraiment s'identifier à l'écriture, et qu'un goût, même un parmi les plus hétéroclites, jamais ne calque précisément un autre, même pour le Beau. Cependant, on peut voir, comme en peinture, que des grands courants de style font histoire. Et celui de la France, n'est-ce pas justement un génie poétique ? Même pour la science, où nombre de ses professeurs y voient une éthique, et souvent décrivent comme des prosateurs. J'ai beaucoup entendu parler d'Azimov, sans vraiment connaître. J'ai toujours eu tendance à préférer la mythologie pour un message oublié, car la répétition dans l'écriture n'est que superflue, quand elle est nécéssaire à la parole, au monde. Superflue car l'anaphore reste le grand mystère... Et puis j'aime l'histoire, l'espace et le nécessaire, car le futur qu'on écrit est toujours leur enfant.

Au plaisir de vous lire ?

Francois Jacob 20 mai 2010 à 16:54 (UTC)[répondre]

Wikisourciens partis pêcher le poisson d’avril et se donnant les uns aux autres directives, avis, recettes et explications en tous genres.

…Voilà tout ce que j’ai trouvé à mettre comme image car je ne sais pas prendre de belles photos comme vous  :) --Zyephyrus 22 mai 2010 à 16:18 (UTC)[répondre]