Guide dans les cimetières de Paris/Nord
CIMETIÈRE DU NORD
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MONTMARTRE
Au centre du boulevard de Clichy, et dans le coude, s’ouvre une avenue large, bordée aux deux côtés d’établissements renfermant les accessoires destinés aux sépultures et à leur ornementation. L’avenue mène à l’entrée du cimetière, dont la porte est flanquée à droite par les bureaux du conservateur, à gauche par les pavillons du concierge et du conducteur.
Le cimetière de Montmartre, presque aussi ancien que le Père-Lachaise, n’offre pas au visiteur les mêmes impressions. — Ici, pas de larges horizons, de monuments à l’aspect grandiose ; mais, dans ce jardin de la mort, les allées sont ombreuses, et bien des mausolées présentent l’attrait d’une coquetterie mystérieuse qui met en éveil la curiosité.
Si les grands souvenirs n’abondent pas à Montmartre, la rêverie y est plus à l’aise, et le visiteur en peut sortir sans lassitude, emportant une pointe de mélancolie.
Au delà du champ principal et faisant suite, sur le versant opposé, en regard des coteaux d’Argenteuil, s’étend le cimetière des fosses temporaires et de la fosse commune.
Un instant suffit à l’œil pour parcourir le terrain bosselé, et percevoir l’impression que cause un fouillis formé par l’entrecroisement des tombes de la verdure et des croix de bois.
Enfin, au fond de la première enceinte, s’ouvre le cimetière Israélite.
Telles sont les grandes divisions du cimetière du Nord.
Quant aux divisions secondaires et qui ne sont nécessaires que pour l’enclos principal, il est à regretter que l’administration n’ait pas encore fait placer des poteaux, à l’abord des avenues principales, pour indiquer leurs noms, qui ne sont guère connus que des gardiens et de quelques employés.
Voici les divisions, dont les noms sont empruntés, soit à la configuration du sol, soit à des sépultures ou à des objets marquants :
15 avenues,
1 rond-point,
2 buttes,
12 chemins,
35 massifs.
L’énumération de ces divisions se fait, en partant du haut du cimetière, à droite de l’entrée, et en allant vers le fond à gauche de la même entrée.
1. Avenue des Polonais.
2. Avenue Principale ; allant de l’entrée au rond-point.
Rond-point de la Croix.
3. Avenue du Buisson : du rond-point au mur.
4. Avenue Saint-Charles : à gauche de la porte d’entrée.
Butte Livry : à gauche du rond-point, près l’obélisque de la famille Coëtlogon.
5. Avenue de la Croix : en face la Croix.
Butte Céleste : côté opposé à la butte Livry, de l’autre côté de l’avenue de la Croix.
6. Avenue de la Cloche : de l’avenue du Buisson à l’allée de Montmorency.
7. Avenue Cordier : embranchement de l’allée de la Cloche, allant jusqu’au tunnel.
8. Avenue transversale de Montmorency : de l’extrémité de l’avenue Saint-Charles à l’extrémité de la terrasse de Montmorency.
9. Avenue du Puits : faisant suite à l’avenue de la Croix.
10. Avenue du Peuplier : suite de l’avenue de la Cloche, au-dessous de la terrasse de Montmorency.
11. Avenue de Montebello : partant du tunnel et aboutissant à une terrasse faisant face à l’allée de Montmorency.
12. Avenue transversale du Tunnel : de la tombe de Mme de Girardin au tunnel.
13. Avenue Circulaire : de l’avenue du Puits à l’avenue du Peuplier.
14. Avenue des Anglais : de l’allée Circulaire au coin droit du cimetière, en descendant.
15. Avenue des Carrières : coin droit du cimetière en descendant, aboutissant avenue Cordier.
Côté droit.
