Fragments extraits du Kandjour/Première section/Chap I

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Traduction par Léon Feer.
Texte établi par Musée Guimet, Paris (Annales du Musée Guimetp. 4-12).
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Première section — Histoire


I
ÇÂRIPUTRA ET MAUDGALYÂYANA

Nous n’avons pas grand’chose à dire de ce fragment ; nous regrettons seulement qu’il soit si court. Dans le Mahâ-vagga pâli, cette partie est fort abrégée ; peut-être l’épisode se trouve-t-il relaté avec plus de détails dans une autre portion du canon des bouddhistes méridionaux. Voici comment s’exprime le Kandjour :


HISTOIRE DE ÇÂRIPUTRA ET DE MAUDGALYÂYANA
Dulva I, folios 39-44 —

L’ÉCOLE DE SANJAYA

En ce temps-là, il y avait un éminent docteur Tirthika appelé Sanjaya[1] : il ne fallait pas aller bien loin pour (le trouver).

Puis les deux fils de Brahmanes Upatiṣya et Kôlita[2] se rendirent au lieu où demeurait Sanjaya, et firent cette question : Messieurs, où demeure le docteur Sanjaya ? nous voulons nous rendre dans son école (là où est son établissement). Oh ! voilà longtemps déjà que nous avons entendu parler pour la première fois de cet établissement.

Tous deux firent cette réflexion : quand nous serons entrés chez le maître, nous resterons debout, puisque nous n’avons ni système, ni règle ; dans le moment même où, étant entrés chez le maître, nous nous tiendrons debout, à ce moment-là nous nous placerons à une petite distance de lui. — Telle fut leur réflexion.

Étant donc entrés chez le maître, ils se tinrent debout. À ce moment, celui-ci était entré dans la satisfaction des sens par le Dhyâna. Tous deux se dirent : Ceux qui ont une belle (et noble) apparence, ceux-là ont aussi des qualités.

Puis, s’approchant de lui tous les deux, ils lui dirent : Savant Sanjaya, quel est ton système de doctrine ? Quelles thèses soutiens-tu dans ton enseignement ? Quel est le fruit de la pureté (Brahmacarya) ? Quelle en est l’utilité ?

Sanjaya répondit :

Fils de Brahmanes, voici mes vues, et le discours que je tiens : La vérité et l’innocuité, voilà la loi. Le milieu dans lequel le repos et la vieillesse n’existent point, la mort n’existe point, (le milieu) exempt de diminution, c’est la pureté (Brahma ?).

Tous les deux reprirent : maître, quel est le sens de ce discours ?

— La vérité, cela signifie : par la méditation de la vérité on se fait initier. — L’innocuité, cela signifie : toutes les lois procèdent de ce point fondamental : ne pas nuire. — Le milieu exempt de repos, de vieillesse, de mort (le milieu) exempt de diminution : ce sont des expressions de renonciation du Nirvâṇa. Tout cela, disons-nous, c’est Brahma ou la pureté (Tsangs-pa). Voici ce que cela signifie : si, sur-le-champ, à l’instant même on obtient le Nirvâṇa, il en est ainsi, on l’a obtenu ; mais si on ne l’obtient pas, au moins on approche du monde de Brahma. D’après cela aussi, les Brahmanes s’efforcent d’arriver au monde de Brahma ; ils descendent dans le monde de Brahma, ils sont arrivés dans le monde de Brahma. Le monde de Brahma étant de telle sorte et le monde de Brahma étant de telle façon, la réalisation parfaite de la participation au monde de Brahma est une aspiration au Nirvâṇa.

— Maître, si tu nous accordes l’initiation, nous pratiquerons la conduite pure (Brahmacaryam) en présence du maître.

Il les initia tous les deux.

Dans le temps où le docteur Sanjaya initia les deux fils de Brahmanes Upatiṣya et Kôlita, en ce temps-là ce bruit se répandit partout : Sanjaya a initié les fils de Brahmanes ; et il en retira beaucoup de profit et d’honneur.

