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L’Année littéraire, 1775/Texte entier

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t’ANNÉE

LITTÉRAIRE.

ANNÉE M. DCC LXXV. Par M. Fréron, des Académies d’Angers^ de Montauban, de Nancy, d’Arras, de Caën, de Marfeille, Sc des Arcades de Rome.

farcere perfonis f dicerede vîtiis. MaRT* TOME CINQUIÈME.

A PARIS,

Chez LE Jay, Libraire rue s. Jacque»,

au deffus de la rue des Mathurins,

au Grand Corneille.

^ ~-^

M. DCC. LXXV,
L’ANNÉE
LITTÉRAIRE.

LETTRE I
Éloge de Nicolas de Catinat, Maréchal de France. Diſcours qui a remporté le Prix de l’Académie Françoiſe en 1775. Par M. de la Harpe, Brochure in-8°, de 67 pages ; à Paris chez Demonville Imprimeur-Libraire de l’Académie Françoiſe rue Saint Séverin.


Treize Membres de l’Académie ; qui ſe trouvoient à la ſéance particulière où l’on examinoit les ouvrages envoyés : au concours, ont, d’une voix unanime, couronné cet Éloge comme un chef-d’œuvre d’élégance, d’harmonie & de correction. Pluſieurs mêmes d’entr’eux ont, dit qu’il étoit écrit en Proſe comme les Tragédies de Racine le ſont en Vers. Malgré tout mon reſpect pour les lumières de ce Tribunal auguſte j’oſe appeller de ſa déciſion, & je me flatte de vous prouver, Monsieur, que ce Diſcours, au contraire, eſt très-médiocre, &, ſurtout, très-mal écrit. En voici le début qui eſt un des plus beaux endroits, de l’ouvrage. « Dans cette foule de Génies célèbres en tout genre, que Nature ſembloit avoir de loin préparés & mûris, pour en faire l’ornement d’un ſeul règne, l’orgueil de nos annales & l’admiration du monde ; dans ce ſiècle reſplendiſſant de gloire, dont tous les rayons viennent ſe confondre & ſe réunir au Trône de Louis XIV; j’obſerve avec étonnement un homme qui prenant ſa place au milieu de tous ces grands hommes, ſans avoir rien qui leur reſſemble, & ſans avoir rien qui leur reſſemble, & ſans être effacé par aucun d’eux, forme ſeul avec tout ſon ſiècle un contraſte frappant, digne de l’attention des Sages & des regards de la Poſtérité. Placé dans une époque & chez klm Nation où tout eſt entraîné par l’enthouſiaſme, lui ſeul, dans ſa marche tranquille, eſt conſtamment guidé par la raiſon. Sur un théâtre où l’on ſe diſpute les regards, où l’on brigue à l’envi la place la plus brillante, il attend qu’on l’appelle à la ſienne, & la remplit en ſilence, ſans ſonger à être regardé. Quand l’idolâtrie vraie ou affectée qu’inſpire le Monarque, eſt le principe de tous les efforts, eſt dans tous les cœurs ou dans toutes les bouches, il ne s’occupe que de la Patrie, n’agit que pour elle, & n’en parle pas. Autour de lui tout ſacrifie plus ou moins à l’opinion, à la mode, à la Cour ; il ne connoît que le devoir, le bien public & ſa propre eſtime. Autour de lui le bruit, l’oſtentation, l’eſprit de rivalité ſemblent inſéparables de la gloire qu’on obtient ou qu’on prétend, & ſe mêlent à toute eſpèce d’héroïſme ; ſeul il ſemble éteindre ſa gloire, étouffer ſa renommée, & ne diſſimule rien tant que ſes ſuccès & ſes avantages, ſi ce n’eſt les fautes d’autrui. Tous les hommes illuſtres de ſon temps ſont marqués par la nature d’un ſigne particulier & caractériſtique qui annonce d’abord le talent dont elle les a doués ; il ſemble indifféremment né pour tous, & ſuivant le témoignage remarquable qu’un de ſes ennemis#1 lui rendoit devant leur Maître commun, on peut également faire de lui un Général, un Miniſtre, un Ambaſſadeur, un Chancelier : & en effet il paroît en réunir les qualités, ſans en exercer les fonctions. Enfin (& c’eſt ce qui le diſtingue plus que tout le reſte) parmi tant d’hommes rares qui offroient à la grandeur de leur Monarque le tribut de leurs talens, aucun n’eſt exempt de préjugé ni de foibleſſe ; ces grandes âmes ſont égarées par de grandes paſſions, ou dominées par les erreurs du [1] vulgaire ; ſeul il poſſède cette raiſon ſupérieure, cette inaltérable égalité d’âame, cette Philoſophie en un mot, ſi étrangère à ſon ſiècle, caractère principal qui marque toutes les actions, tous les momens de vie. Ces traits ſinguliers & vraîment admirables, dont aucun n’eſt exagéré, & que l’on peut recueillir dans nos Hiſtoires, me frappent & m’attirent comme malgré moi vers le grand homme dont les interprêtes de la Nation & de la Renommée inſcrivent aujourd’hui le nom dans leurs faſtes ».