1. Chemin des Gardes : faisant suite à l’allée Polonais.
2. Chemin de la Croix : en face la croix aboutissant au chemin des Gardes.
3. Chemin Prudent : entre l’avenue du Buisson et le chemin des Gardes.
4. Chemin Saint-Éloi : à l’entrée, à gauche, entre le mur et l’avenue Saint-Charles.
5. Chemin transversal Baillot : de l’avenue Saint-Charles à l’avenue de la Croix.
6. Chemin Larmoyer : de l’avenue Principale à l’avenue de Montmorency.
7. Chemin Artot : de l’avenue de la Croix à l’avenue de la Cloche.
8. Chemin Polignac : partant de la sépulture de ce nom, au centre de l’allée de Montmorency, et s’enfonçant en remontant le cimetière dans le creux existant en amont de l’allée de Montmorency.
9. Chemin Israélite : en face l’avenue de la Cloche.
10. Chemin du Puits : de l’avenue de Montmorency, parallèle à l’avenue du Puits.
11. Chemin Saint-Nicolas : parallèle au mur du fond, aboutissant à l’avenue des Anglais.
12. Chemin des Carrières, parallèle à l’avenue des Carrières.
L’indication des sépultures dignes d’intérêt est faite d’après les allées, les chemins et les massifs, en allant du haut du cimetière vers le bas.
Nous indiquons de nouveau la signification des signes qui complètent ces indications :
r. rang, — c. d. côté droit. — c. g. côté gauche.
Stempowski (Léon), r. 1, c. g.
Maréchal de la noblesse d’Usozca, fondateur des tombeaux polonais au cimetière Montmartre.
Inscription :
Tombeau élevé par les exilés polonais à la mémoire des leurs.
Massifs 1, 2, 3.
Mierzejewski (Nicolas), r. 2, c. g.
Chef de l’insurrection de Nowogrodek.
Mort à Paris 4 fév. 1839.
Député des Côtes-du-Nord.
Né le 21 juillet 1785. — Mort le 7 juin 1854.
Amiral de France. Combat du Renard, 16 juin 1812. Saint-Jean d’Ulloa, 27 nov. 1838.
Né à Draguignan 1750. — Mort à Paris 20 nov. 1837.
Conseiller d’État, premier président de la Cour de cassation sous l’Empire.
Lurine (Louis), r. 2 c. g.
Écrivain, auteur de charmantes nouvelles.
Vice-président de la Société des secours mutuels des ateliers d’Épernay (Marne).
Van-der-Hœven. r, 1, c. d.
Mausolée artistique de très-bon goût.
Monument de marbre blanc surmonté d’une croix.
Né à Paris 6 avril 1806. — Mort à Paris 23 oct. 1850.
Artiste dramatique, comique excellent.
Mort 20 nov. 1850, 82 ans.
Général de division.
Architecte du palais de l’ambassade de France à Constantinople.
Mausolée singulier, imitation des tombeaux égyptiens.
Né à Douai 22 janv. 1771. — Mort à Paris 5 av. 1855.
Pair de France.
Hogdson (Henri), r. 1, c. g., m. 5.
Lieutenant général au service de la Compagnie des Indes.
Décédé en janv. 1840.
Premier médecin de S. M. le roi Louis-Philippe.
Née le 15 janv. 1824. — Décédée le 3 fév. 1847.
Célébrité du demi-monde et héroïne du roman de M. Alexandre Dumas fils, la Dame aux Camélias.
Jollivet. r. 1, c. g.
Avocat à la cour de Paris, député, tué le 14 février 1848, sur la place de la Concorde.
Lieutenant général, conseiller d’État, ambassadeur.
Décédé le 14 avril 1843.
De la famille des princes de Monaco.
Mausolée orné d’un beau médaillon de bronze.
Ancien premier chirurgien ordinaire de LL. MM. Louis XVIII et Charles X.
Né le 6 mars 1797. — Mort le 16 déc. 1852.
Peintre, inspecteur général des beaux-arts.
Décédé le 14 octobre 1858, à Paris.
Avocat à la Cour impériale de Paris.
