Les Antiques à Paris
Apparence
Poésies
LES ANTIQUES À PARIS[1]
Que Franc conduise, par la force des armes, aux rives de la Seine les chefs-d’œuvre que créa l’art des Grecs, et qu’il montre, dans de superbes musées, ses trophées de victoire à sa patrie étonnée !
Ils seront pour lui éternellement muets ; jamais, de leur piédestal, ils ne descendront dans la ronde animée de la vie. Celui-là seul possède les Muses, qui les porte dans son cœur que leur amour échauffe : pour le Vandale, elles ne sont que pierre.
- ↑ Cette épigramme est de 1800. La date explique l’humeur du poète.