Il fit cette réflexion : Jadis j’étais de la race de Çaṇṭila : maintenant encore je suis de la race de Çaṇṭila ; mais maintenant les profits et les honneurs affluent sur moi. Qu’est-ce que cette conjoncture ? — Cette autre pensée lui vint à l’esprit : Ceci n’arrive point par ma vertu ; cela arrive donc par la vertu de ces deux fils de Brahmanes. — Cette réflexion faite, comme son travail était de faire lire les écritures sacrées des Brahmanes à cinq cents fils de Brahmanes, il confia deux cent cinquante de ces enfants à l’un d’eux et en confia deux cent cinquante à l’autre.

2. MORT DE SANJAYA

Plus tard le docteur Sanjaya étant tombé malade, Upatiṣya dit à Kôlita : Kôlita, est-ce toi qui soigneras le maître, ou bien iras-tu chercher les remèdes ? — Kôlita fit cette réflexion : (il est préférable) que celui-ci, en raison des connaissances spéciales qu’il a, s’applique à soigner le malade ; moi, j’irai chercher les remèdes. Il dit donc (à Upatiṣya) : Toi, prends soin du maître ; moi, je lui procurerai les remèdes.

Upatiṣya s’étant mis à soigner le malade, Kôlita alla lui chercher des remèdes. On lui administra force plantes, racines, feuilles, fleurs, graines médicinales ; le malade n’éprouva pas de mieux : bien plus, il s’affaiblit, puis fit voir un sourire.

Le fils de Brahmane Upatiṣya dit : Maître, ce n’est pas sans cause, non, ce n’est pas sans cause que des hommes tels que toi, des hommes placés à la tête des autres, font un sourire ! Maître quelle est la cause de ce sourire, quelle en sera la conséquence ?

Il répondit : Upatiṣya, cela est vrai ; cela étant vrai, il s’en suit que des hommes tels que moi, des hommes placés à la tête des autres, ne rient pas sans cause ni sans effet.

En conséquence, par exemple, dans le Continent d’or[3] un roi nommé Suvarṇapati[4] vint à mourir et son épouse fut placée sur un bûcher. Je me pris

donc à penser de la sorte : ces êtres, c’est par la cause de la cause du désir, de la base du désir, de la résidence dans le désir, qu’ils éprouvent ainsi et savourent la douleur morale. Telle fut (ma) réflexion.

— Maître, en quel temps cela eut-il lieu ?

— Dans un temps éloigné ; il y a bien des années de cela.

— En quel mois ? — Il y a de cela bien des mois.

— En quel jour ? — Il y a de cela bien des jours.

L’un demanda à le mettre par écrit sur ses tablettes. L’autre dit : Maître, nous, pour si peu que nous ayons été initiés, tous nous avons en vue dans nos efforts la poursuite de l’Amṛta. Puis donc que nous désirons l’Amṛta, si le maître a entrevu, pour si peu que ce soit, l’acquisition de l’Amṛta, oh ! que le maître nous accorde une part de l’Amṛta! nous le lui demandons.

— Mon fils, moi-même, quoique tous ceux qui ont été initiés, pour si peu que ce soit, s’appliquent à rechercher l’Amṛta et désirent l’Amṛta, cependant je n’ai en aucune manière obtenu l’Amṛta.