Je conçois que la Nature prépare de loin des Génies célèbres ; mais, qu’elle les mûriſſe de loin, c’eſt-à-dire avant qu’ils ſoient nés, j’avoue que cela me paſſe. Je n’entends pas davantage ce ſiècle dont tous les rayons viennent ſe confondre & ſe réunir à un Trône. Et puis dans ce ſiècle… j’obſerve un homme qui forme avec tout ſon ſiècle : quelle peſanteur ! Vous avez remarqué ſans doute que ces deux ſiècles n’en font qu’un. Qu’eſt-ce que l’orgueil de nos Annales ? Qu’eſt ce qu’une idolâtrie qui eft dans toutes les bouches ? L’auteur dit que Catinat ne s’occupe que de la Patrie, n’agit que pour elle, & n’en parlę pas. Et n’en parle pas ! Quelle chûte oratoire ! On dit très-bien prétendre à la gloire ; mais la gloire qu’on prétend n’eſt pas François. Catinat ſemble éteindre ſa gloire. Que veut dire M. de la Harpe par cette expreſſion ridiculement métaphorique ? Catinat n’allumoit ni n’éteignoit ſa gloire. Elle ſembloit ſeulement lui être indifférente : pour que l’on pût dire qu’il éteignoit ſa gloire, il eût fallu que, lorſqu’on vantoit ſes actions, ils eût pris plaiſir à les nier ou à les rabaiſſer : & c’eſt une fauſſe modeſtie qu’il n’a jamais eue. Qu’est-ce encore qu’une Philoſophie, qui eſt un caractère ? Qu’eſt-ce qu’un caractère qui marque toutes les actions tous les momens d’une vie ? Quoiqu’il en ſoit, M. de la Harpe veut bien accorder de la Philoſophie à Catinat ; mais il aſſûre qu’elle étoit étrangère à ſon ſiècle. M. de la Harpe me permettra de penſer que Deſcartes, Gaſſendi, Vauban, Fénelon, Molière, la Fontaine, &c, pouvoient mériter le nom de Philoſophes. Il eſt vrai que leur Philoſophie ne, leur a jamais fait produire des ouvrages auſſi utiles à la ſociété que les Penſées de M. Diderot, l’Eſprit de M. Helvétius, le Syſtème de la Nature, l’Épître à Uranie, la Pucelle, le quinzième Chapitre du Béliſaire de M. Marmontel, &c. C’eſt ce genre de Philoſophie qui leur étoit étranger & qui ne l’eſt point à notre ſiècle. J’en demande pardon à M. de la Harpe : ce même genre de Philoſophie n’était pas moins étranger à Catinat. N’admirez-vous pas, Monſieur, ces traits ſinguliers qui attirent M. de la Harpe comme malgré lui vers le grand homme qu’il célèbre. Cette attraction n’eſt pas un phénomène à mes yeux ; elle me paroît dans l’ordre des choſes. Les Aſtres s’attirent les uns les autres, & peut-être ne s’eſt-il jamais préſenté deux génies qui euſſent enſemble autant de rapports que Catinat & M. de la Harpe. Cette raiſon ſupérieure, cette modeſtie rare, cette noble généroſité, cette âme ſi calme, ſi ſimple, ſi peu jalouſe, ſi exempte de fiel, que Catinat a montrée conſtamment, ſe manifeſte tous les jours dans M. de la Harpe ? Ne le voit-on pas pardonner à ſes ennemis, prôner ſes rivaux, ſe placer au-deſſous d’eux relever leur mérite, taire leurs défauts ? Qui ne connoît le peu d’importance qu’il attache à ſes productions ? Qui peut ignorer qu’il ne ſe loue point, qu’il ne ſouffre pas même qu’on le loue, qu’il ſupporte avec la plus douce réſignation la critique de ſes ouvrages, qu’il n’a jamais compoſé de ſatyre contre perſonne ? Eſt-il entré dans aucune intrigue, dans aucune ſecte, dans aucune querelle Littéraire ? Eſt-il queſtion de lui dans tout ce qu’il donne au Public ? Son amour-propre, s’il en a, choque-t-il celui des autres ? Il eſt évident que, dans deux carrières différentes, Catinat & M. de la Harpe ont entr’eux une analogie ſi marquée, qu’il eſt probable que, ſi le ſage M. de la Harpe eût vêcu ſous Louis XIV & Catinat ſous Louis XVI, Catinat attiré, à ſon tour comme malgré lui, ſe ſeroit vû obligé, par cette force attractive, de faire l’éloge de M. de la Harpe.

