Les Antiques à Paris

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Poésies
Traduction par Adolphe Régnier.
Hachette (1p. 337-338).

LES ANTIQUES À PARIS[1]


Que Franc conduise, par la force des armes, aux rives de la Seine les chefs-d’œuvre que créa l’art des Grecs, et qu’il montre, dans de superbes musées, ses trophées de victoire à sa patrie étonnée !

Ils seront pour lui éternellement muets ; jamais, de leur piédestal, ils ne descendront dans la ronde animée de la vie. Celui-là seul possède les Muses, qui les porte dans son cœur que leur amour échauffe : pour le Vandale, elles ne sont que pierre.

  1. Cette épigramme est de 1800. La date explique l’humeur du poète.