Mort le 21 janvier 1809.
Grand restaurateur du commencement de ce siècle.
Né à Marseille 11 déc. 1747. — Mort à Paris 28 mars 1809.
Artiste de la Comédie-Française.
Artiste de la Comédie-Française.
Décédé à Paris le 25 déc. 1837, âgé de 76 ans.
Pair de France.
Mort à Paris, le 13 mai 1843.
Député des Vosges, directeur général de l’administration des forêts.
Mort à Paris le 23 août 1844.
Directeur de l’École de pharmacie de Paris.
Décédé à Paris le 13 janvier 1843.
Vigny (Alfred comte de). r. 2, c. g., m. 21.
Membre de l’Académie française, poëte, auteur dramatique, romancier, connu surtout par son roman historique de Cinq-Mars et son drame de Chatterton.
Général de division, ancien aide de camp de l’empereur Napoléon Ier et de S. M. le roi Louis-Philippe, pair de France, ministre de la guerre.
« Le général Bernard est un des hommes les plus vertueux que je connaisse. »
Décédé à Paris le 10 juin 1834, à l’âge de 86 ans.
Pair de France.
Né à Rennes le 28 fév. 1760. — Mort à Paris le 12 nov. 1838.
Membre de l’Institut, littérateur, antiquaire.
Né à Paris le 9 juillet 1785. — Décédé le 29 mars 1847.
Maréchal de camp.
Décédé à Paris à l’âge de 74 ans.
Lieutenant général.
Décédé à Paris le 1er mars 1837.
Lieutenant général.
Décédé le 7 février 1842, à Paris.
Peintre d’histoire.
(En remontant vers le rond-point.)
Du Vivier (baron), r. 2 ; c. d., m. 20.
Général de division.
Vice-amiral.
Général de division
Né le 30 nov. 1757. — Décédé à Paris le 18 mai 1847. Maréchal de camp, baron de l’Empire.
Décédée le 10 juin 1845, à l’âge de 82 ans. Veuve de Grimod de Lareynière.
Décédé à Paris 30 sept. 1842, à l’âge de 88 ans. Maréchal de camp.
Musicien. Auteur des Abencèrages et de quatuors. Monument élevé par ses élèves, et orné d’un médaillon de bronze.
Né en 1761. — Mort le 24 juin 1843. Général de brigade.
Décédé à Paris le 20 fév. 1848.
Décédé le 25 février 1843, à 84 ans.
Secrétaire particulier de S. M. Charles X.
Larmoyer, r. 1, c. g.
Monument orné d’un bas-relief.
Cavaignac (Jean-Baptiste), r. 1, c. g., m. 8.
Député à la Convention.
Décédé en 1845.
Écrivain distingué.
1802 — 1857.
Chef du pouvoir exécutif en 1848. Écrasa l’insurrection de juin et quitta noblement le pouvoir décerné à Louis-Napoléon par le suffrage universel.
Sépulture ornée de la statue en bronze de Cavaignac, par Rude (belle statue couchée qui est un vrai chef-d’œuvre).
Vincent (baron), r. 1, c. g., m. 8,
Lieutenant général.
Livry (Emma), r. 1, c. d.
Décédée en 1863, à l’âge de 21 ans.Décédé le 12 mai 1830.
Officier distingué.
Côté gauche en descendant.
Cagniard de Latour (Charles, baron), r. 1, c. g.
Membre de l’Institut.
Dec. à Paris 16 septembre 1825.
Architecte, membre de l’Institut.
Déc. à Paris 13 août 1826.
Contre-amiral.
Déc. à Paris le 1er septembre 1830, à l’âge de 83 ans.
Chirurgien-dentiste du roi, membre de l’Académie royale de médecine.
À partir de l’avenue de la Croix.
Saxe-Cobourg-Gotha (prince de), r. 1, m. 18.
