Le Comte de Sallenauve/Chapitre 25

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L. de Potter (Tome IVp. 47-78).


XXV

Où madame Beauvisage n’a pas le beau rôle.


— Voilà qui m’a bien l’air d’une rouerie parisienne, dit Frédéric Marest, le procureur du roi, à Olivier Vinet, son substitut.

— Et cousue, répondit celui-ci, avec un fil d’une entière blancheur.

Cependant le vieux Grévin, à son tour s’était levé.

— Je ferai observer à monsieur l’avoué, dit-il, que la clause dont il se préoccupe, n’a été introduite dans l’acte qu’à la demande expresse de M. de Trailles.

— Mon client, repartit Desroches, m’avait bien dit en effet qu’il avait à cœur d’établir son parfait désintéressement ; mais j’ai lieu de croire qu’il a confondu les effets du régime dotal, très suffisant pour le but qu’il se proposait, avec ceux de la séparation de biens, stipulation anormale, presque flétrissante, qui, acceptable dans certains cas donnés, ne me paraît vraiment pas de mise ici.

— Et quels sont donc ces cas, si différents de la position de votre client ? demanda Grévin en s’animant.

— Il est assez ridicule de faire ici un cours de droit, répondit Desroches ; mais enfin, quand j’examine les conséquences de la séparation contractuelle, en voyant que la femme conserve l’entière administration de ses biens, meubles et immeubles, et la jouissance libre de ses revenus, je comprends que cette situation d’indépendance absolue puisse être réservée par exemple à une veuve, à une femme déjà mûre épousant un homme beaucoup moins âgé qu’elle, parce qu’alors la présomption de la raison et de la prudence se trouve de son côté ; mais ici, où une grande disproportion d’âge se rencontre dans le sens inverse ; quand une jeune fille, sortant de dessous l’aile paternelle, unit son sort à un homme de l’âge, de l’expérience, de la haute position sociale de M. de Trailles ; quand le point de départ de leur union est le haut crédit dont cet homme éminent jouit dans le monde politique, vouloir stipuler à son préjudice la séparation absolue des patrimoines et la liberté sans limite au profit de sa jeune femme, je dis que c’est tout simplement le monde renversé.

— Mais monsieur, s’écria l’ancien notaire, se montant de plus en plus jusqu’à ce que son visage, ordinairement terreux et blafard, arriva à une coloration rouge pourpre, pour séparer, comme vous dites, les patrimoines, au moins faut-il qu’il y en ait un de chaque côté.

— Pas un mot de plus, mon cher Desroches, s’écria Maxime, en voyant l’avoué se disposer à répondre. Ce débat ne s’est déjà que trop prolongé. Dites-moi seulement si, dans le cas de la stipulation, que je trouve comme vous rigoureuse, l’exclusion de l’influence du mari est tellement absolue, qu’avec le consentement ou sur le désir exprimé de sa femme, il ne puisse être appelé à la conseiller ou à la suppléer dans l’administration de sa fortune.

— Sans doute, il le peut, dit Desroches ; la femme séparée de biens est une reine ; mais, comme toutes les royautés, elle a le droit d’abdiquer.

— Eh bien ! dit Maxime, passons. J’ai dans le bon esprit et dans les sentiments que m’a témoignés celle qui me fait l’honneur de vouloir porter mon nom une confiance trop absolue pour prévoir jamais de sa part aucune révolte contre le bon sens ou aucun procédé humiliant.

Pendant qu’un long murmure d’approbation courait dans l’assemblée, que madame Beauvisage, les larmes aux yeux, venait donner la main à son gendre, que Cécile sanglotait sur l’épaule d’Ernestine, et que Beauvisage, avec sa solennité comique, disait a Maxime, par-dessus l’épaule de sa femme : — Vous venez de montrer, monsieur, que nous sommes dignes de nous entendre :

— Le mâtin est fort, disait tout bas Achille Pigoult à son ancien patron, et, après cette comédie préparée par M. l’avoué de Paris, votre petite-fille, pour ne pas être ruinée, aura bien besoin qu’on lui fasse sa leçon.

