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Les Callipyges/Tome 1/Chap. 6

La bibliothèque libre.
(Émile Desjardins)
Au dépens de la Compagnie (p. 102-124).

CONFÉRENCE
sur
LES DIVERSES MANIÈRES DE FOUETTER,


tenue chez Mrs WHIPPING, directrice d’une pension de jeunes filles de la Cité, 26 ans, 10 ans de pratique.

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Mrs WHIPPING.

Le fouet peut s’administrer de plusieurs façons. On emploie indifféremment la main, le martinet et les verges, et, exceptionnellement la cravache. Des fantaisistes emploient des instruments bizarres quelconques, dont nous ne nous occuperons pas dans cette conférence. Le martinet, en grande vogue en France, est peu usité chez nous ; je ne dédaigne pas cependant d’en faire usage à l’occasion. Je me sers quelques fois de la cravache dans des cas très graves, mais à petites doses, quelques cinglées seulement, pour terminer un châtiment sévère. Il ne serait pas prudent de l’employer pour une longue correction ; on risquerait, même en s’en servant modérément, d’abîmer le postérieur le plus dur, vite haché par le fâcheux instrument. Quelques dames cruelles ou jalouses s’en sont servies pour exercer des vengeances raffinées, mais la cruauté étant bannie de nos châtiments, nous n’en faisons qu’un usage très-rare et très-modéré.

La main suffit généralement pour les petites filles. Les fautes des gamines n’étant jamais très-graves, la correction ne doit pas être très-sévère. Cependant dans les cas de récidives, on peut et on doit leur donner la verge sévèrement, mais il faut savoir s’arrêter, avant d’avoir endommagé le petit cul flagellé. On peut faire sentir vivement les piqûres de l’instrument, provoquer même une petite enflure, sans gâter le satin. La fessée elle-même peut être très-douloureuse et par conséquent suffisante pour un petit derrière.

Les grandes filles, susceptibles d’un correction, doivent en général être punies par l’application des verges, précédé, pour plusieurs raisons, d’une fessée préalable. D’abord, comme l’a dit mon honorable collègue Mrs Skin-Tear, on peut prolonger l’application des verges, quand on a mis la peau en état de les recevoir : puis, la fessée peut quelquefois suffire, quand vous vous proposez de la faire suivre des verges. Certains postérieurs très-sensibles, ne supportent pas facilement une correction rigoureuse, et vous punirez parfois plus sévèrement par une fessée un derrière à la peau fine, que par les verges un cul au cuir épais et dur. Enfin, et ce n’est pas la moindre raison, pour fesser une coupable, on la prend généralement sur les genoux, entre ses cuisses ou sous son bras. Chez les jeunes filles, la pudeur est innée ; les plus pudiques souffrent mort et passion, surtout quand, entrées dans l’âge de la puberté, elles se sentent humiliées de se voir traiter en petites filles ; la confusion qui empourpre leur figure et quelquefois jusqu’à leur blanc postérieur, prélude délicieusement du plaisir que vous aurez à lui appliquer une lente correction, pour jouir longuement du délicieux tableau.

Quant aux femmes que l’on fouette, et qui sont généralement des filles de service, on éprouve un sentiment délicieux à les traiter en gamines. Avec ces délinquantes, pourvues d’ordinaire de somptueux appas résistants, la correction peut être sévère, s’exercer sur toute la surface et sur les charmes voisins, plus tendres et plus sensibles ; on peut aussi avec ces délinquantes se livrer à des improvisations variées. Par exemple, si je suis d’avis qu’on doit respecter les chastes oreilles des jeunes filles dont on nous confie l’éducation, je pense qu’il ne faut guère se gêner avec les filles qui sont à notre service, et l’emploi des expressions les plus chaudes me semble propre à augmenter l’agrément de la fouetteuse et à l’exciter. En appelant les choses par leur nom, on peut tout dire et se soulager en même temps.

Quand j’ai à fouetter un beau cul offrant de la résistance, et dont la propriétaire est une femme faite, je ne m’amuse pas à lui mâcher les mots, et je la traite en paroles aussi vertement qu’en action.

Pour donner aux verges toute l’éloquence qu’elles comportent, il est indispensable de les appliquer d’abord légèrement, en accentuant progressivement la sévérité, pour arriver à la fin de la correction avec une réserve de coups, qui torturent la patiente, qui s’en souvient longtemps.

Le martinet, que j’emploie quelquefois, me sert à fouetter une coupable, toute nue, du haut en bas du corps ; on peut s’amuser à promener les lanières des épaules aux chevilles, et même à remonter par devant jusqu’à la gorge, en cinglant la patiente à l’aller et au retour aux endroits sensibles, sur la peau des cuisses, en s’arrangeant de façon à la piquer vivement, sans la déchirer.