Inscription :
Les princes assis sur leurs tribunaux m’ont jugé ;
Les méchants, ils m’ont poursuivi, ils m’ont tué.
Née le 17 novembre 1752. — Décédée le 24 mars 1829.
Veuve du duc Léon de Montmorency.
Obélisque colossal.
Officier d’artillerie, écrivain de talent et auteur d’une traduction en vers français du Faust de Goethe. — Membre de plusieurs sociétés savantes.
Sépulture d’Houdetot. r. 1, m. 14.
Chapelle monumentale.
— En redescendant.
Zenner. r. 1, c. g., m. 25.
Savant pianiste, ami de Haydn et de Beethoven.
Née à Montpellier 6 nov. 1784. — Décédée à Paris 7 juin 1838.
Auteur de nouvelles et de mémoires curieux.
Médaillon de David.
Né à Dordrecht le 10 février 1795. — Décédé à Argenteuil le 15 juin 1858.
Peintre français habile dans l’art de la composition. Le tableau de sainte Monique et de saint Augustin et celui de Françoise de Rimini sont ses chefs-d’œuvre.
Dans le mausolée sont déposés les restes de :
Né à Venise le 13 mai 1804. — Décédé à Paris le 22 septembre 1857.
Dictateur de Venise.
Décédée à Paris en 1854.
Et de Theresa Manin.
Ses filles dévouées.
Dans la chapelle se trouve une statue couchée.
Né à Montpellier le 3 mars 1802. — Décédé à Naples le 8 mars 1839.
Grand chanteur de l’Opéra.
Médaillon-portrait.
Né à Lyon le 30 mars 1753. — Décédé à Paris le 11 septembre 1817.
Directeur de la Compagnie des Indes.
Claudin (Ferdinand), r. 1, c. g.
Fondateur de la Société philanthropique des arquebusiers de Paris.
Joli monument d’une simplicité exquise.
Chapelle dont les décorations extérieures sont bizarres. Des crânes de mort servent de frange aux draperies.
Mausolée avec épitaphe :
Après soixante ans de combats,
Je dors couché sous cette pierre,
Dis sur ma tombe une prière,
Passant, mais ne m’éveille pas.
Écrivain de talent.
Mausolée d’un bel effet.
Petit-fils du duc de Galliera, mort très-jeune à Paris.
AVENUE DE LA CLOCHE.
Magnin (Antoine), r. 2, c. d., m. 17.
Avocat à la Cour royale de Paris.
Né le 1er mars 1785. — Décédé le 23 juin 1845.
Auteur dramatique.
Déc. le 21 janvier 1842.
Pensionnaire de l’Académie royale de musique.
Née le 6 février 1801. — Décédée le 25 février 1863.
Chanteuse de grand talent ; a longtemps brillé à l’Opéra-Comique. Professeur au Conservatoire de Paris.
Mort le 28 avril 1853, dans sa 74e année.
Artiste du théâtre des Variétés.
Décédé à Paris le 14 janvier 1836 (64 ans).
Aide de camp de Mgr le duc de Bourbon.
Décédé le 7 mars 1835, à l’âge de 63 ans.
Ancien artiste de l’Académie royale de musique.
St-Gaudens, 1802 — 1852.
Membre du gouvernement provisoire, maire de Paris, président de l’Assemblée nationale, écrivain de la Tribune et du National.
Constitution de 1848.
Dusseldorf, 1787 — 1856.
Écrivain original, unit l’enthousiasme du poëte lyrique à l’ironie de l’humoriste. Ses œuvres offrent un singulier mélange de tristesse et de gaieté, de délicatesse et de cynisme, de passion et d’insensibilité ; publia en 1826 les Reisebilder, en 1827 les Lieder ; écrivit, à partir de 1830, dans la Revue des Deux-Mondes. Ses œuvres françaises sont ; Attastroll, rêve d’une nuit d’été, Lazare, Lutèce.
Déc. le 15 mai 1837.
Député au Corps législatif.