Grévin ne répondit rien, il paraissait absorbé par ses réflexions.

Le lecture s’acheva. Cécile et Maxime donnèrent leurs signatures ; quand le tour du vieux Grévin fut venu, il se leva pour apposer son ancien paraphe ; mais, à ce moment, on le vit chanceler, s’affaisser sur lui-même ; une congestion cérébrale venait de se déclarer.

Le docteur Varlet, beau-frère de Grévin et le premier médecin d’Arcis, se trouvait heureusement présent ; il courut au malade, crut encore sentir battre son pouls, et ordonna qu’on le transportât dans la chambre de Beauvisage, où il allait essayer de le saigner. Malgré l’absence de tous les membres de la famille qui, éplorée, avait suivi le mourant, la foule des invités n’avait garde de quitter la place : il y avait un drame entamé, on en voulait savoir le dénouement ; en attendant, dans les groupes qui s’étaient formés, les commentaires, comme on peut croire, étaient infinis. — Voilà un mariage, remarquaient les uns, qui s’annoncent sous de tristes auspices. — Cette mort, faisaient remarquer les autres, va porter un coup terrible au comte de Gondreville ; il est de quatre ans l’aîné de son vieil ami. — Grande leçon pour les ambitieux ! disait Frédéric Marest, le procureur du roi, à Antonin Goulard le sous-préfet ; si l’on n’avait pas fait fi de nous, et qu’au lieu d’un homme du pays on n’eût pas été chercher pour la petite un beau monsieur de Paris, cette scène n’aurait pas eu lieu, et le vieux Grévin serait encore plein de santé. — Mais, répondait M. Martener, le juge d’instruction, qui partout et toujours faisait un peu ses fonctions, je viens d’interroger la domestique du défunt ; il paraît que, déjà depuis plus d’une quinzaine, il avait éprouvé quelques symptômes apoplectiformes, qu’il se plaignait de vertiges et de mal de tête et que sa parole était devenue lourde et embarrassée. — Croyez-vous, demandait-on sur un autre point à madame Marion, que cela fasse manquer le mariage ? — Cela du moins l’ajournera, répondait la vieille dame, et mariage ajourné est peut-être plus loin de se faire que celui dont il n’a jamais été question. — Il semble, s’écriait dans un autre groupe Simon Giguet, en parlant de Maxime, que cet homme soit un mauvais génie venu s’abattre sur notre arrondissement. — C’est vrai, répondait madame Mollot, il a porté partout le trouble et la désunion, et voilà maintenant la mort qui arrive à sa suite — Il faut dire pourtant, repartit E. Mollot, le greffier, que tout à l’heure sa conduite a été très convenable. — Oui, répondait l’avoué Marcellin, à moins toutefois que ce ne fût une scène préparée, — et dans quel intérêt ? demanda mademoiselle Herbelot, la sœur du notaire. — Parbleu ! dans l’intérêt de piquer sa femme de beaux sentiments, de manière à ce qu’elle tienne à honneur de lui laisser l’administration de ses biens à l’encontre des prévisions du contrat.

À ce moment reparut M. de Trailles.

— Je suis assez heureux pour pouvoir annoncer, dit-il en élevant la voix, aux nombreux amis de M. Grévin que le docteur Varlet nous donne quelques consolantes assurances. Une saignée a été pratiquée, le sang est venu avec abondance, et quoique le malade n’ait pas encore repris toute sa connaissance, son état d’insensibilité s’est très notablement modifié.

Après la communication de ce bulletin, il n’y avait plus de raison de demeurer : la foule s’écoula, et bientôt sur cette maison, où, quelques heures avant, tout avait pris un air de fête, planèrent le silence et cette morne anxiété qui préludent au deuil des familles.

