Histoire anonyme de la première croisade/Index

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Traduction par Louis Bréhier.
Texte établi par Louis BréhierHonoré Champion (p. 224-253).

INDEX[1]


    A
  • abjuration. — Exigée par les Turcs de leurs prisonniers, à Exerogorgo (octobre 1096), 11. — Voir : conversion.
  • Achard de Montmerle (Achardus de Montemerloi ou de Mommellou). — Traverse l’Italie avec Hugue de France, 15. — Au siège de Jérusalem, va en expédition à Jaffa pour protéger les navires occidentaux (juin 1099), 197. — Il est tué dans une escarmouche, 199.
  • acies. — Voir : bataille.
  • Acre, ou Saint-Jean-d’Acre (Acra), aujourd’hui Akka, en Palestine. — Atteinte par les croisés (fin mai 1099), 193.
  • Adana (Athena), port de Cilicie, aujourd’hui chef-lieu de la province d’Adana. — Cédé à Tancrède (sept. 1097), 61.
  • [Adémar de Monteil], évêque du Puy (Podiensis episcopus), représentant et légat du pape. — Commande une division de l’armée des Provençaux, avec laquelle il traverse l’Esclavonie, 13. — Devant Nicée, prend part à la bataille contre l’armée turque de secours (16 mai 1097), 37-39. — Sape une tour de la ville, 39. — Dans la seconde armée après le départ de Nicée (28 juin 1097), 45. — Prend part à la bataille de Dorylée (1er juillet 1097), 47, 49. — Défend le camp devant Antioche contre une sortie de la garnison, perd son sénéchal et sa bannière (29 déc. 1097), 75. — Reçoit de Bohémond la confidence de ses négociations avec Firouz, 105. — Exige le serment sur l’Évangile du prêtre auquel le Christ est apparu (11 juin 1098), 131. — Commande le quatrième corps de bataille devant Antioche et porte la sainte Lance (28 juin 1098), 153. — Meurt à Antioche (1er août 1098) ; son éloge, 167.
  • Ak-Cheïr. — Voir Philomelium.
  • Akka. — Voir : Acre.
  • [Al-Afdhal], émir de Babylone d’Égypte, 87, 97. — Prépare une expédition contre les croisés (mai 1099), 191. — Concentre ses troupes à Ascalon (août 1099), 209. — Sa douleur après la bataille (12 août), 215-217.
  • Alamani. — Voir : Allemands.
  • Albara. — Voir : El-bâra.
  • Alberedus de Cagnano. — Voir : Aubré de Cagnano.
  • Alep (Aleph), grande ville de Syrie, sur la route d’Antioche à l’Euphrate. — Les prisonniers chrétiens y sont conduits, 11. — Secours envoyés d’Alep à Antioche (fin déc. 1097), 73. — Habitée par la mère de Kerbôga, 119, 125. — Turcs venus d’Alep, 165.
  • Alexandrette (Alexandreta), port de la Syrie septentrionale, sur le golfe du même nom, 141.
  • Alexis [Comnène] (Alexius), empereur de Byzance (1081-1118). — Ses rapports avec la croisade populaire, 7. — Se réjouit de la défaite des croisés à Civitot, 13. — Hugue de France et Guillaume, fils du marquis, lui sont envoyés, 15. — Son conflit avec Godefroi de Bouillon à Constantinople, 17. — Conclut un accord avec Godefroi et ravitaille son armée, 19. — Envoie un curopalate à Bohémond pour ravitailler l’armée normande (janvier 1097), 25. — Négocie avec les chefs de la croisade pour obtenir d’eux le serment de fidélité, 29, 31. — Ses mauvais desseins contre les chefs croisés, 29. — Il réunit un conseil qui décide d’exiger le serment des princes ; ses négociations avec Bohémond pour l’obtenir, 31. — Sollicité par les croisés, envoie devant Nicée une flottille montée par des Turcoples, 41. — Accorde une capitulation aux Turcs de Nicée (26 juin 1097), 41-43. — Son représentant Tatikios abandonne le siège d’Antioche (février 1098), 79-81. — Les croisés, en promettant Antioche à Bohémond, réservent les droits de l’empereur (29 mai 1098), 103. — L’empereur s’avance jusqu’à Philomelium pour porter secours aux croisés (juin 1098), 141. — Son entrevue avec Étienne de Blois, qui le détourne d’aller plus loin et lui fait croire qu’Antioche a été reprise par Kerbôga, 141, 143. — Il donne à son armée l’ordre de battre en retraite, 145-147. — Invité par les croisés à venir prendre possession d’Antioche (juillet 1098), 161. — Raimond de Toulouse réserve les droits d’Alexis sur Antioche (nov. 1098 et janv. 1099), 169, 179.
  • Allemands (Alamanni). — Arrivent à Constantinople avec Pierre l’Ermite (30 juillet 1096), 7. — Se séparent des Francs et élisent un chef, 7-9. — Trahison du chef des Allemands à Exerogorgo (octobre 1096), 11.
  • Alpes. — Voir : Aups.
  • Amalfi (Malfi Scafardi Pons), port de l’Italie méridionale, arrond. et province de Salerne. — Assiégé en 1096 par Roger, duc de Pouille, et Bohémond, 19.
  • Amazones (fleuve des), Amazonia flumina, 117.
  • ambassadeurs (nuncii) de Bohémond à l’empereur (janvier 1097), 25 ; — du calife d’Égypte aux croisés (février 1098), 87, 97 ; — des croisés à Kerbôga (27 juin 1098), 147, 149, 151. — Hugue le Mainsné envoyé à l’empereur après la victoire sur Kerbôga, 161. — Ambassadeurs du roi de Césarée au comte de Toulouse (janvier 1099), 181.
  • amiral. — Voir : émir.
  • André (saint), Andreas. — Apparaît à Pierre Barthélémi, 133-135.
  • Andronopolis (vallée d’) (vallis de Andronopoli), en Macédoine occidentale. — Traversée par les Normands d’Italie, 21.
  • Angulans (Angulani), corps de troupes de l’armée turque, 49, 113.
  • Ansa, ville de l’Italie méridionale, peut-être Anzi, province et arrond. de Potenza. — Voir Robert de Ansa.
  • Anselme de Ribemont (Anselmus de Ribomont), chevalier. — Meurt pendant le siège d’Archas (févr.-mai 1099), 189.
  • Antioche (Antiochia), ville principale de la Syrie, sur l’Oronte. — Les captifs chrétiens y sont conduits, 11. — L’empereur offre à Bohémond un territoire dans les environs, 31. — Faux bruit de son évacuation par les Turcs (oct. 1097), 63. — Une avant-garde envoyée par Raimond de Saint-Gilles cherche inutilement à surprendre la ville, 63. — Arrivée des croisés devant la ville (20 oct. 1097), 65. — Ils installent leur camp (21 oct.), 67. — Premières escarmouches avec les Turcs et début du siège (oct.-nov. 1097), 71. — Disette au camp des croisés et expédition de ravitaillement (déc. 1097), 71. — Sortie de la garnison turque et combat violent (29 déc. 1097), 75. — Famine au camp des croisés et tentatives de désertion (janv. 1098), 77-79. — L’envoyé impérial abandonne le siège (févr. 1098), 81. — Bohémond arrête une armée turque de secours et remporte une grande victoire (9 févr. 1098), 83-85. — Pendant ce temps, la garnison d’Antioche tente une sortie, repoussée par les croisés, 87. — Les croisés décident la construction du château de la Mahomerie et envoient une expédition à Port-Saint-Siméon (5 mars 1098), 89-91. — Pendant ce temps, sortie de la garnison d’Antioche, qui inflige de lourdes pertes aux croisés, 91. — Le lendemain (6 mars), elle attaque avec succès les croisés revenant de Saint-Siméon, 91. — Les Turcs sont ramenés dans la ville après un violent combat (7 mars 1098), 93-95. — Ils ensevelissent leurs morts, dont les sépultures sont violées par les croisés, 97. — Construction par les croisés du château de la Mahomerie (8 mars 1098), 97. — Ils arrivent à bloquer entièrement la ville, 99. — Firouz, commandant de trois tours, négocie avec Bohémond, 101. — Bohémond se fait promettre par les princes la possession d’Antioche, s’il peut s’en emparer (29 mai 1098), 103. — Étienne de Blois, élu chef suprême, abandonne le siège, 141. — Bohémond arrête avec Firouz le plan de l’entrée des Francs dans la ville et le communique aux chefs (2 juin 1098), 105. — Escalade d’Antioche par les croisés (nuit du 2 juin 1098), 107. — Entrée des croisés dans la ville et massacre des Turcs (3 juin 1098), 109. — Les Turcs se réfugient dans la citadelle, 109. — Le fils de Iagi-Sian livre la citadelle à Kerbôga, 113. — Début du siège d’Antioche par Kerbôga (5 juin 1098), 115. — Il confie la garde de la citadelle à l’un de ses émirs les plus sûrs, 115. — Il attaque la ville (10 juin 1098) et tue de nombreux croisés, 127. — Plusieurs chevaliers désertent la ville et sont massacrés à Port-Saint-Siméon (10 juin 1098), 129. — Le Christ apparaît à un clerc ; récit de sa vision, 129-131. — Vision de Pierre Barthélémi et révélation de la sainte Lance, 133-135. — Combats violents devant la citadelle, 135-137. — Bohémond incendie Antioche, 137. — Les croisés serrés de près par les Turcs, 139. — Invention de la sainte Lance (14 juin 1098), 147. — Ambassade des chefs croisés à Kerbôga (27 juin 1098), 147-151. — Processions et jeunes des croisés avant la bataille, 151. — Sortie de l’armée des croisés par la porte de la Mahomerie ; leur ordre de bataille, 151-153. — Leur victoire sur les Turcs de Kerbôga (28 juin 1098), 153-159. — Capitulation de la citadelle, 159. — Les croisés séjournent dans la ville après leur victoire, 167. — Adémar de Monteil y meurt (1er août 1098), 167. — L’évêque d’Albara y est sacré (sept. 1098), 169. — Conseil des princes au sujet de la contestation entre Bohémond et Raimond de Toulouse (nov. 1098), 169-171. — Départ d’Antioche de Raimond de Saint-Gilles, 173. — Sarrasins de Marra conduits à Antioche (déc. 1098), 177. — Retour de Bohémond à Antioche (janv. 1099), 179. — Nouveau retour du même (7 mars 1099), 187. — Durée des deux sièges d’Antioche et du séjour des croisés dans la ville, 223. — Patriarche, 221. — Topographie de la ville : citadelle occupée par les Turcs, 109, 113, 115, 135, 137, 139, 141, 153, 159 ; — occupée par Bohémond, 221-223 ; palais de Iagi-Sian, 137, 171, 179 ; — église-cathédrale Saint-Pierre, 131, 133, 137, 147, 169, 171 ; — église Sainte-Marie, 129, 137. — Description d’Antioche, 221-223. — Voir : Mahomerie.
  • Antiochus, fondateur d’Antioche, 223.
  • Anzi. — Voir : Ansa.
  • apostolique (apostolicus), terme employé pour désigner le pape, 3, 5 ; — le calife de Bagdad, 111, 117.
  • apparitions — du Christ à un prêtre pendant le siège d’Antioche par Kerbôga (juin 1098), 129-131 ; — de saint Barthélémi à Pierre Barthélémi au sujet de la sainte Lance, 133-135 ; des saints Georges, Mercure et Démétrius pendant la bataille devant Antioche (28 juin 1098), 155.
  • Apulie ou Pouille (Apulia), région d’Italie, 119.
  • Arabes. — Voir : Sarrasins.
  • arbalétriers (arbalistae), 39.
  • Archas (Archas), ville de Syrie dépendant de l’émir de Tripoli. — L’armée du comte de Toulouse arrive devant la place (14 févr. 1099), 185. — Pertes des croisés pendant ce siège, 189. — Levée du siège (13 mai 1099), 189.
  • archers (sagittarii), 39, 213.
  • Areg, Aregh. — Voir : Harenc.
  • armement des croisés (énumération des pièces de l’), 65.