Ainsi, dans cette quinzaine même de la confession, on a entendu les voix des dieux qui se meuvent dans les régions pures et supérieures de l’atmosphère. Non loin des surfaces neigeuses, non loin, tout près des bords du courant d’eau de la Bhâgirathî et de la demeure de l’ermite Kapila, le jeune prince des Çâkyas est né. Les Brahmanes qui connaissent les signes et les marques ont dit : si ce jeune homme reste dans le palais, il sera un roi Çakravartin, roi des quatre limites, roi fidèle à la loi, il possédera les sept espèces de joyaux précieux ; voici ce que sont ces sept espèces de joyaux précieux : ce sont le joyau précieux de la roue, celui de l’éléphant, du cheval, de la pierre précieuse, de la femme, du maître de maison, du général ; voilà les sept joyaux précieux. Il aura juste mille fils, mille héros, braves, beaux, vainqueurs des armées ennemies, il gouvernera la terre qui s’étend jusqu’à l’Océan, tout entière, sans lui faire aucun dommage, sans châtiment, sans la molester par les armes, en la maintenant bien dans la conformité et dans l’unité de la loi. Mais si, coupant sa barbe et ses cheveux, revêtant des habits rouge pâle, en vertu d’une parfaite foi en lui-même, il quitte sa maison pour n’avoir point de maison et se fait religieux, ce sera un Tathâgata, Arhat, Buddha parfaitement accompli, renommé au loin dans le monde. Telle est la prédiction dont la voix s’est fait entendre ; Faites-vous initier tous les deux à son école : sans dire votre caste, sans dire votre famille, sans vous déclarer fils de Brahmanes, pratiquez la pureté sous ses yeux ; par là vous arriverez tous les deux à obtenir le grand Amṛta.

À ces mots ses couleurs s’effacèrent, il perdit la faculté de correspondre avec les autres, et la mort vint terminer sa vie. Voilà ce qu’il fallut reconnaître et c’est ainsi qu’il subit la loi de la mort. Ses (deux) disciples ornèrent un cercueil d’étoffes bleues, jaunes, rouges, blanches, le portèrent dans la tombe, le brûlèrent, et ensuite ils restèrent là après avoir donné tous les signes de la douleur.

3. RECHERCHE DE L’AMṚTA

Un fils de Brahmnane, Ral-pa-gser-dra[5] (qui a des cheveux semblables à l’or) vint en voyageant du Continent-d’or (gsêr-gling) à Râjagṛha. Il demeura dans le lieu de leur résidence. Upatiṣya lui dit : Fils de Brahmane, d’où viens-tu ? Il répondit : du Continent-d’or. Upatiṣya reprit : Fils de Brahmane, dans ton Continent-d’or, as-tu examiné pour si peu que ce soit la loi des prodiges et des manifestations merveilleuses ? Il reprit : oui, j’ai examiné la grande loi des prodiges et des merveilles. Voici comment, dans le Continent-d’or, j’ai examiné quelque peu la loi des prodiges et des manifestations extraordinaires. Écoute : Dans le Continent-d’or mourut un roi nommé Suvarṇapati, sa femme fut placée sur un bûcher. — En quel temps ? — Il y a longtemps de cela, bien longtemps. — En quel mois ? — Il y a de cela bien des mois. — En quel jour ? — Il y a de cela bien des jours. — (Upatiṣya) reprenant, lui fit cette question : Si je le voyais écrit sur une tablette !

Après l’avoir vu écrit tout au long et exactement, Upatiṣya dit à Kolita : Puisque le maître nous a donné l’idéal d’un vrai docteur, si celui-là avait trouvé véritablement l’Amṛta et qu’il nous investit du véritable Amṛta, alors, avec l’œil divin, nous verrions ce qui est visible dans les contrées autres que celle où nous sommes ; avec l’oreille divine nous entendrions des voix allant au cœur. Mais il n’a pas trouvé l’Amṛta ; donc ce n’est pas là la loi.

Kôlita fit cette réflexion : Cet Upatiṣya possède la haute science ; s’il obtient l’Amṛta, il ne me dira pas ou quel lieu il l’a découvert. Cette réflexion faite, il dit : Upatiṣya, viens ici ; établissons cette règle : qui que ce soit de nous deux qui obtiendra le premier l’Amṛta, il le fera acquérir aux deux à la fois. — Cette convention faite entre eux deux, ils se mirent à voyager.

