Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Cousin et le Taureau (bilingue)
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LE COUSIN ET LE TAUREAU
Un cousin s’était posé sur la corne d’un taureau. Après y être resté longtemps, comme il allait partir, il demanda au taureau s’il désirait qu’enfin il s’en allât. Le taureau répondit : « Quand tu es venu, je ne t’ai pas senti, et quand tu t’en iras, je ne te sentirai pas non plus. » On pourrait appliquer cette fable à l’homme impuissant dont ni la présence ni l’absence ne peuvent nuire ou servir. |
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Κώνωψ καὶ ταῦρος.
Κώνωψ ἐπιστὰς κέρατι ταύρου καὶ πολὺν χρόνον ἐπικαθίσας, ἐπειδὴ ἀπαλλάττεσθαι ἔμελλεν, ἐπυνθάνετο τοῦ ταύρου εἰ ἤδη βούλεται αὐτὸν ἀπελθεῖν. Ὁ δὲ ὑποτυχὼν εἶπεν· « Ἀλλ᾿ οὔτε, ὅτε ἦλθες, ἔγνων, οὔτε, ἐὰν ἀπέλθῃς, γνώσομαι. » Τούτῳ τῷ λόγῳ χρήσαιτο ἄν τις πρὸς ἄνδρα ἀδύνατον, ὃς οὔτε παρὼν οὔτε ἀπὼν ἐπιβλαβὴς ἢ ὠφέλιμός ἐστι. |