Qu’était cependant devenu l’avoué Desroches que le cri public accusait de tout le mal et qu’on n’était pas loin de considérer comme un meurtrier ?

En sa qualité d’homme occupé, aussitôt son rôle rempli, il était remonté dans sa chaise de poste et était reparti pour Paris sans emporter le moindre trouble de conscience. Il ne lui venait pas même à la pensée qu’une simple discussion d’affaires eût pu devenir la cause déterminante du malheur arrivé ; cependant, si l’on veut bien se rappeler l’esquisse qui, dans les premiers chapitres de cette histoire, a été donnée du caractère de Grévin, si l’on veut bien se représenter ce caractère entier et absolu, cette susceptibilité rancunière, avec lesquels comptait même le comte de Gondreville, et qu’avait encore exaltés l’âge, la retraite et la solitude ; enfin, si l’on se fait une idée de l’ébranlement déjà communiqué à la frêle machine de ce vieillard presque octogénaire, par l’emprunt forcé que Maxime de Trailles, quelques semaines avant, était venu frapper sur sa casbah, on s’expliquera que le coup porté par la subite intervention de Desroches, en ouvrant sur l’avenir de Cécile le plus inquiétant horizon, eût pu tourner à devenir mortel, et c’est ce qui arriva.

La nuit fut mauvaise ; malgré l’habileté et l’énergie avec lesquelles les symptômes furent combattus par le docteur, ils ne firent que s’aggraver, et le lendemain matin, aux premiers visiteurs qui vinrent prendre des nouvelles, on dut répondre que M. Grévin avait succombé vers les cinq heures du matin, sans avoir recouvré sa connaissance et après avoir reçu l’extrême-onction.

Somme toute, la combinaison si savamment préparée de M. de Trailles lui avait été mauvaise, car son mariage se trouvait encore indéfiniment ajourné, et, comme Grévin n’avait pas eu le temps d’apposer sa signature au contrat, l’hôtel Beauséant, dont l’usufruit seulement devait être réservé à madame Beauvisage, lui passait en toute propriété dans la succession paternelle.

Quelques jours plus tard, l’Impartial de l’Aube, journal de la localité, donnait la relation suivante de la cérémonie des obsèques de Grévin, rédigée par le professeur de rhétorique du collège communal. Ce compte-rendu avait paru au rédacteur en chef assez remarquable pour qu’il en eût fait son premier-Arcis.


ARCIS-SUR-AUBE.
18 Juillet 1839.

« Hier ont eu lieu les funérailles de M. Grévin, l’un des hommes les plus considérés de notre province champenoise.

» Ancien notaire à la résidence d’Arcis, et maire de cette ville pendant l’empire, M. Grévin était parvenu sans infirmités et en conservant l’entier usage des hautes facultés qui le caractérisaient à un âge très avancé.

» Entouré de l’affection et des respects d’une famille qu’il laisse dans le deuil, depuis qu’il avait vendu son étude à notre compatriote maître Achille Pigoult, son ancien premier clerc, M. Grévin partageait sa vie entre les soins qu’il donnait à une fortune honorablement acquise, et paraît-il, assez considérable, entre quelques occupations horticulturales, et la lecture des classiques qu’il affectionnait et qu’il avait le bon goût de préférer à la littérature échevelée de notre époque, et surtout aux émotions épileptiques du Roman feuilleton.

» Parti de la maison mortuaire, le cortège funèbre, précédé de la croix et du clergé de la paroisse du défunt, auquel s’étaient joints plusieurs de MM. les curés de nos environs, a parcouru la place du Pont, la rue Videbourse, la rue du Pont jusqu’à la place de l’Église, et s’est arrêté à la maison de mesdames les Ursulines, dans la chapelle desquelles le défunt, ancien notaire de la communauté, avait désiré par son testament que fût fait son service funèbre. Vu la grande considération dont jouit la supérieure, la mère Marie-des-Anges, M. le curé avait adhéré à cet arrangement.