4. ÇÂKYA TROUVE L’AMṚTA

Dans le temps où le Bodhisattva, bien qu’âgé seulement de vingt-neuf ans, cessa de jouer avec les désirs sensuels, et après avoir vu un vieillard, un malade et un mort, ressentit une impression telle que, après être parti pour la forêt au milieu de la nuit, il se livra à des austérités pendant six ans, puis reconnut la vanité de ces pratiques, se disant : À quoi bon retenir son souffle ? à quoi bon l’exhaler ? et demanda du grain, des aliments chauds, et toute espèce de nourriture en abondance, oignit son corps d’huile et de beurre fondu, le lava avec de l’eau chaude ; après quoi se rendant à Grong-sde-hdong, il reçut à seize reprises des deux filles d’un villageois, Nandâ et Nandabalâ, une soupe au lait et au miel, et après s’être fait livrer par un marchand d’herbes de bénédiction des herbes semblables à une cendre dorée, au milieu de louanges telles qu’on en avait pas encore entendu de la bouche du roi des serpents Kâla, se dirigea sur Bodhimanda, et après avoir bien disposé ses herbes, assis sur un siège parfaitement tranquille, les jambes croisées, tenant le corps droit, la mémoire à côté de lui, il prononça ces paroles :

Aussi longtemps que je n’aurai pas obtenu l’exemption du péché,
Aussi longtemps je n’abandonnerai pas cette position des jambes croisées.

Telle fut sa pensée et telle fut sa déclaration. Aussi longtemps qu’il n’aurait pas atteint la pureté parfaite, aussi longtemps il ne devait pas abandonner la position assise, les jambes croisées. Telle était la conduite qu’il se proposait de tenir.

Dans le temps où Bhagavat, au milieu de la veille de la nuit, vainquit, par la force de l’amour, le démon entouré d’un cortège de trois cent soixante millions d’êtres, et reçut dans son cœur la science sans supérieure, et où, à l’invitation de Brahma, s’étant rendu à Bénarès, il fit tourner, en la répétant trois fois, la roue de la loi qui contient la loi en douze espèces distinctes, en ce temps-là il convertit cinq, puis vingt-cinq, puis cinquante des plus éminents parmi les fils des habitants de la ville, il les initia et les reçut solennellement.

S’étant ensuite rendu à Ral-bal-gyi-tsal-gseb (« bois de cotonniers »), il établit dans la vérité soixante personnes formant une bonne réunion (Bhadravarga).

S’étant rendu à Grong-sde hdong, il établit dans la vérité les deux filles du villageois, Nandâ et Nandabalâ.

S’étant rendu à Lteng-rgyas (Uruvilva), il initia et reçut solennellement mille personnes à longs cheveux (Jaṭila).

Étant venu au Caitya de Gayâ-çirṣa, il instruisit ces mille Bhixus par trois prodiges, il les arracha au désert de la transmigration et les établit dans la possession du terme complet et final, dans le Nirvâna (qui est) le bien-être sans supérieur.

Étant arrivé au Ltang-brang-gi-tsal-gseb, il établit ensemble dans les vérités le roi de Magadha Bimbisâra, et quatre-vingt mille dieux, plusieurs centaines de mille de Brahmanes et de maîtres de maison du Magadha.

Étant arrivé à Râjagriha, il reçut Venuvana, puis le bienheureux Buddha résida à Râjagha, à Venuvana, dans l’enclos du Kalantaka.

5. ARRIVÉE DE ÇARIPUTRA ET DE MAUDGALYÂYANA À RAJAGṚHA

Upatiṣya et Kolita, en voyageant tous les deux, arrivèrent à Râjagṛha. Là, voyant Râjagṛha troublée dans son repos et bruyante, ils se dirent tous deux : C’est par deux causes qu’une ville peut être ainsi troublée dans son repos : par la crainte des troupes armées de l’ennemi d’une part, et de l’autre par les mérites religieux et la grande renommée soit d’un Çramana, soit d’un Brahmane.

