Euclide - Les Œuvres, (trad Peyrard), 1814, I/Éléments - Livre 3/Proposition 1

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Traduction par F. Peyrard.
C. F. Patris (1p. 169-170).

ΠΡΟΤΑΣΙΣ αʹ PROPROSITIO I.

Ἰτοῦ δοθέντος κὐκλου τὸ κέντρον εὑρεὰν.

Dati circuli centrum invenire.

Εστω ὁ δοθεὶς κύκλος ὁ ΑΒΓ" δεὶῬ δὴ τοῦ ΔΒΓ κυκλου τὸ κεέντρον ἐυρεέν.

Sit datus circulus ABΓ ; oportet igitur ABΓ circuli centrum invenire.

Ηχθω1 τις εἰς αυὐτὸν ὡς ἐτυχεν εὐθεῖα ἡ ΑΒ. κἀὶ τέετμη σθω διχα κατὰ τὸ Δ σηήμειον. καὶ αἀπὸ τοῦ Δ τῇ ΑΒ πρὸς ὀρθᾶς ἤχθω ἡ ΓΔ, καὶ διηχθω ἐπὶ τὸ Ε, καὶ τετμήσθω ἡ ΤῊ δῖίχα κατὰ τὸ Ζ" λέγω ὁτι τὸ Ζ κέντρον ἐστὶ τοῦ ΑΒΓΓκυκλου2,

Ducatur aliqua in ipso utcunque recta AB, et secetur bifariam in Δ puncio, et a ^ ipsi AB ad rectos ducatur ΓΔ, e€et producatur in E, et secetur ΓE bifai ! m in Z ; dico Z centrum esse ABΓ circuli.

Μὴ γὰρ, ἀλλ᾽ εἰ δυνατὸν ἔστω τὸ Η, καὶ ἐπεζεόχθωσαν αἱ Η͂Α, ΗΔ, ΗΒ. Καὶ ἐπεὶ ἴγση ἐστὶν ἡ ΑΔ τῇ ΔΒ, κοινὴ δὲ ἡ ΔΗ͂, δύο δὴ αἱ ΑΔ, ΔΗ δυσὶ ταῖς ΗΔ, ΔΒ ἴσαι εἰσὶν. ἐκατέρα ἑἐκατέρᾳ, καὶ βασις ἡ ΗΑ βάσει τῇ ΗΒ ἐστὶν ἴσηί, ἐκ κέντρου γὰρ τοῦ Η3. γωνία ἄρα ἡ ὑπὸ ΑΔΗ γωνίᾳ

Non enim, sed si possibile sit H, et jun- gantur Hí, HΔ, HB. Et quoniam æqualis est AΔ) ipsi AB, communis autem] H, du : uti- que AΔ, ) H duabus Híá, ΔB æquales sunt, utraque utrique, et basis HA basi HB est æqualis, ex centro enim H ; angulus igitur AΔΗ

τῇ ὑπὸ ΗΔΒ ἴση ἐστίνδ, Οταν δὲ εὐθεῖὰα ἐπʼ οὐθείαν σταθεῖσα τὰς ἐφεξῆς γωνίας ἴσας ἀλλή- λαις ποιῇ, ὀρθὴ ἑκατέρα τῶν ἴσων7 γωνιῶν ἐστίν". ὀρθὴ ἄρα ἐστὶν ἡ ὑπὸ ΗΔΒ, Εστὶ δὲ καὶ ἡ ὑπὸ ΖΔ1Β ὀρθή. ἴση ἄρα ἡ ὑπὸ ΖΔΒ τῇ ὑπὸ ΗΔΒ, ἡ ἐλάττων τῇ μείζονιδ, ὁπερ ἐστὶν ἀϑύνατον. Οὐκ ἄρα τὸ Η͂ κέντρον ἐστὶ τοῦ ΑΒΓ κύκλου. Ομοίως δὴ δείξομεν, ὅτι οὐδὲ ἄἀλλό τι πλὴν τοῦ Ζ,

angulo HΔB æqualis est. Quando autem rect in rectam insistens deinceps angulos æquale ; inter se facit, rectus uterque æqualium est ; rectus igitur est HíB. Est autem et ZAB re. tus ; æqualis igitur est ZíAB ipsi HΔB, minor majori, quod est impossibile. Non igitur H centrum est ABΓ circuli. Similiter autem o, tendemus, neque aliud quoddam præter Z.

Τὸ Ζ ἄρα σημεῖον κέντρον ἐστὶ τοῦ ΑΒΙἋ κύ- κλουϑς, Οπερ ἔδει ποιήσαιτο͵

Ergo Z punctum est centtum ABΓ circuli. Quod oportebat facere.

ΠΟΡΙΣΜΑ. COROLLARIUM.

Εκ δὴ τούτου φανερὸν, ὅτι ἐὰν ἐν κύκλῳ εὖὐ-. θεῖα {1 "ὟΟει δί λ. δοθὰ ω εἰὰ τις" εὐθειαν τινὰ ὀζάαχα καὶ πρὸς ὀρθὰς τεμνῇ. ἐπτῖτῆς τεμνουσῆς ἐστὶ Ττὸἡ Κέντρον τοῦ κυκλου1.

Ex hoc utique evidens est, si in circulo recta quaedam rectam quamdam bifariam et ad rectos secet, in secante esse centrum circuli.

PROPOSITION PREMIERE.

Trouver le centre d’un cercle donné.

Soit ΑΒΓ le cercle donné ; il faut trouver le centre du cercle ΑΒΓ.

Conduisons dans le cercle une droite quelconque +B, partageons-la en deux parties égales au point Δ (10. 1) ; du point Δ conduisons Γ ; perpendiculaire à AB (it. 1) , prolongeons ΓΔ en E, et partageons TE en deux parties égales en Z ; je dis que le point Ζ est le centre du cercle ΑΒΓ.

Que Ζ ne le soit pas, et que H le soit, si cela est possible. Joignons Hñ, ΗΔ, HB. Ët puisque ΑΔ est égal à ΔΒ et que ÛôH est commun, les deux droites ΑΔ, ΔΗ sont égales aux deux droites HA, ΔΒ, chacune à chacune ; mais la base ΗΑ est, égale à la base HB, car ce sont deux rayons (déf. 15- 1) ; donc l’angle ΑΔΗ est égal à lʼangle ΗΔΒ (8. 1) . Mais lorsqu’une droite tombant sur une droite fait avec elle les angles de suite égaux, chacun des angles égaux est droit (déf. 10. I) ; donc l’angle ΗΔΒ est droit. Mais l’angle ΖΔΒ est droit ; donc lʼangle ΖΔΒ est égal à l’angle HΔB ; le plus petit au plus grand, ce qui est impossible. Donc le point H n’est point le centre du cercle ΑΒΓ. On démontrera semblablement que tout autre point, excepté z, ne l’est pas.

Donc le point z est le centre du cercle. Ce qu’il fallait faire.

COROLLAIRE.

De là il est évident que si dans un cercle une droite en coupe une autre en deux parties égales, et à angles droits, le centre du cercle est dans la secante.