L’Orateur Académique entre en matière. Il dit, au ſujet de la naiſſance de Catinat & de la profeſſion qu’il avoit d’abord embraſſée, qu’il quitta le Barreau pour avoir perdu une cauſe qu’il croyoit juſte & non pas inconteſtable, comme s’exprime M. de la Harpe : une Vérité eſt inconteſtable ; ce n’eſt pas le terme propre pour une Cauſe. Le Panégyriſte obſerve que ſon héros étoit propre à tous les genres de ſervice militaire. » Nous pourrons dans lạ ſuite, dit M. de la Harpe d’un ton fort échauffé, lui rendre grâces au nom de la Patrie de tous les différens travaux entrepris pour elle, & qui nous le montrant ſous différens points de vue, nous apprendront tout ce qu’il pouvoit être : voyons d’abord ce qu’il a été, &c ». L’orateur eſt louable de prévoir, avec tant de ſagacité, ce qu’il pourra faire quand l’occaſion s’en préſentera. Mais qu’il eſt beau de voir M. de la Harpe rendant fièrement grâces à Catinat, au nom de la Patrie, qui ſans doute l’en a chargé ! Quand on a de pareilles fonctions à remplir, il eſt certain qu’on ne Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/18 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/19 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/20 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/21 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/22 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/23 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/24 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/25 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/26 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/27 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/28 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/29 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/30 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/31 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/32 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/33 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/34 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/35 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/36 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/37 Page:Fréron - 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>>pour vivifier bien des parties de n cette grande Cité , qui ne le font » pas afîez. On a certainement profité des vues de notre Politique , » commele remarque M. SecouJ^Cydans >} la formation de Tlfie du Palais » en » la réuniffant à deux autres : envi*^ >^ ronnée de Quais qu’il demandoit ; » cett^ Ifle nous préfente le beaii > ; terrein oîi nous voyons maintenant » la Place Dauph^ne , la Statue de : » rimmprtel ïf^nri , & le beau Pont » auquel Jfenri lll mit la prejmiere. » pierre en 1 578. Il demande ,ençoxe » qu’il y ait des Egoûts , que les Rues » ipient pavées & élargies , les Cul- >> de-$ac$ percés ; il ajoute i ou il y. » aura }ardi^s le long Mf dites rues ^ ^ftror^e Içs places JurlefMies Rues nou^ » velles t aillées, a rerit^ , ou autrement ^ dijlriiuécs yar jdiverfes habitations ,. à » la charge d^y^ faire maifons , ou autres, v^ lâtïmeris avec ouvriers de métier^ pour » les faîre^tenir par pa^uyres gens, adc$ ». que par ce ’moyen, , to^ut le Pays^ qui , ^f de.préfent ejl vuifle^ vague Gtinhab^’j ^ té ^^oit’rtfp^li ^fi-gfps^ dt bien yjA^ii^y^ Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/129 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/130 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/131 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/132 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/133 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/134 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/135 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/136 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/137 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/138 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/139 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/140 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/141 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/142 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/143 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/144 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/145 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/146 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/147 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/148 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/149 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/150 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/151 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/152 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/153 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/154 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/155 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/156 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/157 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/158 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/159 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/160 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/161 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/162 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/163 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/164 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/165 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/166 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/167 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/168 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/169 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/170 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/171 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/172 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/173 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/174 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/175 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/176 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/177 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/178 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/179 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/180 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/181 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/182 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/183 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/184 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/185 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/186 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/187 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/188 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/189 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/190 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/191 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/192 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/193 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/194 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/195 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/196 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/197 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/198 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/199

LETTRE IX.

Brutus & Servilie. Pièce qui a obtenu le fecond Acceffit au jugement de l’Académie Françoife en 1775. Par M. Duruflé. À Paris chez Demonville Imprimeur-Libraire de l’Académie Françoiſe rue Saint-Séverin.

Vous me demanderez, Monfieur pourquoi je ne vous parle pas de l’Epitre au Taſſe qui a remporté le premier Acceſſit, avant de vous rendre compte de celle-ci qui n’a eu que le ſecond. La raiſon en eſt ſimple. M. de la Harpe, qui en eſt l’auteur, a jugé à propos, par excès de modeſtie ſans doute, de la dérober aux applaudiſſemens peu équivoques avec leſquels le Public a coutume d’accueillir ſes Poëſies Académiques. Il l’a refufée impitoyablement aux inſtances de ſon Imprimeur. Je ne puis donc en cette occaſion faire fumer ſur ſon Autel mon encens ordinaire, & tous ceux qui Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/201 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/202 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/203 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/204 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/205 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/206 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/207 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/208 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/209 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/210 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/211 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/212 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/213 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/214 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/215 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/216 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/217 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/218 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/219 Page:Fréron - 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TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE CINQUIÈME VOLUME DE L’ANNÉE LITTÉRAIRE 1775.

Fin de la Table des Matieres du cinquième Volume de l’Année Littéraire 1775.
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diquai même le danger des confé quences.

Quant aux Auteurs, non-feulement je ne les attaquai point ; je déclarai même dans un Avertiffement, que l'on trouvera en tête de toutes les Edi- tions des Cacouacs, que jamais je n'en avois eu l'intention; j'ajoutai que leurs mœurs pouvoient être en con- tradiction avec leurs principes ; mais que, s'il leur étoit permis de débiter ceux-ci, il me l'étoit également d'avouer que je les trouvois faux & dangereux. Cet impardonnable délit que m'ont tant reproché les plus zélés parti- fans de la liberté d'écrire & de la tolérance en matière d'opinions, je ne l'ai donc commis qu'en m'appuyant fur une maxime qui m'étoit commune avec eux : j'ufois comme eux du droit de dire ce que je penſe; je les blâ- mois ils pouvoient me le rendre; mais j'étois bien éloigné. de les in jurier.