Tous deux se mirent donc à examiner les constellations.

Ils se dirent tous les deux : Pour le moment, il n’y a point de crainte de la part des forces armées de l’ennemi ; il faut donc savoir ce qu’il y a.

Dans le temps où leur pratique constante consistait à maintenir la distinction des trois castes, et à attribuer une grande valeur aux organes des sens, les créatures les suivaient par centaines de mille ; depuis qu’ils avaient abandonné ce système, combien les suivaient ? pas même un seul.

Ils firent donc cette réflexion : nous, jadis, quand nous tenions grand compte des organes sensuels, les êtres nous suivaient par centaines de mille, et maintenant, il n’y en a pas un seul qui nous suive : quelle peut être la cause de ce fait ?

Dans de telles circonstances les bienheureux Buddhas, etc. (Long développement, souvent répété, sur la toute science et la miséricorde des Buddhas.)

6. CONVERSION DE ÇARIPUTRA ET DE MAUDGALYÂYANA[6]

Bhagavat vit, en y réfléchissant, que le temps de leur conversion était venu, qu’ils devaient être convertis au moyen, non de la puissance surnaturelle, mais de la bonne tenue. Il suscita Açvajit, dont la bonne tenue est propre à gagner les dieux et les hommes. Açvajit entra donc dans Râjagṛha pour mendier. Upatiṣya, qui y était venu aussi, le vit et, frappé de son maintien, lui dit : Bhixu, qui est ton maître ? — Le Çramana Gautama de race Çâkya est celui dont je suis la loi. — Enseigne-la-moi. — Je suis trop nouveau, je ne puis que la résumer. — Résume-la. — Açvajit prononça cette stance :

Les lois qui viennent d’une cause, le Tathâgata en a dit la cause ;
Et ce qui en est l’empêchement, le grand Çramana l’a dit également.

Upatiṣya vit la loi et la célébra dans une stance ; il rencontra Kôlita qui, frappé de son calme, lui dit : Tu as trouvé l’Amṛta ? — Je l’ai trouvé. — Enseigne-moi la loi. — Upatiṣya répéta la stance dite par Açvajit, et Kolita vit aussi la loi.

Tous deux décident de se rallier à Bhagavat et font part de leur résolution à leurs cinq cents disciples qui se déclarent prêts à les suivre. Tous ensemble vont trouver Bhagavat, qui, en les voyant venir, célèbre, dans une stance adressée à ses disciples, le pouvoir surnaturel de Maudgalyâna et la haute science de Çariputra, (les deux disciples) qui forment la meilleure paire de ses auditeurs. À peine arrivés, ils sont rasés, revêtus de l’habit religieux et incorporés dans la Confrérie (avec leur suite).

Cette conversion en masse indigna les habitants de Râjagṛha qui prononçaient des paroles de blâme en voyant les nouveaux convertis se répandre dans la ville pour mendier. Les Bhixus affligés s’en plaignent à Bhagavat qui leur recommande de répondre par cette stance :


Les grands champions, les Sugatas se laissaient conduire par la bonne loi ;
Puisqu’ils se laissent conduire par la bonne loi, quel homme avisé ne le prendrait en patience ?

Les moqueurs furent réduits au silence par cette réponse.


  1. Le nom tibétain est Yang-dag-rgyal-va can.
  2. On sait que Upatiṣya et Kolita sont respectivement les noms de Çariputra et Maudgalyâyana.
  3. Gser gling. Le sanskrit serait Suvarṇadvîpa.
  4. Je restitue ainsi en sanskrit le mot tibétain gser-bdag « roi de l’or ».
  5. Le terme sanskrit pourrait être suvarṇopamojaṭi.
  6. Ce paragraphe n’est qu’un abrégé ; mais il reproduit presque constamment des phrases du texte.