  • Arméniens (Hermenii). — Soumis par les Turcs, 51. — Arrivée des croisés sur leurs terres (sept. 1097), 61. — Ceux des environs d’Antioche se rendent à Pierre de Roaix, 63. — Ils espionnent les croisés devant Antioche (oct. 1097), 69. — Spéculent sur le ravitaillement des croisés (janv. 1098), 77. — Achèvent les Turcs vaincus par les croisés (9 févr. 1098), 87. — Forcés de combattre dans les rangs turcs (7 mars 1098), 95. — Surpris par Tancrède, qui les empêche de ravitailler les Turcs d’Antioche (avril 1098), 99. — Massacrent Iagi-Sian, gouverneur d’Antioche, et portent sa tête à Bohémond (3 juin 1098), 109. — Achèvent les Turcs après la victoire des croisés sur Kerbôga (28 juin 1098), 157.
  • Arnoul (Arnulfus), élu patriarche de Jérusalem (1er août 1099), 209. — Reçoit, avec Godefroi de Bouillon, les renseignements envoyés par Tancrède, 209. — Accompagne le duc et l’armée qui marchent sur Ascalon, 211. — Publie un ordre du jour la veille de la bataille (11 août 1099), 213. — Reçoit, de Robert Courte-Heuse, l’étendard de l’émir de Babylone, 217.
  • [Arnoul], évêque de Martirano (Marturanensis episcopus). — Accompagne Godefroi de Bouillon lors de la marche sur Ascalon (9 août 1099), 211. — Envoyé à Jérusalem pour y demander du renfort, il est fait prisonnier par les Turcs, 211.
  • Ascalon (Ascalona, Ascalonia, Scalona, Scalonia), ville de Palestine occupée par les Égyptiens, 207. — Ils y préparent une attaque contre Jérusalem, 209. — Marche des croisés sur Ascalon et bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213-215.
  • Asie (Asia), 117.
  • Asie Mineure. — Voir : Romanie.
  • astrologie, pratiquée par la mère de Kerbôga, 125.
  • Athena. — Voir : Adana.
  • Aubré de Cagnano (Alberedus de Cagnano), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Aubri de Grandmesnil (Albericus de Grentemaisnil), frère de Guillaume. — S’enfuit d’Antioche, assiégée (10 juin 1098), 127.
  • aumônes. — Envoyées par l’empereur aux croisés pauvres après la capitulation de Nicée, 43. — Ordonnées aux croisés avant la bataille contre Kerbôga (26-28 juin 1098), 151 ; — avant l’assaut contre Jérusalem (6 juill. 1099), 203 ; — avant l’élection d’un chef à Jérusalem (17 juill. 1099), 207.
  • Aups (Alpes), canton de Salernes, arrond. de Draguignan (Var). — Voir : Pierre d’Aups.
  • Azymites (Azimitae), dans l’armée turque, 103, 111.
  • B
  • Babylone d’Égypte (Babilonia), aujourd’hui le Caire. — Route y menant, 217. — Émir : voir Al-Afdhal.
  • Balduinus. — Voir : Baudouin.
  • baliste. — Employée par la garnison de Marra contre les croisés, 175.
  • bandes formées par les croisés, 5, 13, 15.
  • bannière (vexillum) de l’évêque du Puy prise par les Turcs (29 déc. 1097), 75 ; de Bohemond pendant la bataille du 9 févr. 1098, 85 ; — de Bohémond, arborée sur les murs d’Antioche (3 juin 1098), 109 ; — de Raimond de Toulouse et de Bohémond, donnée comme sauf-conduit à la garnison de la citadelle d’Antioche (28 juin 1098), 159. — Les croisés entrent dans Maraclée avec leurs bannières (févr. 1099), 187. — Bannière donnée comme sauf-conduit à des musulmans après la prise de Jérusalem (15 juillet 1099), 205. — Bannière de l’émir de Babylone, dont le porteur est blessé par le comte de Normandie à la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 215. — Le comte de Normandie l’achète vingt marcs d’argent, 217. — Voir : pennon.
  • baptême (des Turcs). — Voir : conversion.
  • Bardarus. — Voir : Vardar.
  • Bari (Bari), port d’Italie, chef-lieu de la province du même nom. — Les croisés s’y embarquent, 15.
  • Barneville-sur-Mer (Barnavilla), chef-lieu de canton de l’arrond. de Valogne (Manche). — Voir : Roger de Barneville.
  • [Barthélémi] (Pierre). — Voir : Pierre Barthélémi.
  • Baruth. — Voir : Beyrouth.
  • bataille (acies), unité de combat, corps de troupes disposé en lignes. — À Dorylée, 49. — Dans les combats devant Antioche, 73, 85. — Dans la bataille contre Kerbôga (28 juin 1098), 151, 153, 155. — À la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213.
  • Bâtroun. — Voir : Béthelon.
  • Baudouin (Balduinus), frère de Godefroi de Bouillon, chef d’une bande de croisés, 5. — Défend les croisés contre l’armée impériale à Constantinople, 17. — Participe à la conférence secrète entre l’empereur et les princes croisés (avril 1097), 29. — En Asie Mineure, vers le 14 septembre 1097, se sépare de l’armée des croisés, 57. — Dispute Tarse à Tancrède, qui finit par la lui céder, 59-61.
  • Baudouin, comte de Mons, en Hainaut (Balduinus, comes de Monte), 5.
  • Béarn (Beert). — Voir : Gaston de Béarn.
  • Beauvais (Belvacus), chef-lieu du départ. de l’Oise. — Voir : Rainaud.
  • besant (bizanteus) ou hyperpre, monnaie d’or byzantine, 77, 95, 109, 139, 179, 191, 217.
  • bestiaux, dans l’armée des croisés. — Remplacent les chevaux, 57 (voir : sommiers). — Pris sur les Turcs, 67, 181, 189, 213. — Livrés par l’émir de Tripoli, 191. — Pris après la bataille d’Ascalon, 218.
  • Béthelon (Bethelon), aujourd’hui Bâtroun, à vingt-cinq kil. au sud de Tripoli de Syrie. — Les croisés y passent (mai 1099), 191.
  • Beyrouth (Baruth), ville de Syrie. Les croisés y arrivent (fin mai 1099), 193.
  • [Blois], chef-lieu du départ. de Loir-et-Cher. — Comte : voir Étienne.
  • Boamundus. — Voir : Bohémond.
  • Boel de Chartres (Boello Carnotensis). — Croisé de l’armée de Bohémond, 21.
  • [Bogomiles]. — Probablement les hérétiques dont la ville fut brûlée par les Normands (fin déc. 1096), 23.
  • Bohémond (Boamundus), fils de Robert Guiscard, prince de Tarente. — Commande la troisième armée des croisés, 13. — Prend la croix au siège d’Amalfi (début de 1096) et organise sa croisade, 19, 21. — Aborde en Macédoine occidentale, 21. — Interdit le pillage à son armée, 21-23. — Reçoit les prisonniers faits sur les troupes impériales par Tancrède et leur rend la liberté (18 février 1097), 25. — Empêche son armée de piller une ville de Macédoine, 27. — Laisse son armée à Rousa et gagne Constantinople, où il négocie avec l’empereur et les autres chefs (1 avril 1097), 29. — Reçoit des propositions avantageuses de la part de l’empereur, 31. — Ses menaces contre Raimond de Saint-Gilles pour l’empêcher d’attaquer l’empereur, 33. — Arrivée de son armée à Constantinople (26 avr. 1097), 33. — Tient conseil avec l’empereur pour le ravitaillement des armées passées en Asie, 35. — Ravitaille l’armée devant Nicée (mai 1097), 37. — Commande le premier front devant Nicée, 39. — Commande la première armée au départ de Nicée (28 juin 1097), 45. — Attaqué brusquement par les Turcs, fait dresser les tentes, 45. — Envoie un message à la première armée pour hâter son arrivée, 47. — Commande l’aile gauche à la bataille de Dorylée (1 juillet 1097), 49. — Entre avec la grande armée en Petite-Arménie, 61. — Pendant la marche sur Antioche, se lance à la poursuite des Turcs (oct. 1097), 63. — Les croisés attendent son retour à Marasch, 65. — Occupe une porte d’Antioche (20 oct. 1097), 67. — Protège l’attaque du château de Harenc, 69. — Son camp devant Antioche, 71. — Commande une expédition de ravitaillement (fin déc. 1097), 73-77. — Dirige une charge contre les Turcs, 73. — Ses reproches à son armée après l’expédition de ravitaillement, 77. — Juge le déserteur Guillaume le Charpentier (janv. 1098), 79. — Provoque un conseil de guerre et commande l’expédition contre l’armée de secours envoyée par les Turcs à Antioche, 83. — Il bat les Turcs et dégage le camp des croisés (9 févr. 1098), 83-85. — Il propose une expédition à Port-Saint-Siméon (5 mars 1098), 89. — Il la commande avec le comte de Toulouse, 91. — Il repousse dans la ville la garnison turque qui avait pris l’offensive (6 mars 1098), 93. — Il négocie avec Firouz, émir d’Antioche, pour se faire livrer la ville (avril 1098), 101. — Après des résistances, les croisés lui promettent la possession d’Antioche, s’il peut s’en emparer (29 mai 1098), 101-103. — Sa correspondance avec Firouz, 103-105. — Confie aux principaux chefs le plan arrêté entre Firouz et lui pour pénétrer dans Antioche (2 juin 1098), 105. — À la tête de son armée, s’approche des murs d’Antioche et en commence l’escalade (nuit du 2 au 3 juin 1098), 105-107. — Reçoit la tête de Iagi-Sian, 109. — Mentionné par Kerbôga, 125. — Jure de ne pas abandonner Antioche (11 juin 1098), 133. — Incendie Antioche, 137. — Son quartier à Antioche, 139. — Commande le sixième corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 153. — Reçoit la capitulation de la garnison turque de la citadelle et y place ses sergents, 159. — Décide l’envoi de Hugue le Mainsné à l’empereur (juillet 1098), 161. — Réclame aux princes sa mise en possession d’Antioche, 169. — Conclut un accord provisoire avec Raimond, mais place une forte garnison dans la citadelle (nov. 1098), 171. — Fait sa jonction avec Raimond de Saint-Gilles devant Marra et assiège la ville (nov. 1098), 173. — Accorde une capitulation aux Sarrasins de Marra et la viole (11 déc. 1098), 177. — Sa rupture avec le comte de Toulouse et son retour à Antioche (janv. 1099), 179. — Accompagne les comtes jusqu’à la Liche et retourne définitivement à Antioche (mars 1099), 187.
  • Bosphore (le). — Voir : Bras de saint Georges.
  • Botrenthrot, vallée du Taurus cilicien où Baudouin et Tancrède se séparent de l’armée, 57.
  • [Bouillon] (Godefroi de). — Voir : Godefroi.
  • Brachium. — Voir : Bras de saint Georges.
  • Brahim (Braym), aujourd’hui Nahr-Ibrahim, fleuve syrien, au sud de Djebaïl. — Atteint par les croisés (avant le 19 mai 1099), 193.
  • Bras de saint Georges (Brachium Sancti Georgii, Brachium), ancien nom du Bosphore. — Traversé par la croisade populaire (juill. 1096), 7-9 ; — par l’armée de Godefroi de Bouillon (janv. 1097), 19 ; — par les Normands d’Italie sous la conduite de Tancrède (fin avr. 1097), 35.
  • Braym. — Voir : Brahim.
  • Brindisi (Brandosis), port d’Italie, prov. de Pouille. — Les croisés s’y embarquent, 15.
  • Bulgarie (Bulgaria), nom employé pour désigner la Macédoine occidentale. — Traversée par l’armée de Bohémond, 21. — Mentionnée, 119, 145.
  • butin — fait par les croisés à Dorylée, 51 ; — devant Antioche (20 oct. 1097), 67 ; — pendant l’expédition de ravitaillement (fin déc. 1097), 73 ; — après la victoire sur les Turcs (9 févr. 1098), 87 ; — après la victoire sur Kerbôga (28 juin 1098), 157 ; — après la prise de Marra (11 déc. 1098), 177 ; — dans un château près de Césarée d’Oronte (janv. 1099), 181 ; — sur des troupes de Turcs devant Tripoli (févr. et avril 1099), 185, 189 ; — après la prise de Jérusalem (15 juillet 1099), 205. — Défense de songer au butin avant que la bataille soit terminée, par ordre du patriarche, avant la bataille d’Ascalon (11 août 1099), 213. — Butin pris par les croisés dans le camp égyptien après la bataille d’Ascalon, 219.