Si l'on peut, fi l'on doit hair quel- qu'un, dès qu'il ne penſe pas comme nous, rien n'étoit plus jufte que leur Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/387 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/388 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/389 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/390 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/391 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/392 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/393 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/394 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/395 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/396 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/397 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/398 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/399 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/400 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/401 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/402 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/403 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/404 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/405 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/406 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/407 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/408 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/409 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/410 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/411 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/412 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/413 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/414 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/415 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/416 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/417 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/418 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/419 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/420 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/421 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/422 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/423 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/424 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/425 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/426 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/427 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/428 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/429 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/430 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/431 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/432 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/433 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/434 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/435 bliez pas ſur-tout que le meilleur des Princes devoit être facile à tromper ; que la bonté de Louis ſut ſon écueil, & que la ſource de vos malheurs eſt ſacrée. L’Hiſtoire mieux inſtruite, & plus hardie à meſure que les objets s’éloignent, l’Hiſtoire ſans paſſions, ſans préjugés, ſans intérêts, déchirera tous les voiles, révélera tous les myſtères ; mais, dès ce moment, pouvons-nous diſſimuler que l’eſprit de cupidité avoit envahi la moitié du dernier regne ; que par-tout il avoit pénétré comme un inſecte qui s’eſt gliſſé dans le cœur d’un arbre pour en deſſécher toutes les branches ; que la concuſſion s’étoit étendue de Pondicheri juſqu’à Québec ; que le déſordre des mœurs, la confuſion des rangs, avoient répandu l’émulation de la dépenſe & de la prodigalité qui ne ſe répare que par la rapine ; que trop ſouvent l’indulgence de LOUIS inſpira la confiance coupable ; qu’on pouvoit lui en impoſer ſans péril ; qu’une extrême facilité à bien penſer des autres, Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/437 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/438 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/439 Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/440 Page:Fréron - 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LETTRE IX.

Les Confidences d’une Jolie Femme. À Paris chez la veuve Ducheſne Libraire rue Saint-Jacques & Guillyn Libraire Quai des Auguſtins, 4 Parties in-12 de plus de 160 pages chacune.