Quant à la cravache, lorsque je m’en sers, c’est pour de grandes coupables, et pour les fautes très-graves, mais la correction touche à sa fin quand je l’emploie, et c’est deux, quatre ou six coups que j’en applique ; la souffrance est intolérable, dure longtemps, et la victime se lamente quelquefois pendant des heures entières.

La posture des coupables peut varier à l’infini, suivant la fantaisie de la fouetteuse, il n’y a pas de règle fixe. Cependant, je crois qu’il faut savoir choisir une posture à propos.

Une petite fille est sur vos genoux, ou sous votre bras, pour recevoir une fessée ou la verge, on peut lui appliquer l’une ou l’autre, en lui relevant ses dessous et en lui ouvrant son pantalon, la correction ne devant pas être longue. Si la mignonne est récalcitrante, on lui rabat le pantalon et on la corrige vertement sur son petit cul nu et un peu sur les cuisses, dont la peau plus tendre est très-sensible, pour lui apprendre à bien présenter une autre fois son derrière nu à la main ou à la verge.

On peut aussi, quand la délinquante est gentille, qu’elle vous donne la chair de poule par ses jolies formes rondelettes, la mettre entre ses cuisses ; il faut, dans ce cas, si on n’a pas mis la mignonne toute nue, lui retirer son pantalon, ou le descendre sur les talons ; vous relevez vos jupes, de façon à la tenir appuyée contre votre ventre nu. La petite polissonne, qui se tortille inévitablement, se débat entre vos cuisses, poussant et frottant son petit ventre contre le vôtre, vous procurant une délicieuse sensation, dont la mignonne est trop jeune pour soupçonner la cause ; vous jouissez en même temps des contorsions des fesses de la fustigée et d’un plaisir ineffable.

Cette façon de fouetter ne saurait convenir avec de grandes filles d’un certain âge, bien que le plaisir s’augmente de la victime, mais celle-ci risque d’être instruite sur diverses particularités, et il ne faut pas qu’une fille qu’on corrige, puisse jamais soupçonner que ce n’est pas dans le seul but de la châtier qu’on la fouette. Le plaisir ravissant que vous éprouvez à la voir se tortiller sur vos genoux ou sous votre bras, pendant que vous la fessez, doit vous suffire.

La correction des grandes filles, devant durer longtemps, on peut appliquer la fessée en leur ouvrant le pantalon. Si elle ne consent pas à le tenir écarté pour recevoir la verge, il faut le lui retirer et l’installer dans une posture qui vous permette de la fouetter commodément. On l’agenouille devant une chaise ou sur le bord d’un fauteuil muni de courroies, ou bien on la ligote au pied du lit, ou encore ou la fait tenir par une sous-maîtresse ou une vigoureuse femme de chambre, attachée à l’établissement.

Je vous recommande la chaise, comme je l’entends, la délinquante à cheval. On lui a retiré le pantalon, elle s’installe à califourchon sur le bord de la chaise, les fesses en dehors, les bras croisés sur le dossier, le corps penché en avant, les jupes et la chemise relevées sur les reins, ou préférablement la victime est toute nue, l’inclinaison du corps fait ressortir au bas des reins le somptueux reposoir, et les fesses, qui débordent, offrent au martinet, que j’adopte pour cette posture, un superbe champ de manœuvre. La peau est tellement tendue sur les chairs, que la verge risquerait de l’entamer aux premiers coups sévères, tandis que les lanières la froissent et la rougissent, en torturant cruellement la victime sans la déchirer. Mais, pour cette installation, il faut le gros cul d’une plantureuse fille, cuisinière ou femme de chambre.

Pour les femmes que l’on châtie, comme ce n’est par ordinairement pour des peccadilles, après les avoir fait passer par toutes les humiliations, en leur appliquant la fessée préalable, on peut les mettre toutes nues ; on jouit en même temps de leur confusion et du spectacle ravissant d’un corps arrivé à la maturité de la forme, gorge développée, toison fournie, postérieur large et vaste, cuisses fortes, chairs pleines, et vous avez pour la verge, outre le magnifique champ de chair, qui est le centre des opérations au bas des reins, une promenade agréable sur le dos, sur les cuisses, entre les cuisses, de quoi varier votre plaisir pendant une heure.

J’ai sous la main deux patientes, qui attendent leur châtiment ; je vais les chercher pour expérimenter sous vos yeux.

Mrs Whipping disparaît, et revient bientôt avec deux jeunes pensionnaires, conduites par une sous-maîtresse, qui les fait asseoir sur un canapé. Les deux délinquantes jettent des regards effarés sur la réunion, qu’elles ne s’attendaient pas à trouver dans la chambre du fouet et tremblent de tous leurs membres.