» Le deuil était conduit par l’honorable M. Beauvisage, maire de notre ville, et par M. le comte Maxime de Trailles, qu’on peut considérer comme son gendre, le malheureux Grévin ayant été frappé précisément dans le moment où il était occupé du règlement des intérêts nuptiaux de mademoiselle Cécile Beauvisage, sa petite-fille, qui, deux jours plus tard, devait épouser le comte Maxime ; tant il est vrai que la roche Tarpéïenne est près du Capitole !!!

» Singulière vicissitude des choses de ce monde, tandis que la plus belle société d’Arcis était réunie pour la signature du contrat, dans le salon de madame Beauvisage, d’entendre tout à coup retentir dans la ville, ce cri terrible : Grévin se meurt, Grévin est mort !

» Et toi, comte de Gondreville, son ami depuis cinquante ans, quels n’ont pas dû être ton étonnement et ta douleur, quand, siégeant dans le sénat auguste où la sagesse royale t’a appelé et où tu t’occupais du règlement des intérêts nationaux, la nouvelle t’est parvenue que ton ami de jeunesse venait de succomber !!!

» Alors, sans penser à tes quatre-vingts honorables années, tu as voulu venir lui dire un dernier adieu ; mais les inconvénients d’un voyage, mais l’âge, mais les infirmités, mais le danger des émotions, rien n’a pu te retenir, et tu étais là, figurant avec toute la ville aux funérailles de l’ami et du grand citoyen qu’elle avait perdu.

» Une chose aussi a été remarquée avec plaisir : c’est que M. de Sallenauve, notre député, malgré les dissentiments que la lutte électorale avait élevés entre lui et la famille des Beauvisage, a voulu être présent à la cérémonie, et qu’il a fait exprès le voyage.

» Après la messe chantée en faux bourdon, le convoi où l’on comptait plus de cent pauvres ou pleureurs portant des torches, s’est dirigé vers le champ du repos. Là, on avait espéré que maître Achille Pigoult qui, dans les réunions préparatoires d’élections, s’est fait une réputation d’orateur, jetterait, comme successeur de Grévin, quelques fleurs sur sa tombe, mais sa douleur, aussi bien que celle de M. le pair de France comte de Gondreville, était si grande, qu’ils n’ont pas espéré de pouvoir l’exprimer, et l’on voyait avec regret qu’aucun discours ne serait prononcé dans cette occasion solennelle, lorsque plusieurs électeurs ayant prié M. de Sallenauve de prendre la parole, il s’est avancé sur le bord de la fosse, et s’est exprimé dans les termes suivants :

« Messieurs,

» Il est des hommes qui appartiennent à une famille, d’autres qui appartiennent à la ville qui les a vus naître, parce qu’ils en ont été l’ornement et l’honneur.

» Celui que nous accompagnons à sa dernière demeure est un de ces hommes, et c’est pour cela qu’on me voit assistant à ses funérailles, où mon absence eût été moins commentée peut-être que ne le sera ma présence.

» Admis, messieurs, à l’honneur de vous représenter, j’ai pensé que je ne devais rester étranger à aucune de vos douleurs, comme à aucune de vos joies. L’homme de bien que vous regrettez, je me suis senti le droit en même temps que le devoir de venir le pleurer avec vous.

» Ce triste devoir, j’y étais d’ailleurs préparé par un deuil récent et à moi personnel : de la tombe du jeune homme qui meurt longtemps avant sa course achevée, à la tombe du vieillard qui s’éteint plein de jours, il n’y pas, après tout, tant de distance, qu’un même regret et un même hommage ne puissent s’étendre et suffire à toutes deux.

» N’ayant pas eu le bonheur de connaître M. Grévin, je suis plus sûr de le louer dignement puisque c’est avec vos propres souvenirs que je parlerai de ses vertus et de ses éminentes qualités : écho de l’honorable mémoire qu’il a laissée parmi vous, si mes paroles n’en sont que le bruit affaibli, au moins peut-on être sûr qu’elles en seront le bruit fidèle.