Grande chapelle au fronton de laquelle est la barrette de sénateur.
Déc. le 21 mars 1805.
Peintre célèbre de l’école française.
L’Accordée de village, la Cruche cassée, la Petite Fille au chien, etc., etc., sont des chefs-d’œuvre du genre.
Né le 2 octobre 1841, mort le 17 avril 1835.
Lieutenant général.
Dujarrier. r. 2 c. d., m. 10.
Publiciste distingué ; écrivait dans le journal la Presse, lorsqu’il fut tué malheureusement dans un duel qui donna lieu à un procès célèbre.
Bedarride (Marc), r. 1, c. g.
Officier d’état-major de l’ancienne armée, grand dignitaire des puissances suprêmes de l’Ordre maçonnique de Misraïm, puissant grand commandeur des chevaliers défenseurs de la Maçonnerie, et possédant tous les rits.
Le mausolée est couvert de signes et figures symboliques.
Président de la Société la Bienfaisante israélite.
Faisant face à l’avenue Principale.
Né à Paris le xxvii mai mdccxcix. — Mort à Nice le xvii mars mdccclxii.
Membre de l’Institut, secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts, professeur au Conservatoire impérial de musique, etc.
Auteur de la Juive, Charles VI, la Reine de Chypre, la Fée aux Roses, etc.
Don José de la Crux. r. 2, c. g., m. 14.
Lieutenant général.
Déc. le 15 novembre 1850.
Général de brigade.
1800. — Déc. en 1837.
Peintre français, l’Arrestation du marquis de Graspière. François Ier prisonnier à Madrid, visité par Charles-Quint.
Compositeur de charmantes vignettes, dont il illustra d’une façon très-remarquable différents ouvrages dont les premières éditions sont aujourd’hui fort recherchées.
Inspecteur général de l’Université, auteur de plusieurs ouvrages très-estimés sur les mathématiques.
Premier violon de l’Opéra.
Général de division.
Maréchal de camp.
Général de division.
Ancien ambassadeur.
Charmant écrivain.
Auteur de la Vie de Bohême.
La statue de la jeunesse, jetant des fleurs sur son tombeau, est de Millet.
Compositeur, chef du chant à l’Opéra-Comique.
Pensionnaire de l’Académie royale de musique. Célèbre danseur.
Première surintendante de la maison impériale Napoléon de Saint-Denis.
Général de division.
Auteur dramatique.
Curé de Saint-Philippe du Roule.
Peintre de marine, écrivain et auteur de : les Pontons ou dix ans de captivité. — Voyages, aventures et combats. — Souvenirs de la vie maritime.
Député du Rhône.
Élève de Boieldieu. Sa musique se distingue par la fraîcheur, la grâce et la correction, a composé : le Châlet (1834), le Postillon de Lonjumeau (1836), Gisèle, ballet délicieux (1841), le Torréador (1840), Giralda (1850), le Corsaire (1866), etc.
Critique d’un grand talent.
Épitaphe :
Dormiat inter flores,
Vigilavit inter spinas.
Opticien célèbre, premier constructeur de microscopes achromatiques, et auteur de travaux remarquables sur l’optique.
Peintre.
Peintre d’histoire, venu au moment où le goût de l’antique s’en allait rajeunir l’art en traitant des sujets modernes, et en s’attachant à la représentation du vrai plutôt qu’à celle de l’idéal et de l’héroïque. Les Enfants d’Édouard, l’Hémicycle des Beaux-Arts.
Monument sculpté par M. Duban (Alix) ; tombe ornée avec goût. Le nom rayonne au centre d’une couronne d’étoiles.
Soldat volontaire français tué à Magenta.
Ce mausolée, qui est un des plus visités, est surmonté d’une statue couchée par Eck et Durand.
Professeur au Conservatoire de musique.
Campagne d’Italie.
Victoire de Montebello.
Le monument ne renferme que le cœur, le reste du corps est au Panthéon.