  • Byblos. — Voir : Djebaïl.
  • C
  • Cagnano Varano (Cagnanus), ville d’Italie, prov. de Foggia, arrond. de San Severo. — Voir : Aubré.
  • Caïffa (Cayphas), aujourd’hui Haifa, ville de Syrie, à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Jean-d’Acre. — Atteinte par les croisés (fin mai 1099), 193.
  • Caire (le). — Voir : Babylone.
  • calife (calipha), abbasside de Bagdad, 111, 117.
  • Camela. Voir Chamelle (la).
  • Cannes (Canni), ville d’Italie, prov. de Bari, arrond. de Barletta. — Seigneur : Hermann.
  • cannibalisme (traits de) après la prise de Marra (janvier 1099), 179.
  • Capharda (Capharda), ville de Syrie, aujourd’hui Kafartab, au sud de Maarat-en-Nouman. — Raimond de Saint-Gilles y séjourne (13-16 janv. 1099), 181.
  • capitulation — de la garnison turque de Nicée (26 juin 1097), 41-43 ; — proposée par les croisés à Kerbôga (27 juin 1098), 149 ; — des Turcs occupant la citadelle d’Antioche (28 juin 1098), 159 ; — des Syriens de Talamannia (juillet 1098), 163 ; — accordée par Bohémond à des Sarrasins de Marra, puis violée par lui (11 déc. 1098), 177 ; — demandée par le roi de Césarée au comte de Toulouse (janv. 1099), 181 ; — de la garnison d’un château voisin de Césarée, 181 ; — d’un autre château arabe, 183 ; — demandée par l’émir de la Chamelle (Émèse) au comte de Toulouse (février 1099), 183 ; — proposée par l’émir de Tripoli au comte de Toulouse, 185 ; — de l’émir de Maraclée (février 1099), 187 ; — de l’émir de Gibel (mars 1099), 187 ; — de l’émir de Tripoli (16 mai 1099), 191 ; — accordée à des musulmans réfugiés sur le toit du Temple après la prise de Jérusalem (15 juillet 1099) et violée le lendemain par les croisés, 205-207 ; — accordée par Raimond de Saint-Gilles à l’émir qui commandait la tour de David et exécutée par lui, 207 ; — de Naplouse, reçue par Tancrède et Eustache de Boulogne, 209.
  • Cappadoce (Cappadocia), région de l’Asie Mineure, 61.
  • Carnotensis. — Voir : Chartres.
  • carême (abstinence du), 27.
  • Carpentarius (Willelmus) — Voir : Guillaume le Charpentier.
  • casal (casale), nom donné à des villages syriens habités par des tenanciers, 109.
  • Cassian (Cassianus). — Voir : Iagi-Sian.
  • Castillon-sur-Dordogne (Castellio), arrond. de Libourne (Gironde). — Voir : Pierre de Castillon.
  • Castoria (Castoria) ou Kastoria, ville de Macédoine occidentale, aujourd’hui en Grèce. — Traversée par les Normands d’Italie (25 déc. 1096), 23.
  • castrum ligneum. — Voir : châteaux de bois.
  • Cayphas. — Voir : Caïffa.
  • Césarée de Cappadoce (Cesarea Cappadocie), aujourd’hui Kaïsarieh, en Turquie d’Asie. — Traversée par les croisés (fin sept. 1097), 61.
  • Césarée (Cesarea), ville de Syrie, aujourd’huí Schaizar, sur l’Oronte. — Rapports du « roi » de cette ville avec Raimond de Toulouse (janvier 1099), 181.
  • Césarée (Cesarea), ville de Palestine, aujourd’hui Kaïzarieh. — Les croisés célèbrent la Pentecôte près de cette ville (29 mai 1099), 193. — Tancrède et Eustache de Boulogne y arrivent (août 1099), 209.
  • Chamelle (la) (Camela), l’ancienne Émèse, aujourd’hui Homs, en Syrie. — Traité de son chef avec le comte de Toulouse (février 1099), 183.
  • change de la monnaie byzantine en monnaie franque au camp devant Antioche, 77.
  • Charlemagne (Karolus Magnus). — Légende de la route de Constantinople qu’il aurait fait construire, 5.
  • Charpentier (Guillaume le). — Voir : Guillaume le Charpentier.
  • Chartres (Eure-et-Loir). — Comte : voir Étienne (Carnotensis comes). — Seigneur : voir Boel de Chartres (Carnotensis Boello).
  • châteaux de bois mobiles (castra lignea) pour approcher des murs d’une place. — Devant Nicée, 37. — Devant Marra (nov. 1098), 173-175. — Devant Jérusalem (juillet 1099), 201, 203, 205.
  • chevaux des croisés. — Meurent pendant la traversée de l’Asie Mineure, 55-57. — Tombent dans les précipices du Taurus, 65. — Chevaux pris aux Turcs, 73. — Mortalité des chevaux par suite de disette devant Antioche (janvier 1098), 79. — Chevaux pris aux Turcs (9 févr. 1098), 87. — Chevaux pris au combat du 7 mars 1098 contre la garnison d’Antioche, 95. — Les croisés assiégés dans Antioche mangent leurs chevaux, 129, 139. — Chevaux turcs capturés après la victoire sur Kerbôga (28 juin 1098), 157 ; — livrés par la garnison d’un château près de Césarée d’Oronte (janv. 1099), 181. — Chevaux pris sur des Turcs devant Tripoli (févr. 1099), 185 ; — livrés par l’émir de Gibel, 187 ; — par l’émir de Tripoli, 191 ; — capturés sur des Arabes devant Jérusalem (juin 1099), 195, 199.
  • chiffres de combattants. — Voir : nombre.
  • Chypre (Ciprus), île de la Méditerranée. — Province de l’empire byzantin, 81.
  • Civitot (Cyvito), aujourd’hui Ghemlek ou Gemlik, au fond du golfe de ce nom, sur la mer de Marmara. — La croisade populaire y est assiégée par les Turcs, 13. — L’empereur y envoie des barques destinées à être transportées devant Nicée (mai 1097), 41.
  • clergé dans l’armée des croisés, 9, 13, 101. — Vision d’un prêtre dans Antioche assiégée, 129. — Clergé dans l’armée impériale, 145. — Attitude du clergé pendant la bataille contre Kerbôga (28 juin 1098), 153. — Participation des évêques au conseil des princes (nov. 1098), 171 ; — ils reçoivent les serments de Bohémond et de Raimond de Toulouse, 171. — Rôle du clergé pendant le siège de Marra (nov. 1098), 175. — Devant Jérusalem, fait décider une procession autour des murs (6 juillet 1099), 201. — Les clergés grec et latin célèbrent des processions pendant que se livre la bataille d’Ascalon (10 août 1099), 211. — Voir : évêque, patriarche.
  • [Clermont-sur-Meuse], ville de Belgique, près de Liége. — Comte : voir Lambert le Pauvre.
  • connétable (conostabilis) de Bohémond, 85.
  • conseil des princes croisés devant Nicée, 41 ; — devant Antioche (déc. 1097), 71 ; — le 5 mars 1098, 89 ; — en avril 1098, 99, 101. — Il promet Antioche à Bohémond (29 mai 1098), 103. — Il décide l’envoi d’une ambassade à Kerbôga (avant le 27 juin 1098), 147. — À Antioche, après la victoire sur Kerbôga (28 juin 1098), il décide de différer jusqu’à la Toussaint la marche sur Jérusalem, 161. — À Antioche, il prononce un arbitrage entre Raimond de Toulouse et Bohémond (nov. 1098), 169. — À Rugia, il ne peut accorder Bohémond avec Raimond de Toulouse (janv. 1099), 179. — Devant Archas, il décide de reprendre la marche sur Jérusalem (16 mai 1099), 189-191. — Devant Jérusalem, il décide l’envoi d’une expédition pour garder les navires arrivés à Jaffa (juin 1099), 197. — Après l’entrée à Jérusalem, il ordonne des prières avant l’élection d’un chef (17 juillet 1099), 207.
  • Constantinople (Constantinopolis), regardée comme la nouvelle Rome, résidence de l’empereur, point de concentration des armées de croisés, 5, 15, 27. — Légende de la route qu’aurait fait construire Charlemagne, 5. — Séjour qu’y fait l’armée de Godefroi de Bouillon, 15, 17, 19. — Bohémond y arrive (avril 1097) et prend ses quartiers hors de la ville, 29. — Conférences qui y sont tenues au sujet du serment des princes croisés, 31. — L’armée de Bohémond y arrive (26 avril 1097), 33. — L’armée de Raimond de Saint-Gilles y arrive (27 avril 1097), 35. — La garnison turque de Nicée y est amenée, 43. — L’armée impériale et les croisés fugitifs s’y replient (juin 1098), 147. — Hugue le Mainsné y est envoyé en ambassade, 161.
  • conversion à l’islam, proposée par Kerbôga aux croisés, 151.
  • conversion au christianisme, proposée par Bohémond à Firouz, émir d’Antioche, 101 ; — à Kerbôga par les croisés, 149. — Conversion de l’émir commandant la citadelle d’Antioche avec plusieurs Turcs (juillet 1098), 159. — Conversion imposée aux habitants d’une forteresse de Syrie (juillet 1098), 165 ; — exigée de l’émir de Tripoli par le comte de Toulouse, 185 ; — promise par l’émir de Tripoli en cas de victoire des croisés (mai 1099), 191.
  • [Coran] (nostra pagina), 123. — Serment des musulmans sur le Coran, 181.
  • Corosanus. — Voir : Khorassan.
  • corpalatius. — Voir : curopalate.
  • Courbaram (Curbaram). — Voir : Kerbôga.
  • Coxon, peut-être Gueuk-Sou, en Asie Mineure, province de Konieh, sur le versant méridional du Taurus. — Traversée par les croisés (5 oct. 1097), 63. — Ils y séjournent, 65.
  • cri de guerre des croisés. — Voir « Dieu le veut ! »
  • cri de guerre des Turcs, 45.
  • croix. — Prise de la croix, 5. — Croix portée par les pèlerins, 19. — Prise de la croix par Bohémond, 19. — Croix destinées à indiquer une route, 35. — Sauvegarde dans la bataille, 37, 73, 85, 153, 185.
  • Curbaram. — Voir : Kerbôga.
  • curopalate (corpalatius), officier impérial. — Envoyé par l’empereur Alexis à Bohémond pour assurer le ravitaillement de l’armée normande (févr. 1097), 25. — Bohémond traite à Serrès avec deux curopalates, 27.
  • Curti. — Voir : Kurdes.
  • Cyvito. — Voir : Civitot.
  • D
  • Damas (Damascus), ville de Syrie. — Des secours en sont envoyés à Antioche (déc. 1097), 73. — Secours amenés à Kerbôga par le « roi » de Damas (mai 1098), 111.
  • Daturre (Gulferus de). — Voir : Lastours.
  • décapitation des ennemis morts, 87, 97, 109.
  • Démétrius (saint). — Apparaît aux croisés pendant la bataille devant Antioche (28 juin 1098), 155.
  • denier, pièce d’argent pesant près de deux grammes et demi, 5, 37, 65, 77, 139.
  • déserteurs (croisés). — Devant Antioche (janv. 1098), 77. — En févr. 1098, 81. — Pendant le siège d’Antioche par Kerbôga (10 juin 1098), 127. — Désertion d’Étienne, comte de Chartres, 141.
  • « Dieu le veut ! » (Deus le volt !), cri de guerre des croisés, 19, 107.
  • disette. — Voir : famine.
  • Djebaïl. — Voir : Zebar.
  • Djibleh. — Voir : Gibel.
  • [Dorylée] (bataille de) livrée par les croisés aux environs de l’actuel Eski-Cheïr (Asie Mineure, province de Brousse) (1er juillet 1097), 45-51.
  • Durazzo (Durachium), port sur l’Adriatique, en Albanie. — Hugue de France et Guillaume, fils du Marquis, y débarquent et y sont arrêtés par le gouverneur, 15.
  • Dyrrachium. — Voir : Durazzo.
