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Ingres d’après une correspondance inédite/LXXVII

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LXXVII
À Armand Cambon.
Meung, le 22 septembre 1857.

Mon cher Cambon, j’ignore si vous êtes à Paris et en bonne santé. Moi, je ne vais pas mal ici et je travaille à mon accoutumance. C’est pour cela même que je vous prie de me rendre un petit service : ce serait de trouver, dans les innombrables calques ou gravures des vases grecs, l’apothéose d’Hercule conduit au ciel sur un char par Minerve. Hercule tient sa massue sur l’épaule et me manque. Sans faire le calque du tour, relevez-moi les bras de Minerve et la partie du char et la roue. Veuillez bien avoir la bonté de calquer seulement ces deux détails et de me les envoyer, sous ce pli tout simplement, à « Meung-sur-Loire, chez M. Guille, notaire ». Je vais être, vers la moitié du mois, à Paris. En attendant, recevez, cher ami, les sentiments de mon affectueuse amitié.

Ingres.