» Mais, en essayant de me faire l’interprète du deuil public, qui éclate ici de toute part, je n’ai pas de même espéré atteindre à la sublime expression de cette douleur vénérable que nous voyons pleurant sur les ruines d’une amitié à laquelle cinquante années de durée n’étaient pas parvenues à faire une ride.

» De même, messieurs, je ne saurais être qu’un impuissant, et, j’ajouterai, un invraisemblable mandataire, si je prétendais vous traduire les pieux et inconsolables regrets d’une famille dont M. Grévin était la joie et l’orgueil et que représente ici le premier magistrat de votre cité.

» L’homme public, le magistrat éclairé et intègre, le citoyen utile, voilà ce qu’à ce moment suprême j’ai entrepris de louer ; quant à l’homme privé, c’est dans le cœur de ses parents, de ses amis, que doit être écrit son éloge ; c’est là que véritablement il aura cette tombe vénérée et impérissable dont celle qui va recevoir sa dépouille n’est que l’image matérialisée. »

« À la suite de ce discours, qui a produit sur l’assistance l’impression la plus vive, et après l’accomplissement des dernières cérémonies, suprema verba, on a été heureux de voir notre honorable maire, M. Beauvisage, s’approcher de M. de Sallenauve et lui serrer affectueusement la main ; tous les dissentiments ne doivent-ils pas, en effet, s’apaiser en présence de la mort ?

» La réunion s’est ensuite séparée au milieu d’une émotion difficile à décrire.

 » J. P. DELIGNOU. »
 » Officier de l’Université. »


Beauvisage était un homme sans fiel, et c’était de bon cœur et sans arrière-pensée qu’il était venu donner la main à Sallenauve ; mais le procédé du député ne fut pas pris de la même façon par Séverine. Quand elle apprit ce qui s’était passé, malgré sa douleur, elle eut un violent accès de colère, et prétendit que Sallenauve auquel elle avait eu soin de ne pas faire envoyer de billet de faire-part, était venu pour les narguer, et que son audace de prendre la parole dans une pareille circonstance était une insulte grave formant le couronnement de toutes ses insolences.

Il fallut que Maxime de Trailles qui pas plus qu’elle n’avait été sensible à la démarche de Sallenauve, lui fît comprendre que c’était une humiliation à subir sans se plaindre, sauf à la mettre au compte ultérieur de leurs vengeances. Sans l’intervention de son gendre, madame Beauvisage était femme à prendre la plume pour écrire la lettre la plus aigrement injurieuse qu’elle eût été capable d’imaginer et pourtant elle n’avait pas bu tout le calice, car trois autres déplaisirs lui étaient réservés : celui d’entendre Cécile prendre le parti de son père et dire qu’elle aurait fait comme lui ; celui de recevoir dans la journée une carte que Sallenauve fit déposer chez elle avant de quitter Arcis, et enfin celui de lire le lendemain dans l’Impartial de l’Aube le discours du coupable qui avait fait de si délicates allusions aux hostilités dont il avait été l’objet.

Disons maintenant toute la vérité ; ce procédé, qui venait de donner à Sallenauve un si beau rôle contre ses ennemis, ce n’était pas dans son esprit qu’il avait pris naissance. Malicieux comme un singe, Achille Pigoult l’avait imaginé et en avait écrit à son client le député. La démarche était en effet à deux tranchants : encore sous le coup de la douleur que lui avait causée la mort de Marie-Gaston, Sallenauve n’eût d’aucune façon goûté le côté tracassier et taquin de la conduite qui lui était conseillée ; mais une certaine grandeur d’âme qui pouvait s’y découvrir par un autre côté, le séduisit et il se mit en route. Il y gagna d’avoir amorti l’irritation de Beauvisage et de Cécile, mais celle de madame Beauvisage et de Maxime s’en était exaltée d’autant.