  • E
  • eau. — Manque au château d’Exerogorgo (oct. 1096), 9 ; — pendant la traversée de l’Asie Mineure (juillet 1097), 55. — Provisions d’eau pour la traversée du désert au sud de Konieh, 57. — Manque d’eau devant Marra (juillet 1098), 165 ; après le départ de Tripoli (mai 1099), 193 ; devant Jérusalem (juin 1099), 197, 199, 201. — Provision d’eau des soldats égyptiens pendant la bataille, 213-215.
  • échelles. — Voir : escalade.
  • éclaireurs (exploratores). — Employés par les croisés, 63, 85, 193, 209, 211 ; — par les Turcs, 209.
  • Égyptiens (Egiptiaca gens), 217.
  • El-Bâra (Albara), ville de Syrie, à l’est d’Antioche. — Prise d’assaut par le comte de Toulouse, qui y établit un évêque (sept. 1098), 167, 169, 171. — Traversée par le comte de Toulouse, 173. — Évêque : voir Pierre de Narbonne.
  • Émèse. — Voir : Chamelle (la).
  • émirs (ammiralii), gouverneurs turcs. — Émir de Babylone (le Caire), 87, 97, 197. — Émirs d’Antioche tués dans la bataille (7 mars 1098), 95. — Émirs sous les ordres de Kerbôga, 115, 153, 159. — Émir ou « roi » de Césarée d’Oronte, 181 ; — de la Chamelle, 183 ; — de Tripoli, 185, 191 ; — de Maraclée, 187 ; de Gibel, 187 ; — de Jérusalem, commandant la tour de David, 205, 207. — Douleur de l’émir de Babylone après la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 215-217 ; — sa fuite, 219.
  • empereur (imperator). — Voir : Alexis Comnène.
  • épreuve judiciaire, 131.
  • Erachia. — Voir : Héraclée.
  • Eregli. — Voir : Héraclée.
  • Ermite (Pierre l’). — Voir : Pierre l’Ermite.
  • escalade — des remparts d’Antioche (3 juin 1098), 105-107 ; — des remparts de Marra (nov. 1098), 175-177 ; — des remparts de Jérusalem (juin 1099), 197 ; — (15 juillet 1099), 203.
  • Esclavonie (Sclavinia), territoire des Croates et des Serbes. — Traversé par l’armée des Provençaux, 13.
  • Eski-Cheïr, ville d’Asie Mineure, province de Brousse. — Voir : Dorylée.
  • Espagne (Hispania). — Allusion aux expéditions chrétiennes en Espagne, 79.
  • étendard. — Voir : bannière.
  • Étienne (Stephanus), comte de Chartres [et de Blois]. — Prend part au siège de Nicée, 39. — Élu chef suprême pendant le siège d’Antioche (29 mars 1098), 141. — Se retire à Alexandrette avant la prise d’Antioche, 141. — S’enfuit avec son armée pendant le siège d’Antioche par Kerbôga, 141. — Son entrevue avec l’empereur à Philomelium, 141, 143, 145.
  • Eustache (Eustachius), comte [de Boulogne], frère de Godefroi de Bouillon. — Participe à l’assaut final contre Jérusalem (15 juillet 1099), 203. — Reçoit la capitulation de Naplouse et est envoyé au-devant des troupes égyptiennes d’Ascalon (août 1099), 209. — Participe à la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213.
  • évêque — institué à El-bâra par le comte de Toulouse (sept. 1098) : voir Pierre de Narbonne ; — à Ramleh par les chefs croisés (juin 1099) : voir Robert. — Évêque de Martirano : voir Martirano. — Évêque d’Orange : voir Guillaume Ier. — Évêque du Puy : voir Adémar de Monteil.
  • Évrard le Veneur (Evrardus Venator), trompette de l’armée de Raimond de Toulouse, 173.
  • Évrard (Evrardus), seigneur du Puiset. — Traverse l’Italie avec Hugue de France, 15.
  • Exerogorgo (Xerigordo d’après Anne Comnène). — Château d’Asie Mineure occupé par la croisade populaire, 9. — Assiégé par les Turcs (29 sept.-6 oct. 1096), 9.
  • F
  • famines et disettes supportées par les croisés — devant Nicée (mai 1097), 35 ; — pendant la traversée de l’Asie Mineure (juillet 1097), 55-57 ; — devant Antioche (déc. 1097), 71, 77 ; — en janvier-février 1098, 81 ; — pendant le siège d’Antioche par Kerbôga (juin 1098), 129, 139, 141, 151 ; — après la prise de Marra (janvier 1099), 179 ; — devant Jérusalem (juin 1099), 197, 199.
  • Far (pont du), Farreus pons. — Voir pont du Far.
  • Farfar, nom donné à l’Oronte, rivière de la Syrie septentrionale, 181, 221.
  • femmes dans l’armée chrétienne. — Leur rôle à la bataille de Dorylée, 47. — Au camp devant Antioche, 71. — Femmes chrétiennes d’Antioche, 95. — Mauvaises femmes d’Antioche, 131.
  • feu grégeois (graeci ignes). — Lancé par la garnison turque de Marra sur les croisés, 175 ; — par les défenseurs de Jérusalem, 205.
  • fidélité (fidelitas). — Serment de fidélité prêté à l’empereur par Hugue de France et Guillaume, fils du Marquis, 15. — Négociations de l’empereur avec les chefs croisés pour l’obtenir, 29-31. — Tancrède et Richard du Principat esquivent le serment de fidélité en passant directement en Asie (fin avril 1097), 33-35. — Pierre d’Aups reçoit des croisés une terre moyennant le serment de fidélité, 61. — Terre dans la fidélité de l’empereur, 81. — L’émir de Tripoli promet de tenir sa terre en fief des croisés (mai 1099), 191.
  • fiefs constitués par les croisés en Asie Mineure (oct. 1097), 61.
  • Firouz (Pirrus), émir turc d’Antioche, commandant de trois tours. — Négocie avec Bohémond pour les lui livrer (avril 1098), 101. — Son entente avec Bohémond pour la tradition de la ville, 105. — Livre à Bohémond les tours qu’il commande et fait entrer les croisés dans la ville (nuit du 2 juin 1098), 107.
  • Flandre. — Comte (Flandrensis comes) : voir Robert.
  • flottes. — Flottille impériale, transportée par terre de Civitot à Nicée (juin 1097), 41. — Flottes occidentales à Port-Saint-Siméon (mars 1098), 89, 129. — Les flottes occidentales ravitaillent les croisés pendant le siège d’Archas (février-mai 1099), 189. — Flottes occidentales à Jaffa pendant le siège de Jérusalem (juin 1099), 197. — Flotte égyptienne à Ascalon ; sa fuite après la bataille (12 août 1099), 219.
  • Français (Francigene), habitants du royaume de France, 79, 151, 205.
  • France (Francia). — Le royaume de France, 79.
  • Francs (Franci), c’est-à-dire les peuples d’Occident, 19, 41, 43, 51, 105, 113, 117, 119, 165, 193, 199, 205, 223. — Prennent la croix et se divisent en plusieurs armées, 5. — Se querellent avec les Longobards et les Allemands, 7.
  • fronde (funda), machine de jet. — Sert à envoyer dans Nicée les têtes des Turcs décapités, 39.
  • G
  • Galliae, Galliarum patriae. — Voir Gaules.
  • Gaston IV, vicomte de Béarn (Gaston de Beert). — Après la prise de Jérusalem, donne sa bannière aux musulmans réfugiés sur le toit du Temple (15 juillet 1099), 205. — Participé à la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213.
  • Gaules (Galliae, Galliarum patriae), les régions de Gaule, 3, 5, 79.
  • Gautier sans Avoir (Gualterius sine habere), chef de la croisade populaire. — Commande les croisés à Civitot (oct. 1096), 11.
  • Gemlik. — Voir : Civitot.
  • Geoffroi ou Godefroi de Montescaglioso (Gosfredus, Godefridus de Monte Scabioso), chef d’une bande de croisés, 137. — Tué à la bataille de Dorylée, 51.
  • Georges (saint), Georgius. — Monastère qui lui est dédié près d’Antioche, 97. — Apparaît aux croisés pendant la bataille devant Antioche (28 juin 1098), 155. — Ses reliques dans l’église de Ramleh, 193.
  • Ghemlek. — Voir : Civitot.
  • Gibel (Gibellum), l’ancienne Gabala, port de Syrie, aujourd’hui Djibleh, entre Latakieh et Tortose. — Assiégé par Godefroi de Bouillon et le comte de Flandre (mars 1099), 187.
  • Godefroi [de Bouillon] (Godefridus), duc de Basse-Lorraine. — Commande une armée de croisés, 5. — Arrive à Constantinople (23 déc. 1096) et est logé dans un faubourg, 15. — Son conflit avec l’empereur, suivi d’un accord, 17-19. — Son entretien secret avec l’empereur et Bohémond à Constantinople (avril 1097), 29. — Empêche Raimond de Saint-Gilles d’attaquer l’empereur, 33. — Arrive à Nicomédie (début de mai 1097), 35. — Fait ouvrir une route de Nicomédie à Nicée, 35. — Commande un secteur devant Nicée, 39. — Marche au secours de Bohémond et prend part à la bataille de Dorylée (1er juillet 1097), 47. — Se trouve à l’aile droite pendant cette bataille, 49. — Entre avec la grande armée en Petite-Arménie (sept. 1097), 61. — Bohémond lui confie son plan pour pénétrer à Antioche, 105. — Jure de ne pas abandonner Antioche assiégée (11 juin 1098), 133. — Son quartier à Antioche, 137. — Commande le second corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 151. — Détache une partie de ses troupes pour former une nouvelle bataille, 155. — Dirige une charge contre les Turcs, 157. — Décide l’envoi de Hugue le Mainsné à l’empereur (juillet 1098), 161. — Arbitre entre Raimond de Toulouse et Bohémond (nov. 1098), 171. — Assiste aux conférences de Rugia et revient à Antioche (janv. 1099), 179. — Va assiéger Gibel et rejoint le comte de Toulouse devant Archas (mars 1099), 187. — Fait décider la marche sur Jérusalem (mai 1099), 189-191. — Au siège de Jérusalem, commande le secteur ouest avec Tancrède, 195. — Fait construire un château de bois pour approcher des murs (juillet 1099), 201. — Participe activement à l’assaut général (15 juillet 1099), 203. — Est élu prince de la cité de Jérusalem (22 juillet 1099), 207. — Reçoit des renseignements sur l’attaque préparée par les Égyptiens à Ascalon (août 1099), 209. — Convoque tous ses hommes et marche avec eux sur Ascalon, 211. — Range son armée en bataille et commande l’aile gauche à la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213.
  • Godefroi de Montescaglioso (Godefridus de Monte Scabioso). — Voir : Geoffroi.
  • Goufier de Lastours (Gulferus de Daturre), chevalier limousin. — Escalade le premier les murs de Marra (nov. 1098), 175.
  • Grandmesnil (Grentemaisnil), cant. de Saint-Pierre-sur-Dives, arrond. de Lisieux (Calvados). — Voir : Guillaume et Aubri.
  • Grecs (Greci), c’est-à-dire les sujets de l’empire byzantin, 7. — Leurs rapports avec les Normands d’Italie, 23, 27, 29. — Soumis par les Turcs, 51. — Clergé grec de Jérusalem, participe aux processions pendant la bataille d’Ascalon (août 1099), 211.
  • Grentemaisnil. — Voir : Grandmesnil.
  • Gualterius sine habere. — Voir : Gautier sans Avoir.
  • Gueuk-Sou. — Voir : Coxon.
  • Gui (Guido), frère utérin de Bohémond. — Se trouve dans l’armée de l’empereur, 143.
  • Gui Trousseau (Wido Trussellus), seigneur de Montlhéry. — S’échappe d’Antioche assiégée (10 juin 1098), 127.
  • Guillaume le Charpentier (Willelmus Carpentarius), vicomte de Melun. — Déserte devant Antioche (janvier 1098), est arrêté par Tancrède, 77. — A trahi ses compagnons en Espagne, est jugé par Bohémond et acquitté, 79. — S’enfuit malgré ses serments, 79.
  • Guillaume de Grandmesnil (Willelmus de Grentemaisnil), frère d’Aubri. — S’enfuit d’Antioche assiégée (10 juin 1098), 127.
  • Guillaume, « fils du Marquis » (Willelmus, Marchisi filius), frère de Tancrède. — Arrêté par le gouverneur de Durazzo et conduit à Constantinople, 15. — Tué à la bataille de Dorylée, 51.
