Huit jours sans toi (Haag)

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XII


Huit jours sans toi, huit jours : ah ! tu devrais savoir
Ce que c’est que huit jours, huit longs jours sans te voir,
Et combien loin de toi la journée implacable
Semble lente et combien la nuit interminable !
Mais, puisque te voilà, tous ces tourments passés
Comme un rêve au réveil déjà sont effacés ;

Mes lèvres ont la soif ardente de tes lèvres :
Ah ! donne-moi ces doux baisers dont tu me sèvres,
Laisse-moi t’enlacer la taille, te sentir
Mon bien, et dans tes bras mourant m’anéantir !