La plûpart des Héros de Romans font des prodiges de généroſité, de confiance, de ſenſibilité & de toutes ces hautes vertus auxquelles la foibleſſe humaine a bien de la peine à s’élever. L’auteur de cette Hiſtoire a pris, Monſieur, une route toute oppoſée. Son principal perſonnage eſt une jolie perſonne à laquelle on a donné une éducation brillante pour l’agrément, négligée pour l’eſſentiel. Son caractère eſt léger, inconſéquent, imprudent, très-propre enfin à faire le malheur des hommes aſſez dupes ou aſſez malheureux pour s’attacher à elle. Mademoiſelle de Tournemont (c’eſt le nom de cette jolie perſonne) inſpire une paſſion violente au jeune Comte de Rozane, & ſemble reſſentir elle-même toute la vivacité d’une première inclination. Le Comte va rejoindre ſon Régiment. Pendant ſon abſence, on la diſpoſe peu-à-peu à recevoir la main du Chevalier de Murville, homme du monde très-adroit & très-ſéduiſant, que la mère de Mademoiſelle de Tournemont ſemble favoriſer par des motifs de reconnoiſſance aſſez peu honnêtes. Le Chevalier de Murville connoiſſoit le penchant de ſa femme pour Rozane, mais s’embarraſſoit fort peu de ſes ſentimens ; il n’exigeoit d’elle que de la décence : il avoit ſes intrigues à part. Cette indifférence pique l’amour-propre de Madame de Murville ; elle a recours à Rozane qui devient ſon amant favoriſé. Quoiqu’elle n’aimât pas ſon mari, elle avoit une ſorte de dépit contre une Madame d’Archènes qui étoit ſa maîtreſſe. Elle forme le projet de la traverſer, de l’inquiéter, de l’humilier même. Elle ſe déguiſe d’une manière bizarre pour aller au bal de l’Opéra. Les premières perſonnes qu’elle y rencontre ſont Murville & Madame d’Archènes qui ſe promenoient à viſage découvert. L’occaſion de les tourmenter lui paroit favorable. Elle propoſe au Chevalier de F** d’être ſon ſecond. Elle les attaque & les perſécute avec tant d’acharnement qu’elle eſt enfin reconnue. Cette ſcène indécente avoit fait ſpectacle. Madame de Murville, en rentrant chez elle, trouve une voiture attelée, des chevaux de ſelle, des domeſtiques en botte, & ſon mari qui lui annonce qu’il faut partir. Son deſſein eſt de la conduire à ſa terre de Murville. Ils s’arrêtent quelques jours à Aulnay, maiſon charmante qui leur appartenoit. Madame de Murville écrit à Roſane qui part précipitamment & paroit aux environs déguiſé en Marchand de Campagne. Murville ſe promenoit de ce côté-là, portant un fuſil ſous le bras. On lui remet une lettre. Il poſe la croſſe de ſon fuſil, & s’appuyant ſur le bout du canon ſe met à lire la lettre lorſqu’il apperçoit & reconnoît le prétendu Marchand. Il reprend ſon fuſil, ſans s’appercevoir qu’il eſt embarraſſé dans des herbes longues & traînantes, & la ſecouſſe qu’il donne pour l’en arracher fait partir le coup qui le renverſe mort ſur la place. Voilà Madame de Murville veuve & maîtreſſe d’elle-même ; elle revient à Paris, ſe réconcilie avec ſa famille qu’une ſi mauvaiſe conduite avoit révoltée, &, ſon deuil fini, elle épouſe Rozane qui étoit toujours amoureux, mais trop ſage, trop ſenſible pour une femme auſſi légère que celle qu’il aimoit. Le bonheur des deux époux ne dure pas long-temps. Madame de Rozane rencontre dans une maiſon un fat nommé Cardonne, amant de cette Madame d’Archènes pour laquelle elle avoit une ſi belle haine ; elle forme le projet de le lui enlever. Cardonne n’étoit pas ſans agrémens ; il fait des progrès auprès d’elle. Elle conſent enfin à un rendez-vous lorſqu’elle reçoit de lui une lettre d’excuſe, où il prétexte qu’il eſt obligé de retourner aux Indes. Elle conçoit qu’elle a été jouée. Un inſtant après arrive un ſecond billet ; ce dernier eſt de ſon mari, qui lui déclare qu’un inconnu lui a remis ſes lettres à Cardonne, qu’il ſçait tout, & qu’il lui fait un éternel adieu. Tous les moyens qu’elle emploie pour ſe juſtifier, ſont inutiles. La honte l’empêche de reſter dans la Capitale ; elle va précipitamment, ſe réfugier dans un vieux Château qui lui appartenoit en Bourgogne. Les premiers mois ſont donnés tout entiers à la douleur ; mais le beſoin de la diſſipation l’emporte ; elle prend une maiſon à Autun, & ſe livre plus que jamais à tous les plaiſirs. Au milieu de cette vie agitée, le premier penchant qu’elle avoit eu pour ſon mari dominoit toujours dans ſon cœur & le rempliſſoit d’amertume. Mais il réſiſtoit à toutes ſes inſtances. Profondément bleſſé, il éprouvoit des atteintes d’une mélancolie qui le conduiſoit lentement à la mort. Madame de Rozane forme le projet de ſe ſervir de ſa fille, unique fruit de leur mariage, pour recouvrer l’affection & l’eſtime de M. de Rozane. Elle part pour le Périgord, où il s’étoit retiré, & où il faiſoit le bonheur de ſes vaſſaux. Près d’y arriver, elle envoie un de ſes gens à la découverte. Il revient lui dire que ſon Maître eſt dans un petit bois près du Château, & qu’en ſe hâtant, elle le trouvera sûrement au même endroit. » À ce récit, dit-elle, je devins pâle, tremblante : Mademoiſelle, Des Salles (la Gouvernante de ſa fille) qui craignoit que je n’héſitaſſe, ordonna de marcher… Nous gardâmes le ſilence juſqu’à une portée de fuſil du bois ; là, mon amie, me voyant prête à me trouver mal, propoſa de me faire devancer par ma fille, & d’attendre à paroître, que ſa préſence, ſes careſſes, euſſent diſpoſé le Comte à me recevoir. Je goutai ſon idée ; elle me ranima ; nous ne conſultâmes plus que ſur les moyens de faciliter la reconnoiſſance. Mes bracelets, mon collier, un cœur de rubis ſingulièrement beau, que Rozane m’avoit donné lorſque je l’avois rendu père, ornèrent les bras & le cou de l’enfant… Mademoiſelle des Salles lui fit répéter ſon rôle, ſans permettre que j’y ajoutaſſe rien, parce que je lui diſois tant de choſes qu’elle n’en auroit pu retenir aucune. A la faveur du taillis, nous fûmes conduites aſſez près du Comte, derrière une petite élévation : de-là, ſans voir & ſans être vue, je pouvois aiſément tout entendre. Ma fille partit, avança vers ſon père, n’en étoit qu’à dix pas quand un chien vint au-devant d’elle, en aboyant de toute ſa force. La petite s’effraya, pouſſa des cris, tendit les bras du côté où elle m’avoit laiſſée… Rozane tournant la tête, crut rencontrer une aventure de Féerie, en voyant, dans un lieu écarté du grand chemin & de toute habitation opulente, un enfant éblouiſſant de ſa propre beauté, & de diamans dont le ſoleil redoubloit l’éclat. Il ſe leva pour retenir ſon chien, au moment même où frémiſſant du danger de ma fille, je quittois mon poſte pour voler à ſon ſecours. A mon aſpecft, le Comte devina tout… Il recula… Ses yeux ſe troublèrent, ſa main chercha inutilement l’appui d’un arbre… Il tomba ſans que nous puſſions être à temps de prévenir ſa chûte. Nous courûmes… Mademoiſelle des Salles s’empreſſa de le rappeller à lui. Quant à moi, je ne faiſois qu’ajouter à l’embarras. Preſqu’auſſi défaillante que mon mari, j’étois à terre, & baiſois une de ſes mains, avec les démonſtrations d’une douleur immodérée. Ma fille crioit, m’appelloit, me tiroit part ma robe, pour m’éloigner d’un ſpectacle qui lui faiſoit peur. Le Comte fut frappé de ce tableau en reprenant ſes ſens, & n’en put ſoutenir l’impreſſion. Alors je me jettai à ſon cou, & mêlai mes pleurs à la ſueur froide dont ſon viſage étoit inondé. Rozane ! m’écriai-je, mon cher Rozane, daigne regarder une femme qui t’adore, & qui veut te dédommager tous les jours de ſa vie, des chagrins qu’elle a pu te cauſer. Mademoiſelle des Salles l’exhortoit à faire un effort. Rendez-vous, diſoit-elle, aux vœux de ceux qui vous aiment… Votre cœur ne doit plus s’ouvrir qu’à la joie, aux ſentimens délicieux de l’amour & de la nature. Il fut long-temps ſans paroître entendre ce qu’on lui adreſſoit. Enfin, je ſentis un mouvement foible, mais marqué, par lequel il ſembloit vouloir me repouſſer. Ses regards languiſſans ſe promenèrent autour de lui… il les arrêta ſur l’enfant, qui l’examinoit d’un air d’étonnement & de curioſité. C’eſt donc là ma fille, demanda-t-il à Mademoiſelle des Salles ? Oui, répondis-je, en la lui préſentant ; c’eſt ta fille, c’eſt la mienne, qui vient redemander pour ſa mère, la place qu’elle occupoit dans ton cœur… La petite ouvrit les bras pour lui faire de douces careſſes, conformément à nos inſtructions : il la prit dans les ſiens, la preſſa contre ſa poitrine… Ciel ! s’écria-t-il, à quelles épreuves voulez-vous mettre ma raiſon ?… Aimable & cher enfant ! Quels regrets, quels déchiremens tu feras ſouffrir à ton père !… Ah, Mademoiſelle ! le ſacrifrice en étoit fait… Vous m’auriez rendu ſervice, en ne l’amenant pas ici. Eh ! vous, Madame, qu’y venez-vous chercher ? De l’ennui, de la triſteſſe ?… En vérité, vous avez eu tort de quitter des lieux où vous étiez heureuſe — Heureuſe ! Ah, mon ami ! reviens de cette fatale erreur : crois au contraire, que jamais… J’en crois les faits, interrompit-il, & les croirai toujours. Maîtreſſe de choiſir la route qui pouvoit vous conduire au bonheur, vous avez pris celle… L’arrivée de mon caroſſe l’empêcha de pourſuivre. Nous partîmes avant que j’euſſe fait la plus légère attention à l’extrême changement du Comte ; mais aſſiſe en face de lui, dans la voiture… quels reproches je me fis en conſidérant mon ouvrage ! Rozane n’étoit plus que l’ombre de ce qu’il avoit été. La langueur avoit altéré ſes traits & flétri la jeuneſſe… Il ne lui reſtoit que cet air noble, intéreſſant, dont la mort ſeule pouvoit effacer l’empreinte ». Le Comte de Rozane donne à ſa femme devant toute ſa maiſon les marques les plus éclatantes de ſa réconciliation : mais ces démonſtrations n’étoient qu’extérieures ; il étoit trop convaincu qu’elle étoit incapable d’un véritable attachement, & cette cruelle idée achève de le conduire au tombeau.