  • Guillaume, seigneur de Montpellier (Willelmus de Monte Pislerio). — Envoyé en avant-garde sur Antioche par Raimond de Toulouse, 63. — Prend part à l’assaut de Marra (nov. 1098), 175.
  • [Guillaume Ier], évêque d’Orange. — Meurt à Marra (janv. 1099), 179.
  • Guillaume le Picard (Willelmus Picardus), chevalier tué pendant le siège d’Archas (février-mai 1099), 189.
  • Guillaume de Sabran (Willelmus de Sabra), chevalier de l’armée du comte de Toulouse. — Lors du siège de Jérusalem, va en expédition à Jaffa pour protéger les navires occidentaux (juin 1099), 197.
  • Gulferus. — Voir Goufier.
  • H
  • Harenc (Aregh), château, près d’Antioche. — Attaqué par les croisés, 69. — Occupé par les Turcs (février 1098), 83.
  • Hautpoul (Pul), commune de Mazamet, arrond. de Castres. — Voir : Pierre Raimond.
  • Héraclée (Erachia), aujourd’hui Eregli, en Turquie d’Asie, province de Konieh. — L’avant-garde des croisés y bat un corps de Turcs (début de septembre 1097), 57.
  • Heremita (Petrus). — Voir : Pierre l’Ermite.
  • Herlouin (Herluinus), ambassadeur des chefs croisés à Kerbôga (27 juin 1098), 147. — Connaît la langue arabe et sert d’interprète à Pierre l’Ermite, 151.
  • Hermann de Cannes (Hermannus de Canni), seigneur normand d’Italie. — Prend la croix avec Bohémond, 21.
  • Hermenii. — Voir : Arméniens.
  • Hierusalem. — Voir : Jérusalem.
  • Hispania. — Voir Espagne.
  • hommage féodal (hominium). — Exigé par l’empereur des chefs croisés, 33. — Voir : fidélité.
  • Homs. — Voir : Chamelle (la).
  • Hongrie (Hungaria). — Traversée par les croisés, 5.
  • Hugue le Forcené (Hugo Insanus), chevalier normand d’Italie. — Ses exploits à Antioche (juin 1098), 137.
  • Hugue de France, dit « le Mainsné » (Hugo Magnus), comte de Vermandois, frère du roi Philippe Ier. — Traverse l’Italie, 15. — Ayant abordé à Durazzo, est conduit, par ordre du gouverneur, à Constantinople, 15. — Dans la secondé armée après le départ de Nicée (28 juin 1097), 45. — Prend part à la bataille de Dorylée (1er juillet 1097), 47. — Se trouve à l’aile droite pendant cette bataille, 49. — Commande le premier corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 151. — Dirige une charge contre les Turcs, 157. — Après la victoire, est envoyé en ambassade à l’empereur par les chefs croisés et ne revient pas (juillet 1098), 161.
  • Hunfredus. — Voir : Onfroi.
  • Hungaria. — Voir Hongrie.
  • hyperpre (purpuratus, nomisma), sou d’or ou besant. — Voir besant.
  • I
  • Iagi-Sian (Cassianus), gouverneur turc d’Antioche. — S’enfuit après la prise de la ville ; est massacré par des Arméniens et des Syriens, 109. — Avait sollicité les secours de Kerbôga, émir de Mossoul, 111. — Son palais à Antioche, 137. — Ce palais est occupé par Raimond de Toulouse, 171, 179.
  • Iconium, aujourd’hui Koniah ou Konieh, au centre du plateau d’Anatolie. — Traversée par les croisés (sept. 1097), 57.
  • idolâtrie prétendue des musulmans. — Voir : paganisme.
  • Imperator. — Voir Alexis Comnène.
  • interprète. — Interprète de Pierre l’Ermite devant Kerbôga (27 juin 1098), 147 (voir : Herlouin). — Interprète envoyé par Bohémond aux Sarrasins de Marra (11 déc. 1098), 177.
  • Ismid. — Voir : Nicomédie.
  • Isnik. — Voir : Nicée.
  • Isoard de Mouzon (Isuardus de Musone). — Traverse l’Italie avec Hugue de France, 15.
  • J
  • Jaffa (Japhia), port de Palestine le plus voisin de Jérusalem. — Des navires occidentaux y arrivent pendant le siège de Jérusalem (juin 1099), 197. — Cent chevaliers sont envoyés pour les garder et doivent combattre des Sarrasins, 197-199.
  • Jérusalem (Hierusalem). — Secours envoyés de cette ville à Antioche (fin déc. 1097), 73. — Le chemin de Jérusalem, 79. — Secours amenés à Kerbôga par l’émir de Jérusalem (mai 1098), 111. — Marche sur Jérusalem décidée au conseil devant Archas (mai 1099), 191. — Arrivée des croisés devant la ville et début du siège (7 juin 1099), 195. — Assaut général (13 juin 1099), 195-197. — Construction de machines pour approcher des murs et nouvelles attaques (9-14 juillet 1099), 201. — Procession des croisés autour des murs (8 juillet 1099), 203. — Assaut général et entrée des croisés dans la ville (15 juillet 1099), 203. — Massacre général des habitants, 203. — Entrée du comte de Toulouse, 205. — Massacre dans le temple de Salomon ; musulmans réfugiés sur le toit du temple admis à capituler, 205. — Pèlerinage des croisés au Saint-Sépulcre et violation de la sauvegarde donnée aux réfugiés musulmans (15-16 juillet 1099), 207. — Évacuation et incinération des cadavres sarrasins (17 juillet), 207. — Élection de Godefroi de Bouillon comme prince de la cité (22 juillet), 207. — Élection d’un patriarche (1er août), 209. — Départ de Godefroi de Bouillon et des chefs pour Ascalon (9 août 1099), 211. — Prières publiques prescrites aux Grecs et aux Latins par Pierre l’Ermite pendant la bataille, 211. — Retour des vainqueurs d’Ascalon à Jérusalem, 219. — Topographie de la ville : église Saint-Étienne, 195 ; — montagne de Sion, église du Cénacle, 195 ; — fontaine de Siloé au pied de la montagne de Sion, 197 ; — temple de Salomon (mosquée d’Omar), 203, 205, 211 ; — tour de David et porte des Pèlerins, 205.
  • K
  • Kafartab. — Voir : Capharda.
  • Kaïsarieh. Voir : Césarée.
  • Karolus Magnus. — Voir : Charlemagne.
  • Kastoria. — Voir : Castoria.
  • Kephalia (Kephalia), l’ancienne Raphania ville de Syrie, au nord-ouest d’Homs. — Abandonnée par ses habitants à l’arrivée des croisés (janv. 1099), 183.
  • Kerbôga ou Courbaram (Curbaram), émir de Mossoul, chef de la garde du sultan turc. — Sollicité par Iagi-Sian, réunit une grande armée pour secourir Antioche, 111. — Marche sur Antioche et force le fils de Iagi-Sian à lui livrer la citadelle où les Turcs se sont réfugiés après la prise de la ville (juin 1098), 113. — Ses troupes paraissent devant Antioche (5 juin 1098), 115. — Il confie la garde de la citadelle à un de ses émirs, 115. — Sa jactance au sujet des Francs et sa lettre au calife, 117-119. — Son entretien avec sa mère qui cherche à le détourner d’attaquer les chrétiens, 119-125. — Il donne l’assaut à Antioche (10 juin 1098), 127. — Il reçoit une ambassade des chefs croisés (27 juin 1098), 149-151. — Ses dispositions et ses ordres aux émirs avant la bataille contre les croisés (28 juin 1098), 153. — Sa défaite et sa fuite, 155-157.
  • Khorassan (Corosanus). — Terme désignant tous les territoires d’Asie occupés par les Turcs, 11, 13, 39, 89, 113, 117, 119, 151.
  • Koniah ou Konieh. — Voir : Iconium.
  • Kurdes (Curti), peuple d’Asie. — Font partie de l’armée de Kerbôga, 111.
  • L
  • Lambert le Pauvre (Lambertus Pauper), comte de Clermont-sur-Meuse. — S’échappe d’Antioche assiégée (10 juin 1098), 127.
  • Lance (la sainte). — L’endroit où elle se trouve est révélé à Pierre Barthélémi, 133. — Son invention dans l’église Saint-Pierre (14 juin 1098), 147. — Portée par l’évêque du Puy dans la bataille contre Kerbôga, 153.
  • Langobardi. — Voir : Longobards.
  • Lastours, commune de Rilhac-Lastours, canton de Nexon, arrond. de Saint-Yrieix (Haute-Vienne). — Voir : Goufier de Lastours (Gulferus de Daturre).
  • Latakieh. — Voir : Liche (la).
  • Letholdus. — Voir Liétaud.
  • Liche (la) (Lichia), ancienne Laodicée, aujourd’hui Latakieh, sur la côte septentrionale de Syrie. — Traversée par les croisés (mars 1099), 187.
  • Liétaud (Letholdus), chevalier de l’armée du duc de Lorraine. — Escalade le premier les remparts de Jérusalem (15 juillet 1099), 203.
  • Longobards (Langobardi), habitants de l’Italie méridionale. — Se trouvent à Constantinople avant Pierre l’Ermite (1096), 7. — Se séparent des Francs à Nicomédie et élisent un chef, 7. — Sergent longobard de Bohémond, 107, 159.
  • M
  • Maarat-en-Nouman. — Voir : Marra.
  • machines de guerre. — Voir : tours de bois, fronde, baliste.
  • Machumaria. — Voir Mahomerie.
  • Machumet. — Voir : Mahomet.
  • Mahomerie (Machumaria), mosquée, entourée d’un cimetière, située devant une porte d’Antioche. — Les croisés décident d’y construire un château, 89. — Les Turcs y ensevelissent leurs morts, 95. — Les croisés violent les sépultures et construisent un château (8 mars 1098), 97. — Porte de la Mahomerie, 153. — Occupée par Raimond de Toulouse, 171, 179.
  • Mahomet (Machumet). — Serment « par Mahomet » prêté par Kerbôga, 119 ; — par l’émir de Babylone, 217.
  • Male Couronne (Mala Corona), sergent de Bohémond. — Chargé de convoquer l’armée (2 juin 1098), 105.
  • Malfi Scafardi pons. — Voir : Amalfi.
  • Manustra, l’ancienne Mopsueste, aujourd’hui Missis, sur le Djihoun, dans la province d’Adana (Turquie d’Asie). — Cédée à Tancrède (sept. 1097), 61.
  • Maraclée (Maraclea), aujourd’hui Marakia, dans la Syrie septentrionale, non loin de Tortose. — Capitule à l’arrivée des croisés (févr. 1099), 187.
  • Marasch (Marasim), ville d’Asie Mineure, dans la haute vallée du Djihoun. — Les croisés y parviennent (vers le 13 oct. 1097), 65.
  • marc, unité de poids des métaux précieux, valant 12 deniers d’argent, 99.
  • Maregart, colline près d’Antioche. — Les croisés y construisent un château, 71.
  • Marra (Marra), aujourd’hui Maarat-en-Nouman, ville de Syrie, à mi-chemin entre Alep et Hamah. — Attaquée par les croisés (juillet 1098), 165. — Assiégée par Raimond de Saint-Gilles et Bohémond (28 oct. 1098), 173. — Combats violents pendant le siège (nov.), 175-177. — Prise d’assaut (11 déc. 1098), 177. — Les Francs y séjournent un mois (11 déc. 1098-15 janv. 1099), 177-179.
  • Martirano, ville de l’Italie méridionale, province de Catanzaro, arrond. de Nicastro. — Évêque (Marturanensis episcopus) : voir Arnoul.
  • martyrs. — Les croisés tués dans un combat considérés comme martyrs, 11, 13, 43, 91, 189.
  • massacres — des prisonniers chrétiens par les Turcs, 11 ; — des hérétiques de Macédoine par les Normands d’Italie, 23 ; — des Turcs par les croisés devant Antioche, 71 ; — des Turcs après la prise d’Antioche (3 juin 1098), 109, 111 ; — des habitants d’Albara par le comte de Toulouse (sept. 1098), 167 ; — des habitants de Marra (11 déc. 1098), 177 ; — des défenseurs de Jérusalem (15 juillet 1099), 203 ; — des musulmans réfugiés sur le toit du Temple, malgré la sauvegarde qui leur avait été donnée (16 juillet 1099), 207.
