Le pétale de rose, aux murs d’Élagabale,
Arraché par l’issue affreuse des festins,
Royauté, pleut encore au cours de tes destins
Dont un doigt lumineux a tracé la Kabbale.
La pluie exquise étouffe un éclat de cymbale ;
Le convive se rit des accords plus lointains :
Son rire tourne en cris, vite, eux-mêmes éteints
Sous la chute sans fin du bouquet sans sépale.
Le déluge de pourpre environne sans bruit,
Sur la table, la coupe ; — en la coupe, le fruit ;
L’épaule, sur le torse, — et la tête, aux épaules.
Mais la fleur qui voltige ainsi qu’un papillon,
Abandonnant la scène aux plus grands premiers rôles,
Cède aux rugissements énormes du Lion !
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