Ce qui fait quelque peine dans la lecture de ces Mémoires, c’eſt que des leçons ſi frappantes n’en corrigent point l’héroïne qui, dans des goûts paſſagers qu’elle honore du nom de paſſions, retrouve de nouveaux chagrins, quelques plaiſirs fort troublés & jamais le bonheur. Il n’eſt guères poſſible de s’intéreſſer pour un tel perſonnage : cependant, Monſieur, le Roman eſt, en général, très-agréable, & vous y trouverez des ſituations extrêmement touchantes. La moralité en eſt naturelle & très-inſtructive. On y voit, dans toute leur étendue, les ſuites de l’imprudence & de la mauvaiſe conduite, & les malheurs qu’elles entraînent neceſſairement. Le caractère de Rozane, quoiqu’un peu ſérieux, eſt un modele de raiſon, de ſenſibilité, & prouve auſſi que ces qualités ne ſuffiſent pas pour le bonheur, lorſqu’on ſe trompe dans le choix de ſon attachement. Il y a dans ces Mémoires un épiſode peut-être plus intéreſſant que l’hiſtoire principale. C’eſt celui de la ſœur de Mademoiſelle de Tournemont, jeune fille d’un caractère violent qui, rebutée par ſa mère & trompée par ſon amant, ſe fait Religieuſe, ſe lie d’une chaîne éternelle & meurt de déſeſpoir en accablant de reproches celle qui lui avoit donné une auſſi affreuſe exiſtence. Si la perſonne à qui nous devons cet ouvrage, continue à s’exercer dans le même genre, je ne doute point qu’elle n’obtienne des ſuccès très-diſtingués. Elle annonce beaucoup d’eſprit, & même de talent. Page:Fréron - L Année littéraire 1775.djvu/548 tombée dans toute la force du terme ; qu’on n’y a trouvé ni caractères, ni conduite, ni intérêt, ni ſtyle, & que la Gour, non moins indulgente qu’éclairée, n’a pu s’empêcher d’en témoigner ſon mécontentement. Le lendemain il courut à ce ſujet dans Fontainebleau une Epigramme que vous ne connoiffez peut-être pas, & dont vous ferez l’uſage que vous dictera votre zèle pour la gloire de M. de la Harpe, La voici.

De Menzikoff quel eſt le fort ? Tombé.
Dieux, quelle glace ! — Oui ſans doute, & Bébé,
Quand on ſiffla mainte autre Tragédie
Enfans tranſis de ſa Muſe engourdie,
Fut bien jugé. Mais ce froid rigoureux
Dans Menzikoff eſt un trait de génie :
O du Coſtume effet miraculeux !
Chacun diſoit, je ſuis en Sibérie.
     J’ai l’honneur d’être, &c.