  • [Melun], chef-lieu du départ. de Seine-et-Marne. — Vicomte : voir Guillaume le Charpentier.
  • mercatus. — Voir : ravitaillement.
  • Mercure (saint) (Mercurius). — Apparaît aux croisés pendant la bataille devant Antioche (28 juin 1098), 155.
  • météore (apparition d’un) pendant le siège d’Antioche par Kerbôga (juin 1098), 139.
  • Michel (saint) (Michael). — Sa fête (29 sept.), 9.
  • mines. — Voir : sape.
  • miracles. — Voir : apparitions.
  • Missis. — Voir : Manustra.
  • Mommellou. — Voir : Montmerle.
  • monnaies. — Voir : deniers, sous, hyperpres, marc, besant.
  • Mons (Mons), ville de Belgique, en Hainaut. — Comte : voir Baudouin.
  • Mons Merlus, Mons Merloi. — Voir Montmerle.
  • Mons Pislerius. — Voir : Montpellier.
  • Montescaglioso (Mons Scabiosus), ville de l’Italie méridionale, province de Potenza, arrond. de Matera. — Seigneurs : voir Onfroi, Geoffroi.
  • [Montlhéry], canton d’Arpajon, arrond. de Corbeil (Seine-et-Oise). — Seigneur : voir Gui Trousseau.
  • Montmerle (Mons Merlus ou Merloi, Mommellou), canton et arrond. de Trévoux (Ain). — Voir : Achard de Montmerle.
  • Montpellier (Mons Pislerius), chef-lieu du départ. de l’Hérault. — Seigneur : voir Guillaume.
  • Mouzon (Muso), chef-lieu de canton, arrond. de Sedan (Ardennes). — Voir : Isoard.
  • N
  • [Nahr-es-Safiyé], rivière de Palestine, près d’Ascalon, 212.
  • Nahr-Ibrahim. — Voir : Brahim.
  • Naplouse (Neopolitana urbs), ville de Palestine. — Se rend à Tancrède et à Eustache de Boulogne (août 1099), 209.
  • Nicée (Nicena), aujourd’hui Isnik, sur le lac du même nom, en Turquie d’Asie, province de Brousse, 9. — Arrivée des croisés devant cette ville (6 mai 1097), 35. — Début du siège (14 mai 1097), 37. — Une armée turque de secours battue par Raimond de Saint-Gilles (16 mai), 37-39. — Sape d’une tour pendant la nuit, 39. — L’arrivée des autres chefs croisés permet de bloquer la ville ; disposition des armées autour de la place, 39. — Transport d’une flottille impériale qui attaque la ville par le lac, 41. — Reddition de Nicée à l’empereur qui accorde la vie sauve aux Turcs (26 juin 1097), 41-43. — Les croisés quittent la ville (28 juin 1097), 45. — Allusion à la prise de Nicée, 131.
  • Nicomédie (Nicomedia), aujourd’hui Ismid, ville de Turquie d’Asie, chef-lieu de la province d’Ismid, sur la mer de Marmara. — Traversée par la croisade populaire (août 1096), 7. — Traversée par les armées de Godefroi de Bouillon et Tancrède (début de mai 1097), 35.
  • nimbe cruciféré du Christ. — Dans la vision d’un prêtre à Antioche, 129.
  • nombre — des combattants dans l’armée des croisés, 41 ; — des Turcs à la bataille de Dorylée, 49 ; — des croisés tués devant Antioche (6 mars 1098), 91 ; — des Turcs de la garnison d’Antioche tués (7 mars 1098), 95. — Les croisés comptent les têtes des Turcs tués, 97. — Nombre des Angulans dans l’armée de Kerbôga, 113.
  • Normandie (Nortmannia). — Duc : voir Robert Courte-Heuse (Rotbertus Northmannus).
  • [Normands] d’Italie (armée des). — Voir : Bohémond.
  • O
  • Onfroi de Montescaglioso (Hunfredus de Monte Scabioso), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Onfroi, fils de Raoul (Hunfredus, filius Radulfi), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Orange, chef-lieu d’arrond. du départ. de Vaucluse. — Évêque (Oriensis episcopus) : voir Guillaume.
  • [Oronte], fleuve de Syrie. — Voir Far, Farfar.
  • Otrante (Otrentum), ville de l’Italie, province et arrond. de Lecce. — Port d’embarquement des croisés, 15.
  • P
  • paganisme. — Attribué aux Turcs par les croisés, 119, 217.
  • païens. — Terme employé pour désigner les musulmans, 49, 111, 115, 123, 131, 159, 173, 175, 183, 185, 187, 189, 199, 207, 213, 215, 223.
  • païens (terre des). — Voir : Sarrasins (terre des).
  • Palagonia. — Voir : Pélagonie.
  • Pape (le). — Voir : apostolicus.
  • patriarche — de Jérusalem : voir Arnoul ; — d’Antioche, 221.
  • Pauliciens (Publicani), secte chrétienne hérétique. — Dans l’armée turque, 49, 63, 103, 111.
  • Pélagonie (Palagonia), région de la plaine de Monastir (Haute-Macédoine). — Traversée par les Normands d’Italie (janv. 1097), 23.
  • pennons fixés aux lances, 175.
  • Persans dans l’armée turque, 49, 111, 157.
  • Perse (Persis). — Désigne le Turkestan, 13, 111, 149.
  • Petchénègues (Pincinati), peuple barbare de la Russie méridionale, qui fournit des mercenaires à l’empire. — Attaquent l’armée de Godefroi à Constantinople (déc. 1096), 17. — Attaquent les Normands d’Italie sur le Vardar (févr. 1097) et sont faits prisonniers par Tancrède, 25.
  • Petrus. — Voir : Pierre.
  • Philomelium (Philomena), aujourd’hui Ak-Cheïr, en Asie Mineure, province de Konieh. — Entrevue qui y a lieu entre Étienne de Blois et l’empereur(juin 1098), 141-145.
  • Picard (le). — Voir : Guillaume le Picard.
  • Pierre (saint) (Petrus), patron d’Antioche, 65, 131.
  • Pierre d’Aups (Petrus de Alpibus). — Reçoit une ville de Petite-Arménie en fief des croisés, 61.
  • Pierre [Barthélémi] (Petrus), soldat provençal. — Reçoit de saint André la révélation de l’endroit où se trouve la sainte Lance, 133. — Découvre la sainte Lance en présence des chefs croisés (14 juin 1098), 147.
  • Pierre de Castillon (Petrus de Castellione), vicomte. — Envoyé en avant-garde sur Antioche par Raimond de Toulouse (oct. 1097), 63.
  • Pierre l’Ermite (Petrus Heremita). — Entre en Hongrie avec une armée, 5. — Arrive à Constantinople (30 juillet 1096), 7. — Abandonne les croisés à Civitot, 11. — Essaie de déserter devant Antioche (janv. 1098), 77. — Envoyé comme ambassadeur à Kerbôga (27 juin 1098), 147-151. — Laissé à Jérusalem pendant la marche sur Ascalon, afin de diriger les prières publiques (août 1099), 211.
  • [Pierre de Narbonne], évêque d’El-Bâra. — Institué évêque (sept. 1098), 169.
  • Pierre Raimond d’Hautpoul (Petrus Raimundus de Pul). — Envoyé en avant-garde sur Antioche par Raimond de Toulouse, 63.
  • Pierre de Roaix (Petrus de Roasa). Envoyé en avant-garde sur Antioche par Raimond de Toulouse, 63. — Bat un corps de Turcs et de Sarrasins dans la vallée de Rugia, 63. — S’empare de Rusa, 63.
  • piétons dans l’armée des croisés, 39, 45, 51, 73, 75, 83, 91, 105, 165, 209, 213.
  • Pilet. — Voir : Raimond Pilet.
  • pillages — des croisés populaires à Constantinople et en Asie Mineure (août 1096), 7 ; — des Normands d’Italie en Macédoine (déc. 1096), 23 ; — des Turcs fugitifs après la bataille de Dorylée (juillet 1097), 55.
  • Pincinati. — Voir Petchénègues.
  • Pirrus. — Voir : Firouz.
  • Podiensis episcopus. — Voir : Adémar de Monteil, évêque du Puy.
  • Pont du Far (Farreus pons), sur l’Oronte, près d’Antioche. — Les croisés y parviennent (20 oct. 1097), 67. — Occupé par les Turcs, qui viennent au secours d’Antioche (févr. 1098), 83. — Les Turcs poursuivis jusqu’au pont du Far (9 févr. 1098), 87. — L’armée de Kerbôga y campe (5 juin 1098), 115. — Elle le repasse après sa défaite (28 juin 1098), 157.
  • Port-Saint-Siméon (Portus Sancti Simeonis), port situé à l’embouchure de l’Oronte, 171. — Les croisés y envoient une expédition (5 mars 1098), 89. — Arrivée à Port-Saint-Siméon des fugitifs d’Antioche (10 juin 1098), 127. — Ils y sont massacrés par les Turcs, 129.
  • Pouille (Apulia). — Voir : Apulie.
  • prédictions sur la ruine des Turcs d’après le Coran et les livres des païens, 123 ; — d’après l’observation des astres, 125.
  • prêtres dans l’armée des croisés. — Voir : clergé.
  • Principat (le) (Principatus), nom donné à un comté normand de l’Italie méridionale, au sud de Salerne. — Comte : voir Richard.
  • prisonniers de guerre. — Partagés par les Turcs, 11, 13. — Prisonniers turcs décapités devant Antioche, 71. — Chevalier fait prisonnier par les troupes de Kerbôga et chargé de chaînes, 115. — Traitement dont Kerbôga menace les croisés, 151. — Sarrasins de Marra envoyés à Antioche par Bohémond (déc. 1098), 177. — Prisonniers chrétiens livrés aux croisés par l’émir de Tripoli (mai 1099), 191.
  • prix des armes. — Prix des armes de Iagi-Sian, 109. — Prix des armes et de l’étendard de l’émir de Babylone, 217. — Armes vendues à vil prix pendant le passage du Taurus (oct. 1097), 65.
  • prix des denrées. — Prix du pain devant Nicée (mai 1097), 35-37. — Provisions vendues par les Arméniens et les Syriens devant Antioche (janv. 1098), 77. — Prix des denrées pendant le siège d’Antioche par Kerbôga (juin 1098), 139. — Vente de l’eau devant Jérusalem (juin 1099), 197, 201.
  • prophéties. — Voir : prédictions.
  • [Provençaux] (armée des). — Voir : Raimond de Saint-Gilles.
  • Publicains (Publicani). — Voir : Pauliciens.
  • Puiset (le) (Puisatium), canton de Janville, arrond. de Chartres (Eure-et-Loir). — Seigneur : voir Évrard.
  • Pul. — Voir : Hautpoul.
  • Puy (le), chef-lieu de la Haute-Loire. — Évêque (Podiensis episcopus) : voir Adémar de Monteil.
  • R
  • Raimond Pilet (Raimundus Piletus), chevalier de l’armée du comte de Toulouse. — Son expédition dans la terre des Sarrasins et sa défaite près de Marra (juillet 1098), 163. — S’empare de Tortose (février 1099), 185. — Se détache de l’armée pendant le siège de Jérusalem et met en fuite un corps d’Arabes (juin 1099), 195. — Chargé d’une expédition pour protéger les navires arrivés à Jaffa, 197. — Met en fuite un corps d’Arabes (juin 1099), 199.