Architectes de l’église Saint-Vincent de Paul.
Leperre éleva en 1805 la colonne de la place Vendôme.
Vice-amiral.
Sénateur, député, ancien ministre du commerce et des travaux publics.
Conversion de la rente 1852.
Refonte des monnaies de bronze, 1852.
Emprunt par souscription publique, 1854.
Peintre de paysages et de marine.
Commerçant artiste.
Peintre d’histoire.
Grenadier tué en 1839.
Ce mausolée est placé sur le terrain affecté par la ville de Paris, à la sépulture des victimes du 12 mai 1839. (Dans l’encoignure du mur.)
Baron de l’Empire, général, compagnon de Napoléon Ier à l’île d’Elbe.
Poëte (Mazeppa, Lilia, Weneda).
Membre correspondant de l’Institut.
e di Castelpagano. r. 1, ct, g. m. 29.
Artiste du théâtre des Variétés.
Actrice du Théâtre-Français.
Peintre polonais.
Magnifique croix de pierre ornée d’un lierre naturel.
Consul de France.
Mausolée orné d’une jolie mosaïque représentant une tête de Vierge.
Ancien pair de France.
Charmant médaillon de marbre blanc, reproduisant une tête de jeune femme.
Général de division, sénateur.
Joli monument en pierre grise.
Mausolée original décoré de cette singulière devise :
« Point gehennant point géhenné. »
Artiste d’un grand talent.
Bâtonnier de l’ordre des avocats.
Conseiller à la Cour de cassation.
Né le 10 février 1810, décédé le 16 décembre 1845.
Peintre d’histoire.
Lefour. r. 4, c. d., m. 24.
Inspecteur général de l’agriculture.
Fourier (Charles), r. 2, m. 30.
Fondateur de l’École sociétaire on phalanstèrienne.
Perkins (William), r. 2.
Lieutenant général anglais.
Déc. le 20 janvier 1847.
Conservateur des antiques du Louvre.
Mort le 9 janvier 1850, à l’âge de 68 ans.
Compositeur, auteur de romances autrefois en vogue.
Deloffre. r. 1, c. g., m. 34, p. A.
Contre-amiral.
Somnambule d’une grande lucidité.
Curieux monument surmonté d’un médaillon et élevé par les défenseurs du magnétisme, dont les noms sont inscrits sur une plaque.
Déc. le 11 janvier 1862, à l’âge de 68 ans.
Écrivain et penseur. — Membre de l’Institut, professeur de philosophie à la Faculté des lettres de Paris.
Né à Marseille le 9 novembre 1794 — mort à Paris le 6 juin 1859.
Littérateur.
Auteur de poésies et chansons, dédiées en partie aux travailleurs.
Mausolée d’une originalité charmante : la tête d’une bonne vieille femme apparaît à une fenêtre sur le rebord de laquelle sont posés des oiseaux.
En tournant sur la gauche. — Massif 34, parties B et 32,
Hurel (baron), r. 1, c. d., m. 32.
Lieutenant général.
16 décembre 1855.
Général du génie.
Né le 11 juin 1795, décédé le 31 juillet 1859.
Fondateur du collège Chaptal.
Déc. en 1857.
Président du tribunal de commerce de la Seine.
Obélisque de pierre grise.
Déc. à Paris, le 27 mars 1860.
Lieutenant général du génie, — Membre de l’ancienne Académie royale des sciences de Paris.
Mort à Paris le 17 janvier 1860, à l’âge de 59 ans.
Artiste dramatique. — Comique du Palais-Royal.
Né le 15 décembre 1758, décédé le 27 août 1840.
Contre-amiral.
Né à Commercy 24 novembre 1794. — Décédé à Paris le 16 mai 1860.
Membre correspondant de l’Institut de France.
Déc. le 25 octobre 1833, à l’âge de 49 ans.
Auteur d’un grand nombre de romans, de drames et de mélodrames qui eurent beaucoup de vogue.