Célide ou Hiſtoire de la Marquiſe de Bliville par Mademoiſelle M****, deux Parties in-12. À Paris chez la Veuve Ducheſne rue Saint-Jacques.

Encore un Roman, Monſieur, & par une femme encore ; je me trompe, par une Demoiſelle qui n’a pas quinze ans. N’allez pas ſoupçonner que cette jeune perſonne, nouveau Desforges-Maillard, ſe couvre ici d’un âge & d’un ſèxe intéreſſans pour ſurprendre notre admiration. Comme l’amour-propre a plus d’une fois employé ce ſtratagême, je n’ai pû me défendre de quelque défiance. Mais je ſçais que l’auteur de ce Roman eſt véritablement une Dacier, une Gomez, une d’Aulnoy. Je ne vous ferai point l’analyſe des évènemens dont cette Hiſtoire eſt tiſſue. La vraiſemblance eſt un peu bleſſée dans quelques-uns ; les perſonnages y ſont amenés d’une manière peu naturelle, & l’on peut reprocher au ſtyle quelques incorrections ; en récompenſe, les caractères ſont bien tracés, & ſe ſoutiennent dans le cours de l’ouvrage. La paſſion de l’amour y eſt ſur-tout traitée avec énergie.

Célide aime le Marquis de Bliville, dont elle eſt adorée ; comme elle n’eſt pas riche, elle tremble que le père de ſon Amant ne veuille pas conſentir au mariage de ſon ſils. En effet, le Marquis fait à ſon père l’aveu de ſa paſſion pour Célide. Le père qui a d’autres vues déclare qu’il a déja diſpoſé de ſa main, & qu’il épouſera dans huit jours la fille du Duc D***. Ces mots ſont un coup de foudre pour le Marquis : toute ſa raiſon l’abandonne ; il tombe dangereuſement malade. Dans cette circonſtance il écrit à Célide ; c’eſt d’une main qu’il ſoutient à peine qu’il lui trace ſes derniers ſentimens ; les ombres de la mort l’environnent… » Adorable Célide ! ô vous que j’aime ! ô vous que j’idolâtre ! je n’ai pû vivre ſans vous ! vivre ſans Célide ! ô Dieu ! le jour ne m’eſt rien ſans elle ! mort ! ô mort que j’implore ! viens finir mes peines : elle exauce mes vœux… Je ne vois plus… quelle obſcurité… ! quelles horreurs… ! La plume m’échappe… Adieu ! chère Célide… vous que j’adore… pour jamais… Adieu… ô Ciel ! je meurs. » On porte cette lettre à Célide ; le Comte de Bricourt ſon père veut calmer en vain l’excès de ſa douleur, elle y ſuccombe, & donne des marques d’un ſi violent déſeſpoir qu’on tremble auſſi pour ſes jours. L’image de ſon Amant qu’elle croit au tombeau, ſe préſente ſans ceſſe à ſon eſprit agité. Une de ſes amies qu’on nomme Mlle de Blémigny eſt au chevet de ſon lit qui l’exhorte à prendre quelque repos. « Chère amie, diſoit Célide, il n’en eſt plus pour moi ! Je me croyois plus de ermeté, mais je ne puis réſiſter au coup qui m’a frappée ; j’aurois ſupporté la perte du Marquis, ſi je n’avois pas à me reprocher d’y avoir contribué, quoique ce ſoit involontairement ; toutes les fois que cette idée s’empare de mon eſprit, je ne peux contenir mon déſeſpoir. La fin de ma vie, qui approche, peut ſeule en ralentir le cours : mais, que dis-je ? de tous côtés, quels mêlanges d’horreurs !… Il faut ou ſurvivre à mon amant, ou me ſéparer de mon père ! J’adore l’un & l’autre !… Cruelle alternative !… abandonner mon père ! je l’entrevois déja ſans conſolations, ſans ſecours ; il ne goûtera plus le charme d’aimer & d’être aimé : je ne puis penſer à cette image ſans effroi !.… Une autre qui me déſeſpère ſe préſente à mes regards ; c’eſt moi qui ai mis le Marquis au tombeau, & je ne l’y ſuivrois pas ? Ô mon amie, quelles affreuſes penſées ! ſoit qu’il plaiſe au Ciel de me ravir le jour, ou de me le conſerver, je ne puis être ſatisfaite ! Je vivrai avec déſeſpoir ; je mourrai avec horreur » ! Ne trouvez-vous pas, Monſieur, que cette ſituation eſt pathétique ?