  • Raimond de Saint-Gilles (Raimundus de Sancto Egidio), comte de Toulouse. — Traverse l’Esclavonie avec la deuxième division des croisés, 13. — Approche de Constantinople (avril 1097), 29. — Refuse le serment féodal à l’empereur et ne consent qu’à une simple promesse de ne pas attaquer l’empereur (avril 1097), 33. — Arrivée de son armée à Constantinople (27 avril 1097), 35. — Devant Nicée, détruit une armée de secours envoyée par les Turcs (16 mai 1097), 37-39. — Sape une tour de la ville, 39. — Dans la seconde armée après le départ de Nicée (28 juin 1097), 45. — Prend part à la bataille de Dorylée (1er juillet 1097), 47. — Se trouve à l’aile gauche, 49. — Entre avec la grande armée en Petite-Arménie (sept. 1097), 61. — Envoie une troupe en avant pour essayer de surprendre Antioche, 63. — S’offre au conseil pour garder le château de la Mahomerie (5 mars 1098), 89. — Reçoit de Bohémond la confidence de ses négociations avec Firouz, 105. — Jure de ne pas abandonner Antioche (11 juin 1098), 133. — Son quartier à Antioche, 137. — Sa bande commandée par l’évêque du Puy, pendant que lui-même reste à Antioche durant la bataille pour empêcher une sortie de la garnison de la citadelle (28 juin 1098), 153. — Reçoit la capitulation de la citadelle après la victoire des croisés, 159. — Décide l’envoi d’Hugue le Mainsné à l’empereur (juillet 1098), 161. — Raimond Pilet fait partie de sa bande, 163. — Son expédition dans la terre des Sarrasins ; il prend Albara (sept. 1098), 167. — Conteste la possession d’Antioche à Bohémond (nov. 1098), 169. — Conclut un accord provisoire avec lui, mais occupe fortement certains postes de la ville, 171. — Quitte Antioche et va assiéger Marra, fait construire un château de bois pour s’approcher des murs (nov. 1098), 173. — S’empare de la ville (11 déc. 1098), 177. — Provoque une conférence des princes à Rugia, refuse de reconnaître la possession d’Antioche à Bohémond et retourne à Marra (janv. 1099), 179. — Sort de Marra nu-pieds (13 janv. 1099), marche sur Jérusalem, passe par Capharda (13-16 janv.), campe devant Césarée de l’Oronte, s’empare d’un château, où il séjourne (17-22 janv.), 181. — S’empare d’un autre château, occupe Kephalia, s’engage dans la vallée de Sem, occupe un autre château, où il séjourne (25 janv.-14 févr. 1099), 183. — Arrive devant Archas (14 févr.), 185. — Demande secours à Godefroi de Bouillon et au comte de Flandre, qui le rejoignent devant Archas (mars 1099), 187. — Fait décider la marche sur Jérusalem (mai 1099), 189-191. — Commande le secteur méridional au siège de Jérusalem, 195. — Cent chevaliers de son armée vont en expédition à Jaffa et se heurtent à des corps sarrasins, 197-199. — Fait construire un château de bois pour approcher des murs de Jérusalem (juillet 1099), 201. — Sa participation à l’assaut final et son entrée dans la ville, après qu’il s’est fait livrer une porte par un émir (15 juillet 1099), 203-205. — Respecte la sauvegarde donnée à cet émir et le fait conduire à Ascalon, 207. — Refuse de marcher sur Ascalon avant d’avoir des renseignements personnels sur l’ennemi (9 août 1099), 211. — Se met en marche (10 août), 211. — Range son armée en bataille devant Ascalon et commande l’aile droite (12 août), 213. — Achève la déroute des Égyptiens, 215.
  • Raimond, vicomte de Turenne (Raimundus, vice comes de Tentoria, ou de Taurina), de l’armée du comte de Toulouse. — S’empare de Tortose (févr. 1099), 185. — Se détache de l’armée pendant le siège de Jérusalem et combat un corps d’Arabes (juin 1099), 195.
  • Rainald (Rainaldus). — Élu chef des Longobards à Nicomédie, 7. — Dirige la résistance contre les Turcs à Exerogorgo, 9.
  • Rainaud (Reinaldus), chevalier lorrain ou de Beauvais. — Commande un septième corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 155 (et 154, note b).
  • Rainulfus. — Voir : Renoul.
  • Ramleh (Ramola) (Palestine). — Atteinte par les croisés (début de juin 1099), 193. — Ils y établissent un évêque, 193. — Traversée par Tancrède et Eustache de Boulogne, 209. — Évêque : voir Robert.
  • Raphania. — Voir Kephalia.
  • ravitaillement (mercatus). — Ravitaillement de la croisade populaire, 7 ; — des Lorrains à Constantinople, 17, 19 ; — des Normands d’Italie en Macédoine, 21, 23, 27, 29 ; — promis par l’empereur aux chefs croisés, 33. — Mesures prises par Bohémond et l’empereur pour le ravitaillement des croisés passés en Asie (mai 1097), 35. — Ravitaillement de l’armée devant Nicée, 37 ; — en Petite-Arménie, 63 ; — par les habitants de Marasch, près d’Antioche, 65 ; — au début du siège d’Antioche (oct. 1097), 69 ; — par les Syriens et les Arméniens pendant le siège d’Antioche (janv. 1098), 77 ; — promis aux croisés par Tatikios, 81 ; — des Turcs d’Antioche par des Arméniens et des Syriens (avril 1098), 99. — Ravitaillement nécessaire aux croisés d’après Kerbôga, 125. — Ravitaillement promis par le roi de Césarée d’Oronte à Raimond de Toulouse (janv. 1099), 181. — Saisi dans les châteaux et les villes de Syrie, 181-183 ; — par des navires occidentaux pendant le siège d’Archas (févr.-mai 1099), 189 ; — grâce aux récoltes nouvelles de Syrie (mai 1099), 191 ; — par les navires arrivés à Jaffa pendant le siège de Jérusalem (juin 1099), 197.
  • Reinaldus. — Voir : Rainaud.
  • Renoul (Rainulfus), frère de Richard du Principat. — Prend la croix avec Bohémond, 21.
  • renseignements obtenus par des prisonniers de guerre — devant Nicée, 37 ; — devant Jérusalem (juin 1099), 199 ; — devant Ascalon (août 1099), 209 ; — par des messagers, 197, 209.
  • Ribemont (Ribomont, Ribodi Mons), arrond. de Saint-Quentin (Aisne). — Voir : Anselme de Ribemont.
  • Richard du Principat (Richardus de Principatu), neveu de Robert Guiscard, comte du Principat. — Dans l’armée de Bohémond, 13, 21. — Passe en Asie avec Tancrède pour esquiver le serment à l’empereur (fin avril 1097), 35. — À l’aile gauche à la bataille de Dorylée, 49.
  • Richard, fils du comte Renoul (Richardus, filius comitis Rainulfi), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Riha. — Voir : Rugia.
  • Roaix (Roasa), canton de Vaison, arrond. d’Orange (Vaucluse). — Voir : Pierre de Roaix.
  • Robert d’Ansa, ou peut-être d’Anzi (Rotbertus de Ansa), seigneur normand de l’Italie méridionale. — Prend la croix avec Bohémond, 21. — À l’aile gauche à la bataille de Dorylée, 49.
  • Robert, comte de Flandre (Rotbertus comes Flandrensis). — Traverse l’Italie, 15. — À Constantinople, empêche Raimond de Saint-Gilles d’attaquer l’empereur, 33. — Commande un secteur devant Nicée, 39. — Dans la seconde armée au départ de Nicée, 45. — Commande une division de l’aile gauche à la bataille de Dorylée (1 juillet 1097), 49. — Commande avec Bohémond une expédition de ravitaillement pendant le siège d’Antioche (fin déc. 1097), 73-77. — Dirige une charge contre les Turcs, 73. — Bohémond lui confie son plan pour pénétrer à Antioche, 105. — Jure de ne pas abandonner Antioche (11 juin 1098), 133. — Commande le premier corps de bataille avec Hugue de France devant Antioche (28 juin 1098), 151. — Dirige une charge contre les Turcs, 157. — Décide l’envoi de Hugue le Mainsné à l’empereur (juillet 1098), 161. — Arbitre entre Raimond de Toulouse et Bohémond (nov. 1008), 171. — Assiste aux conférences de Rugia, puis revient à Antioche (janvier 1099), 179. — Va assiéger Gibel et rejoint le comte de Toulouse devant Archas (févr. 1099), 187. — Fait décider la marche sur Jérusalem (avril 1099), 191. — Commande le secteur nord avec Robert Courte-Heuse au siège de Jérusalem, 195. — Accompagne Godefroi de Bouillon à la tête de l’armée qui marche sur Ascalon (9 août 1099), 211. — Range ses troupes en bataille devant Ascalon et se trouve au centre (12 août), 213. — Prend une part active à la bataille, 215.
  • Robert, fils de Girard (Rotbertus, filius Girardi), connétable de Bohémond, 85.
  • Robert [Courte-Heuse], duc de Normandie (Rotbertus Northmannus, comes de Nortmannia), fils aîné de Guillaume le Conquérant. — Traverse l’Italie, 15. — Commande un secteur devant Nicée (mai 1097), 39. — Dans la première armée après le départ de Nicée (28 juin 1097), 45. — À l’aile gauche à la bataille de Dorylée, 49. — Jure de ne pas abandonner Antioche assiégée (11 juin 1098), 133. — Commande le troisième corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 153. — Détache une partie de ses troupes pour former une nouvelle bataille, 155. — Décide l’envoi de Hugue le Mainsné à l’empereur (juillet 1098), 161. — Arbitre entre Raimond de Toulouse et Bohémond (nov. 1098), 171. — Assiste aux conférences de Rugia, puis revient à Antioche, 179. — Rejoint Raimond de Saint-Gilles à Capharda (janv. 1099), 181. — Prend part au siège d’Archas et fait décider la marche sur Jérusalem (mai 1099), 189-191. — Au siège de Jérusalem, commande le secteur nord, 195. — Refuse de marcher sur Ascalon avant d’avoir des renseignements sur l’ennemi (9 août 1099), 211. — Se met en marche (10 août), 211. — Range son armée en bataille devant Ascalon et se trouve placé au centre (12 août), 213. — Blesse le porte-étendard de l’émir de Babylone, 215. — Achète l’étendard pour 20 marcs d’argent, 217.
  • [Robert], évêque de Ramleh. — Institué évêque par les croisés (juin 1099), 193.
  • Robert de Sourdeval (Rotbertus de Surda Valle), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Robert, fils de Tostain (Rotbertus, filius Tostanni), chevalier normand de l’armée de Bohémond, 21.
  • Roger de Barneville (Rogerius de Barnavilla), seigneur normand. — Prend part au siège de Nicée, 39.
  • Roger (Rogerius), duc de Pouille et de Calabre, fils de Robert Guiscard. — Abandonné au siège d’Amalfi par les Normands, qui prennent la croix (1096), 19-21.
  • Romanie (Romania), terme désignant l’Asie Mineure, 9, 35, 55, 113, 217, 119 ; — l’empire byzantin tout entier, 81.
  • Rome (route ancienne de), 13.
  • Rotbertus. — Voir : Robert.
  • Rouveha. — Voir : Rusa.
  • Rugia, peut-être Riha, bourg situé à une soixantaine de kilomètres au sud-est d’Antioche. — Combat livré près de là par Pierre de Roaix (oct. 1097), 63. — Raimond de Saint-Gilles y arrive (nov. 1098), 173. — Conférence qu’il y a avec les autres chefs (janvier 1099), 179.
  • Rusa (Rusa), actuellement Rüskioï, en Thrace. — L’armée de Bohémond y campe (1er avril 1097), 27. — Bohémond y laisse son armée et gagne Constantinople, 29.
  • Rusa, peut-être aujourd’hui Rouveha, au sud-est de Riha, en Syrie (voir Rugia). — Habitée par des Arméniens et prise par Pierre de Roaix (oct. 1097), 63.
  • Rüskioï. — Voir : Rusa.
  • Russignolo (comte de), seigneur normand de l’armée de Bohémond, 21. — Laissé par Bohémond à la tête de l’arrière-garde sur le Vardar, est attaqué par les troupes impériales, 23.
  • Ruweha. — Voir : Rusa.
  • S
  • Sabran (Sabra), cant. de Bagnols, arrond. d’Uzès (Gard). — Voir : Guillaume.
  • Sagette (Sagitta), l’ancienne Sidon, aujourd’hui Saïda, sur la côte de Syrie, entre Beyrouth et Tyr. — Atteinte par les croisés (fin mai 1099), 193.
  • sagittarii. — Voir : archers.
  • Saint-Jean d’Acre. — Voir : Acre.
  • Saint-Siméon. — Voir : Port-Saint-Siméon.
  • sape des murs d’une ville. — À Nicée, 37, 39.
  • Sarrasins (Saraceni), terme synonyme d’Arabes. — Font partie de l’armée turque et occupent surtout la Syrie, 47, 49, 51, 53, 63, 73, 109, 111, 163, 165, 173, 177, 183, 189, 193, 195, 197, 199, 201, 207, 209, 211.
