Jupes troussées/1-5

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Texte établi par Société des bibliophiles cosmopolites. Éditeur scientifique, Imprimerie de la société cosmopolite (p. 33-42).
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Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre
Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre


V



J e regagnai le cabinet pendant que madame Tannecuir délivrait la patiente, et sonnait pour qu’on amenât Rosine de B., la seconde délinquante, celle-ci ayant commis une faute grave, pour recevoir un châtiment sévère. Deux sous-maîtresses introduisent Rosine ; Josèphe, qui finissait de se rhabiller, reçoit la permission de s’en aller. La nouvelle venue est une belle brune, au teint lilial, de seize ans, ni grande ni petite, la taille parfaite, entre les deux, développée pour son âge ; l’enveloppe très garnie promet des charmes rondelets. Elle se laisse retirer ses dessus, et reste en chemise et en pantalon, chaussée de bas de soie et de petits souliers à talons hauts.

On la conduit au milieu de la salle, on lui attache les mains à deux anneaux qui descendent du plafond, et les pieds écartés à deux cordes fixées à des crochets ; puis renvoyant les deux sous-maîtresses, madame Tannecuir va fermer le verrou, et vient prendre les mêmes précautions qu’avec la précédente ; elle lui couvre les yeux d’un épais bandeau descendant jusqu’au-dessous du nez, pour qu’elle ne puisse rien voir.

Quand toutes les précautions sont prises pour éviter toute surprise, je me glisse dans la salle sur la pointe des pieds. La mignonne est faite au tour ; des rondeurs exquises bombent la fine toile qui les emprisonne ; ces superbes apparences promettent des merveilles. Mes mains impatientes se portent sur la partie exubérante, qui renfle le bas des reins, avec une précipitation dont la hâte évidente fait sourire ma maîtresse ; après avoir palpé les délicieux contours sous les voiles, je déboutonne le pantalon, que je fais glisser jusqu’aux pieds ; puis soulevant précipitamment la chemise, je la remonte jusqu’au haut des épaules, découvrant en entier le dos merveilleux. Tout le long des reins du plus blanc satin, court un sillon profond, qui partage sous une taille de guêpe, que fait ressortir la saillie des hanches, une ample mappemonde, et deux globes rebondis, arrondis en forme de pomme, soutenus par deux cuisses d’une coupe sculpturale, et par deux jambes moulées, fines et délicates ; pendant que je m’extasie devant ces beautés parfaites, Juliette épingle la chemise dans le haut, puis je passe devant.

Avant de relever la chemise par devant, je plonge mes regards ravis sur un trésor adorable. Douillettement couchés dans un nid de dentelles qui ornent le haut de la chemise, deux superbes tétons de neige dure, appuyés sur le rebord, émergent ronds et fermes, pointant fièrement leurs petits boutons de rose. La tentation est bien forte ; je voudrais les manger de caresses, les prendre dans mes lèvres, les rouler sous ma langue, les sucer, les mordre ; mais c’est du fruit défendu, et je les quitte à regret, pour relever la chemise. J’y mets le temps, par exemple, ne découvrant que peu à peu les ravissants trésors de ce corps adorable ; au haut des cuisses, des frisons noirs dérobent l’entrée du centre des délices, annonçant une superbe fourrure ; je découvre peu à peu la toison, qui est déjà fournie, large et haute, quoique un peu courte (c’est un poil de deux ans à peine), d’un noir de jais, ce qui promet pour plus tard un magnifique angora ; la toison monta ainsi fournie jusqu’à mi-ventre, tenant toute la largeur, puis elle monte en pointe jusqu’au nombril ; et quand elle est découverte en entier, on dirait un double triangle inférieur large, épais, garni, une vraie fourrure ; le triangle supérieur, clair-semé, moins fourni, plus ras, allant en se rétrécissant en pointe qui fuit vers le nombril, estompant en noir la neige de la peau. La chemise est troussée jusqu’en haut ; Juliette l’attache, et contemple de nouveau, plongé dans le ravissement, l’objet adorable qui me tente. Les deux blancs jumeaux, libres maintenant, sans soutien, braquent toujours vers le ciel leurs petites pointes roses bercées sur les globes dodus et fermes par le souffle égal qui les soulève.

La maîtresse passe derrière, et commence avec la main la correction promise. Clic, clac, clic, clac, j’entends résonner les gifles qui retentissent bruyamment sur les chairs pleines et dures, mettant en mouvement tout le corps de la mignonne, qui est lancée chaque fois en avant ; la toison danse sur le ventre, les seins sautent sur la gorge palpitante, la patiente étouffe des gémissements. Clic, clac, clic, clac, les cuisses s’écartent ; je me penche vivement, et j’aperçois la fente virginale étroitement barrée au milieu d’un fouillis de poils ; la tentation me reprend de mordre quelque chose, mais comme ceux d’en haut, celui-ci aussi est du fruit défendu ; et je m’arrache à ma dangereuse contemplation, pour courir où j’ai mon couvert mis.