Vous applaudirez encore au dramatique du morceau ſuivant. Tandis que Célide eſt mourante & qu’elle pleure la perte de ſon Amant, le Marquis eſt guéri, & a obtenu le conſentement de ſon père. Empreſſé d’annoncer lui-même ſon bonheur à ſon Amante, il arrive chez le Comte de Bricourt, qui le tient long-temps ſerré dans ſes bras, & qui le baigne de pleurs. Le Marquis mêloit ſes larmes aux ſiennes. Il eſt bientôt inſtruit par le Comte lui-même du nouveau malheur qui eſt près de lui enlever Célide. Il veut aller expirer à ſes pieds. Le Comte eſpère que ſa vue pourra peut-être produire un changement heureux. Il le conduit dans l’appartement de fa fille. Le Marquis ſe précipite aux pieds du lit que la mort environne. Célide, en le voyant, jette un foible cri, & s’évanouit : on fait retirer auſſi-tôt le Marquis dans une chambre voiſine ; il entend qu’on s’agite ; une voix chérie vient frapper ſes oreilles : » Chère ombre diſoit Célide, Ombre que j’adore ! tu m’appelles ! tu m’invites à te ſuivre ! tu n’attendras pas long-temps ! — Le Marquis ne peut ſe contenir ; il ouvre la porte avec précipitation : — Non, chère Célide, s’écrie-t-il en s’approchant d’elle ce n’eſt point l’Ombre de Bliville qui a paru à vos regards, c’eſt lui-même, qui ne vit que pour vous qui jure à vos genoux qu’il vous adore, & qui ne peut vivre ſans vous. — Ses lèvres ſe colloient ſur une des mains de Mademoiſelle de Bricourt & ſes yeux la couvroient de pleurs. Quel ſpectacle !… L’aimable Célide étoit comme anéantie ; ce teint où les roſes & les lys formoient un ſi parfait aſſemblage étoit d’une pâleur livide ; ces yeux charmans, où ſes vertus étoient ſi bien peintes, n’exprimoient plus rien : cette bouche adorable, qu’embelliſſoient ſa bonté, ſa ſenſibilité, & mille autres qualités de cette ame ſi belle, dont elle étoit l’organe, avoit perdu preſque tous ſes agrémens néanmoins on diſtinguoit tous ceux que cette aimable fille avoit eus autrefois en partage : l’état affreux où elle étoit réduite touchoit, attendriſſoit, intéreſſoit au lieu d’exciter l’horreur : ſon Amant à genoux au chevet de ſon lit, ainſi que je viens de le dire, ſe noyoit dans les larmes : d’un autre côté, on voyoit un père infortuné ſe déſeſpérer, en penſant qu’il alloit perdre une fille ſi digne d’être aimée, & qui lui étoit ſi chère ! L’air de cet homme vénérable inſpiroit la douleur & le reſpect. On voyoit enſuite une tendre amie s’affliger bien ſincèrement ; & l’on peut dire enfin qu’on voyoit la beauté expirante & les graces en pleurs. Ils furent près d’un quart-d’heure dans cet état douloureux. Célide ne ſortoit point de ſon anéantiſſement ; cependant à la fin, les ſoupirs, les ſanglots de ſon amant, les larmes dont il inondoit la main, les baiſers ardens qu’il y imprimoit, l’émurent : elle ouvrit ſes yeux qui s’étoient refermés ; elle retira ſa main, elle regarda le Marquis. — Eſt-ce vous, lui dit-elle ? mes yeux ne me trompent-ils point ? avez-vous abandonné la région des morts, ou exiſtez-vous en effet ? — Oui, aimable Célide, j’exiſte, je vis pour vous adorer, lui répondit-il en redoublant ſes pleurs : Puis-je le croire, reprit-elle ; mon père, mon amie, venez auprès de moi… Mais, non : gardez-vous-en, ņe venez point détruire mon illuſion. Ce n’eſt qu’un fantôme, je le ſçais ; mais laiſſez-moi cette douce erreur un inſtant ! elle m’eſt trop chère pour que je cherche à la diſſiper ! Puiſſe-t-elle durer toujours !… — Non, ma fille, lui dit le Comte, vous ne vous abuſez pas ; c’eſt le Marquis lui-même que vous voyez devant vous. — Oui, ma chère amie, lui dit auſſi Mademoiſelle de Blémigny, c’eſt lui-même. — Oui adorable Célide, s’écria de Bliville, c’eſt moi, c’eſt moi-même, qui… Où ſuis-je donc, interrompit Célide, ſommes-nous tous deſcendus chez les morts ? Ah ! vous me trompiez !… non, je ne vois pas le Marquis. Vous vouliez entretenir mon illuſion : elle s’évanouit d’elle-même… mes yeux ſe deſſillent : affreuſe lumière ! Mais, que dis-je ? Je ne vois plus. Quel nuage obſobſcurcit mes regards !… — En achevant ces mots, elle tomba encore en foibleſſe : on crut qu’elle alloit expirer » ; elle revient à la vie ; elle épouſe ſon amant. Vous voyez, Monſieur, qu’il y a dans les morceaux que je vous ai cités, de l’ame, de la paſſion, de la chaleur, & que Mademoiſelle M*** promet beaucoup.


Indications des Nouveautés dans les Sciences, la Littérature & les Arts.

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TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CE SIXIÈME VOLUME DE L’ANNÉE LITTÉRAIRE 1775.

  1. Louis XIV vouloit faire M. de Catinat Major des Gardes. Le Duc de la Feuillade, Colonel de ce Régiment, n’aimoit pas Catinat ; il dit au Roi : Sire, vous pouvez faire de lui un Chancelier, un Miniſtre, un Ambaſſadeur, un Général d’armée, mais non pas un Major des Gardes. Voyez la Vie de Catinat.
  2. Voyez la préſente Année Littéraire 1775. Tome 2e page 350.