  • Sarrasins (terre des) (Saracenorum terra), terme désignant le pays au sud et à l’est d’Antioche, 71, 73, 75, 89, 105, 159, 163.
  • Scalona ou Scalonia. — Voir : Ascalon.
  • Schaizar, sur l’Oronte. — Voir : Césarée.
  • Schems-ed-daoula (Sensadolus), émir turc, fils de Iagi-Sian, gouverneur d’Antioche. — Se maintient dans la citadelle d’Antioche, qu’il est obligé de livrer à Kerbôga (juin 1098), 113.
  • Sclavinia. — Voir : Esclavonie.
  • Sem (vallée de), en Syrie, correspondant à la plaine d’El-Boukeia, entre Homs et Tripoli. — Traversée par les croisés (janv.-févr. 1099), 183. — Butin pris par les croisés, 189.
  • sénéchal de l’évêque du Puy. — Tué dans un combat devant Antioche (29 déc. 1097), 75.
  • Sensadolus. — Voir : Schems-ed-daoula.
  • Sépulcre (Saint-). — But de la croisade, 3, 19, 21, 85, 93, 95, 133, 141, 157, 161. 169, 171, 179, 181, 201, 217, 223. — Les croisés y accomplissent leur pèlerinage après la prise de Jérusalem (15 juillet 1099), 207.
  • sergents (servientes), 99, 105, 107, 159.
  • serment — prêté à l’empereur : voir fidélité ; prêté par l’empereur aux chefs croisés (avril 1067), 33 ; — sur l’Évangile, sur l’hostie, 131. — Serment des princes de ne pas abandonner la croisade (11 juin 1098), 131-133. — Serment de Pierre Barthélémi sur la réalité de sa vision, 135.
  • Serrès (Serra), ville de Macédoine orientale, dans la Grèce actuelle. — Traversée par l’armée de Bohémond (février 1097), 27.
  • Sicile (Sicilia), fief de Roger, 21.
  • [Sidon]. — Voir : Sagette.
  • signa honorabilia. — Voir : bannière.
  • signaux imaginés par Kerbôga pendant la bataille (28 juin 1098), 153, 155, 157.
  • Siloé (fontaine) (Siloa fons). — Voir : Jérusalem.
  • Siméon (Symeon), chef arménien de Cilicie. — Reçoit sa terre en fief des croisés (oct. 1097), 61.
  • Sion (Sion). — Voir : Jérusalem.
  • soif. — Voir : eau.
  • soldanus. — Voir : soudan.
  • solde. — Solde promise à Tancrède pour la garde d’un château devant Antioche (avril 1098), 99. — Solde offerte par les chefs croisés aux chevaliers après la victoire sur Kerbôga (juillet 1098), 163. — Chevaliers soldés au service de Raimond Pilet, 163. — Solde des troupes de l’émir de Babylone, 217.
  • Soliman (Solimanus), sultan des Turcs seldjoucides. — Ses lamentations sur la défaite des Turcs, 53.
  • sommier (cheval de trait), 65.
  • sou (solidus). — Monnaie byzantine : voir hyperpre. — Monnaie franque, 77, 139.
  • soudan ou sultan turc (soldanus), 117. — Voir : Soliman.
  • Sour (Sur), l’ancienne Tyr, port de Syrie. — Atteint par les croisés (mai 1099), 193.
  • Sourdeval (Surda Vallis), chef-lieu de canton, arrond. de Mortain (Manche). — Voir : Robert de Sourdeval.
  • Stephanus. — Voir : Étienne.
  • sultan. — Voir : soudan.
  • Surani. — Voir : Syriens.
  • Symeon. — Voir : Siméon.
  • Syrie, 65, 113, 119.
  • Syriens (Surani). — Soumis par les Turcs, 51. — Espionnent les croisés devant Antioche (oct. 1097), 69. — Spéculent sur leur ravitaillement (janv. 1098), 77. — Massacrent les Turcs vaincus par les croisés (9 févr. 1098), 87. — Forcés de combattre dans les rangs turcs (7 mars 1098), 95. — Surpris par Tancrède, qui les empêche de ravitailler les Turcs d’Antioche (avril 1098), 99. — Massacrent Iagi-Sian, gouverneur d’Antioche, et portent sa tête à Bohémond, 109. — Achèvent les Turcs vaincus après la victoire des croisés sur Kerbôga (28 juin 1098), 157. — Ceux de Talamannia se rendent à Raimond Pilet (juillet 1098), 163. — Enrôlés dans l’armée des croisés devant Marra, 165.
  • T
  • Talamannia. — Voir Tell-Mannas.
  • Tancrède, « fils du Marquis » (Tancredus, Marchisi filius), neveu de Robert Guiscard. — Prend la croix avec Bohémond, 21. — Se porte au secours de l’arrière-garde laissée sur le Vardar et bat les troupes impériales (18 févr. 1097), 25. — Son irritation contre Bohémond, qui l’empêche de piller une ville, 27. — Commande l’armée des Normands après le départ de Bohémond pour Constantinople (1er avril 1097), 29. — Conduit l’armée dans une vallée pleine de ressources, 29. — Passe en Asie pour esquiver le serment à l’empereur (fin avril 1097), 33-35. — Arrive à Nicomédie, 35. — Commande un secteur devant Nicée, 39. — Commande la première armée après le départ de Nicée, 45. — À l’aile gauche à la bataille de Dorylée (1 juillet 1097), 49. — Se sépare de l’armée et marche sur Tarse (vers le 14 sept. 1097), 57. — Dispute Tarse à Baudouin et est obligé de la lui céder, 59. — Il reçoit en compensation Adana et Manustra (sept. 1097), 61. — Arrête Guillaume le Charpentier et Pierre l’Ermite, fugitifs, devant Antioche (janv. 1098), 77. — Pardonne à Guillaume le Charpentier, 79. — Reçoit le commandement du château situé près du monastère Saint-Georges et achève de bloquer Antioche (avril 1098), 99. — Mentionné par Kerbôga, 125. — Jure de ne pas abandonner la route du Saint-Sépulcre (11 juin 1098), 133. — Commande le cinquième corps de bataille devant Antioche (28 juin 1098), 153. — Commande le secteur ouest avec Godefroi de Bouillon au siège de Jérusalem, 195. — Après la prise de Jérusalem, accorde une sauvegarde aux musulmans réfugiés sur le toit du Temple (15 juill. 1099), 205. — Assiste, indigné, à la violation de la parole donnée et au massacre des réfugiés (16 juill. 1099), 207. — Va recevoir la capitulation de Naplouse ; envoyé en avant-garde au-devant de l’armée égyptienne (août 1099), 209. — Prend part à la bataille d’Ascalon (12 août 1099), 213. — Envahit le camp des Sarrasins, 215.
  • Tancrède (montagne ou terre de) (Tancredi montana ou terra), éperon du mont Silpius à l’ouest d’Antioche, où se trouvait un château dont la garde fut confiée à Tancrède, 75, 109, 157.
  • Tarse (Tarsus), ville de Cilicie, aujourd’hui Tarsous, à dix kilomètres à l’ouest d’Adana, 57. — Disputée entre Baudouin et Tancrède (sept. 1097), 59-61. — Reste en la possession de Baudouin, 61.
  • Tatikios (Tetigus), représentant de l’empereur auprès des croisés. — Abandonne l’armée au siège d’Antioche (févr. 1098), 79-81.
  • Taurina. — Voir : Turenne.
  • [Taurus cilicien]. — Traversée pénible du Taurus par les croisés (oct. 1097), 65.
  • Tell-Mannas (Talamannia), près de Marra, à mi-chemin entre Alep et Hamah. — Forteresse prise par Raimond Pilet (juillet 1098), 163.
  • Tentoria. — Voir : Turenne.
  • Tetigus. — Voir : Tatikios.
  • terre des chrétiens (terra christianorum), pays situé au nord d’Antioche, 71, 149.
  • terre des Sarrasins. — Voir : Sarrasins.
  • Tortose (Tortosa), port de Syrie. — Prise par les croisés (févr. 1099), 185-187.
  • Tostain (Tostannus), père de Robert, 21.
  • [Toulouse]. — Comte : voir Raimond de Saint-Gilles.
  • Tour (la). — Voir : Lastours.
  • tours roulantes pour assiéger les villes. — Voir : châteaux de bois.
  • Tripoli (Tripolis), ville de Syrie. — Ambassade de son émir au comte de Toulouse (février 1099), 185. — Marche des croisés sur la ville et combat avec des Turcs ; nouvelles négociations de l’émir avec les croisés (mars-avril 1099), 187, 189. — Séjour des croisés dans la ville et traité avec l’émir (16 mai 1099), 191.
  • trompette (tuba) sonnée à l’attaque de Marra, 173.
  • Trousseau (Gui). — Voir : Gui Trousseau.
  • Turcoples (Turcopoli), corps de l’armée impériale. — Attaquent l’armée de Godefroi à Constantinople (déc. 1096), 17. — Attaquent les Normands d’Italie sur le Vardar (février 1097) et sont faits prisonniers par Tancrède, 25. — Montent par la flottille impériale qui assiège Nicée par le lac, 41.
  • Turcs (Turci), 7. — Assiègent les croisés à Xérigordo, 9-11 ; — à Civitot (oct. 1096), 13. — Envoient une armée de secours à Nicée (mai 1097), 37. — Capitulation des Turcs de Nicée, 41-43. — Attaquent les croisés et sont mis en déroute à Dorylée (1er juillet 1097), 45-51. — Qualités remarquables et bravoure des Turcs, 51. — Obligés de livrer aux croisés Héraclée, 57 ; — et Tarse, 57-59. — Se dérobent devant les croisés en marche sur Antioche, 61. — Cherchent à couvrir Antioche, 67. — Harcèlent les croisés devant Antioche (oct. 1097), 69. — Cherchent à arrêter l’expédition de ravitaillement devant Antioche (fin déc. 1097), 73. — Sortie de la garnison turque d’Antioche (29 déc. 1097), 75. — Pressent étroitement les croisés (févr. 1098), 81. — Une armée turque de secours est battue par Bohémond (9 févr. 1098), 83-85. — Combats de la garnison turque d’Antioche contre les croisés (6 et 7 mars 1098), 91-95. — Ils ensevelissent leurs morts après la bataille, 95. — Se préparent à secourir Antioche, 103. — S’enfuient d’Antioche ou sont massacrés par les croisés (3 juin 1098), 109. — Assiègent les croisés dans Antioche (5 juin-28 juin 1098), 115-157. — Arrêtent une sortie des croisés (10 juin 1098), 127-129. — S’emparent d’une tour située devant la citadelle, 135-137. — Effrayés par un météore, 139. — Les croisés assiégés dans Antioche leur livrent bataille et les mettent en déroute (28 juin 1098), 153-159. — Leur fuite après la bataille, 161. — Battent les croisés devant Marra (juillet 1098), 165. — Défendent Marra (nov. 1098), 173. — Turcs de Césarée, 181. — Escarmouches avec des Turcs devant Tripoli (février et avril 1099), 185-189. — Turcs de l’armée égyptienne, leur combat contre un corps de croisés (juin 1099), 197-199.
  • Turenne (Taurina, Tentoria), canton de Meyssac, arrond. de Brive (Corrèze). — Vicomte : voir Raimond.
  • [Turkestan]. — Voir : Perse.
  • Tyr. — Voir : Sour.
  • U
  • Urbain II (Urbanus secundus), pape. — Vient en France prêcher la croisade, 3, 5.
  • V
  • Vardar (Bardarus fluvius), fleuve de Macédoine. — Atteint les Normands d’Italie, 23. — Ils y sont attaqués par les troupes impériales et leur livrent un violent combat (18 févr. 1097), 25.
  • [Vermandois]. — Comte : voir Hugue de France.
  • vexillum. — Voir : bannière.
  • visions. — Voir : apparitions.
  • W
  • Wido. — Voir : Gui.
  • Willelmus. — Voir : Guillaume.
  • X
  • Xerigordo. — Voir : Exerogorgo.
  • Z
  • Zebar, l’ancienne Byblos, aujourd’hui Djebaïl, port syrien entre Tripoli et Beyrouth. — Traversé par les croisés (mai 1099), 191.

  1. Les renvois sont faits aux pages de la traduction française.