Après avoir contemplé un moment les effets de la fessée sur le magnifique postérieur, dont les lis ont fait place à la rose, je viens remplir un devoir pieux, et rendre à ma charmante maîtresse, les bons soins que je viens d’en recevoir. Je viens à mon tour constater le degré de chaleur qui arde le mystérieux réduit ; je me glisse sous les jupes, écartant tous les obstacles ; Juliette qui me devine, écarte les cuisses, je mets le nez sur l’objet, et j’ai le plaisir de constater qu’il a déjà acquis un beau développement, car il sort de sa prison et vient au-devant de mes lèvres, ma bouche l’emprisonne très vite, et ma langue lui fait fête aussitôt. La fête ne dura guère, je sens bientôt le mignon pleurer de plaisir ; la fouetteuse s’assied sur mon nez, se trémousse, se pâme, divinement remuée, sans jamais discontinuer de fesser à tour de bras, le joli cul cramoisi, sur lequel retentissent les gifles sonores.

Quand je quitte ces bords sacrés, émergeant des lieux sombres, et que je revois le jour, mon premier regard est pour la belle mappemonde empourprée, mon second, suivi d’un ardent baiser, pour ma charmante maîtresse, qui cesse enfin de fesser le beau derrière. La danse cependant n’est pas finie ; le martinet doit succéder à la main sans interruption. Juliette, avant de prendre l’instrument, me fait signe de continuer l’exercice, ce que je fais avec le plus grand plaisir ; la main se repose volontiers sur les chairs, chaudes et satinées, si douces au toucher ! Pendant que je la remplace auprès de la patiente, je tourne la tête pour voir ce que fait mon aimable maîtresse. Elle quittait tous ses vêtements, même son pantalon, ne gardant que sa chemise, ses bas de soie noire et ses petits brodequins. Bien qu’elle ne m’ait rien dit de ses intentions, je devine facilement ce qui va se passer, en je m’en réjouis, car son fidèle serviteur est disposé à réparer brillamment ses torts.

Juliette arrive avec son martinet, me déloge et se met à brandir les lanières ; mais avant de les laisser retomber, elle tourne vers moi des yeux suppliants et s’apercevant que je l’ai comprise, car je m’avance l’arme au poing, elle prend sa chemise dans ses deux mains, la relève brusquement, se découvrant jusqu’aux épaules, écarte les jambes, se penche en avant, et me présente sous l’ample croupe glorieusement développée, le centre des délices qui bâille ; dilaté par le désir qui l’arde ; le four brûlant lubrifié par la chaude rosée que distille encore le bouton ravi, me reçoit facilement jusqu’à la garde. Mon ventre se colle aux opulents hémisphères, j’embrasse le haut du corps dans mes bras, je dénoue les cordons de la chemise, et je prends dans mes deux mains les deux gros tétons rebondis, qui malgré leur aimable saillie, sont durs et fermes, comme les seins ronds et menus d’une tendre pucelle. Ainsi accroché aux superbes reliefs, je me livre à des assauts réitérés, dans un va-et-vient, lent, cadencé, la tête sur son épaule, pour ne rien perdre du ravissant tableau que j’ai sous les yeux.

Les lanières retombent sur les fesses empourprées, cinglant sévèrement la croupe du haut en bas. La mignonne, qui a supporté stoïquement la fessée n’accepte pas aussi volontiers la férule ; son gros derrière se démène, bondit, les globes s’écartent, se resserrent, et elle se plaint amèrement en demandant grâce. Mais l’inflexible maîtresse reste sourde à ses prières et à ses cris ; et manie très sévèrement la discipline. Ses gros tétons dansent sur sa poitrine, se soulevant, repoussant la main qui les enferme, chatouillant la paume de leurs pointes empesées ; les grosses fesses se secouent sur mon ventre ; à chaque moulinet de son bras, dans l’effort qu’elle fait, le vagin se resserre sur le prisonnier, le comprimant du bout à la racine. Flic, flac, flic, flac, les lanières zèbrent les fesses ; flic, flac, flic, flac, la mignonne crie qu’on l’écorche ; flic, flac, flic, flac, flic, flac, une grêle de coups répond à ses vociférations, dirigés partout, dans la raie, entre les cuisses, cinglant les petites lèvres du minet ; chaque fois que les lanières atteignent l’endroit sensible, Rosine pousse des cris aigus, annonçant qu’elle est touchée au vif.

Bientôt, cependant, bien que la correction augmente de sévérité, la victime semble s’apaiser, ses cris se changent en plaintes, les plaintes cessent, puis ce sont des gémissements entrecoupés de tendres soupirs ; et je soupçonne la mignonne d’éprouver en ce moment une sensation plutôt agréable que douloureuse. Enfin, après une grêle de coups furieux, Juliette lâche l’instrument, et se tord pantelante dans mes bras, tandis que je l’inonde de mes faveurs.

Quand nous sommes dégagés, nous remarquons que les cuisses de Rosine sont mouillées ; Juliette me regarde en riant. Nous passons devant ; en nous penchant, nous voyons le petit bouton vermeil, encore palpitant, qui a mis le nez dehors, et tout autour on voit des perles briller suspendues aux frisons noirs qui entourent les bords de la grotte.

Je regagne le cabinet ; la maîtresse, après avoir réparé son désordre et refait sa toilette, fait reprendre ses vêtements à la fustigée, et la congédie. Celle-ci partie, Juliette, insatiable me rejoint, et revient me mettre à contribution quatre fois dans une heure. Il est avec le ciel des accommodements, il en est avec l’amour ; et les exploits que le vaillant champion n’accomplirait sans peine, un habile suppléant sait les mener à bien. Le sage sollicité ne refuse jamais rien.