Fondateur d’une des premières fabriques de bronze, en 1776.
Monument surmonté de son buste, élevé par les ouvriers réunis de la fabrication du bronze.
Déc. le 18 juillet 1851.
Artiste de la Comédie-Française.
Lieutenant général.
Ancien aumônier de Mme la Dauphine, ancien aumônier général des prisons de la Seine.
Sénateur, ancien ministre de la justice.
Femme distinguée par son esprit et ses talents littéraires. Essais poétiques, Napoline, 1833, charmant poëme ; cultiva le roman, le Lorgnon ; la comédie, la Joie fait peur ; la tragédie, Judith ; elle écrivit, de 1836 à 1839, pour le feuilleton de la Presse, sous le pseudonime du vicomte de Lonlay, des Courriers de Paris, qui eurent beaucoup de succès. Le portrait de madame de Girardin se retrouva dans ce vers de Napoline, l’œuvre de sa jeunesse :
Naïve en sa gaieté, rieuse et point méchante.
Contre-amiral.
Sénateur. S.-R. de la Banque de France.
Lieutenant général.
Contre-amiral.
Ancien préfet de police en 1848.
Lieutenant général.
Chapelle gothique richement ornementée et enrichie de beaux vitraux.
r. 1, c. d., m. 23.
Général de division.
- D’une adorable simplicité.
Compositeur de musique, gouverneur des pages de la musique du roi.
Ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de la Cour royale de Paris.
Membre de l’Institut, professeur au collège de France.
Marchand de vin, rue aux Fers. Rendu célèbre par les romans d’Eugène Sue.
Déc. le 11 mars 1860, à l’âge de 88 ans.
Contre-amiral.
Poëte, membre de l’Académie française, auteur de neuf tragédies, de la Divine Épopée, du poëme de Jeanne d’Arc, de la touchante élégie de la Pauvre fille.
Pair de France.
Auteur dramatique.
Auteur dramatique, composa les paroles de plusieurs opéras comiques, entre autres le Prè aux Clercs.
Violoniste et compositeur.
Buste et bas-relief.
née baronne de Cetto.
Inspecteur général du génie maritime, membre de l’Institut.
Sépulture monumentale de la famille Sèveste.
Conseiller d’État, membre de l’Institut.
Conseiller d’État, directeur général des eaux et forêts.
Lieutenant général du génie.
Lieutenant général.
Architecte des bâtiments de l’empereur Napoléon Ier et du roi Louis XVIII. Auteur d’ouvrages sur les bâtiments.
fille du comte de Lucay.
Maréchal de France, ministre d’État, gouverneur du comté de Foix, chevalier des ordres du roi.
Intendant militaire.
Compositeur de musique, lauréat de l’Académie des beaux-arts, membre du comité des études au Conservatoire impérial de musique et de déclamation, inspecteur général des écoles succursales.
Architecte de l’église de Sainte-Clotilde, écrivain et savant.
Pair de France, lieutenant général, ex-gouverneur du château de Rambouillet.
Compositeur de musique, premier chef d’orchestre de la musique de l’empereur et de l’Académie impériale de musique, professeur de violon au Conservatoire.
Organiste compositeur.
Compositeur de musique.
Pair de France.
Homme de lettres.
Secrétaire intime de l’empereur Napoléon Ier.
Professeur des pages de l’empereur, homme de lettres.
Pianiste, compositeur (les Trois Rêves).
Violoniste.
Monument élevé par ses élèves et amis.
Rond-point. — À gauche.
Artificier du roi.
Compositeur. — 1er grand prix en 1812.
Fort gracieuse.
Deuxième rang.
Sépulture avec le médaillon de la mère de Decamp le peintre.
Avenue Principale. — Sortie.
Le général Vichery n'est pas décédé le 22 avril 1841, mais le 22 février 1841 à PARIS (2eme arrondissement). Ci-joint copie de son acte de décès