— Miss Mary, dit Mrs Whipping à la plus jeune, une petite blonde de douze ans environ, venez vous faire fouetter sur mes genoux. Vous avez volé des pommes vertes dans le verger ; outre que c’est mauvais pour la santé, c’est aussi un larcin impardonnable. Venez-ici.

Miss Mary se lève toute confuse, les joues roses de honte, les yeux baissés et pleins de larmes, et vient se planter devant la maîtresse. Mrs Whipping la prend par le bras, l’attire à elle et la jette sur ses genoux. En un clin d’œil elle lui relève ses vêtements, tire le pan de chemise vers le haut, et la tient ainsi suspendue, la pointe des pieds reposant à terre ; les jolis globes dodus d’un petit cul blanc se mettent à la fenêtre, et la maîtresse lui applique vingt claques sonores, qui rougissent la surface malmenée, et arrachent des sanglots à la mignonne.

— Allez vous asseoir, Miss Mary ; vous pourrez contempler comment on corrige les méchantes filles. Miss Maud, avancez à l’ordre, venez recevoir le prix de vos moqueries et de vos grimaces à votre maîtresse de dessin.

Miss Maud, treize ans, déjà grassouillette, a un petit air espiègle sous sa perruque blond-cendré. Elle s’avance avec assez d’assurance, mais, quand sa maîtresse lui commande de relever ses jupes, son assurance tombe, elle rougit jusqu’au blanc des yeux, et elle obéit en tremblant. Quand elle a retroussé ses jupes, Mrs Whipping fait un signe à la sous-maîtresse, qui s’avance vers la coupable, la fait pencher, et s’incline vers la mappemonde. Mrs Whipping épingle la chemise, la sous-maîtresse prend délicatement entre le pouce et l’index les bords de la fente, et ouvre tout grand le petit pantalon, qui laisse passer par l’ouverture une jolie paire de fesses potelées, d’une blancheur de lis, que la maîtresse se met en devoir de changer en roses par une salve de claques, qui font bondir le joli postérieur.

Elle prend les verges, et sans se presser, méthodiquement, elle lui applique douze cinglées, qui font hurler la mignonne, qui se débat violemment et lance des ruades.

— Ah ! oui, vous vous révoltez ; je vous avais promis douze coups de verges, vous en aurez vingt, ma belle, pour vous apprendre à vous rébellionner.

Mademoiselle Marthe, venez lui tenir les jambes.

La sous-maîtresse vient prendre la délinquante par les chevilles, jetant un regard gourmand sur le cul empourpré, qu’elle a sous les yeux. Mrs Whipping prend Miss Maud sous son bras gauche, ordonne à la patiente d’écarter elle-même la fente, si elle ne veut pas recevoir la cinquantaine, et quand celle-ci, effrayée, lui a obéi, elle lui applique les derniers coups avec toute la sévérité possible ; le cul bondit et se trémousse en des convulsions violentes, car chaque coup s’imprime en rouge vif, mais la mignonne tient toujours les bords écartés, pour éviter la cinquantaine, bien que la douleur lui arrache des cris déchirants.

Mrs Whipping renvoie les deux victimes sous la conduite de la sous-maîtresse, et nous dit :

— Je vous ai réservé pour la bonne bouche, un divertissement varié avec le même sujet. C’est une belle fille de dix-neuf ans, qui aide sa tante à diriger la lingerie du pensionnat. Cette polissonne, si on la laissait faire, corromprait toute la maison. On l’a trouvée, la nuit dernière, dans le lit d’une jolie pensionnaire de treize ans, que j’ai corrigée en particulier, sans m’étendre sur le vrai motif. Quant à Charlotte, qui compte sur une correction très-sévère, terrible même, elle ne se doute pas de ce qui l’attend ici. Je veux la faire passer par toutes les tribulations de la honte et de la douleur. Elle croit à un châtiment infligé en particulier, et je ne sais pas quelle impression va lui produire la réunion assemblée en ces lieux, pour assister à sa confusion. Mais la voici.

En effet la porte s’ouvre, donnant passage à la sous-maîtresse Marthe, suivie d’une superbe fille, dont le corsage et la jupe, abondamment garnis de reliefs, promettent de ravissantes découvertes. Le premier mouvement de Charlotte, à la vue de la réunion, est de s’enfuir ; mais mademoiselle Marthe a refermé la porte et mis la clef dans sa poche.

Mrs Whipping s’adresse à Charlotte :

— Je vous ai promis, Charlotte, une sévère correction, voici le moment venu. Votre faute est de celles qu’on ne pardonne pas, et pour lesquelles on chasse ordinairement les coupables. Si je vous garde, c’est par considération pour votre tante, qui mourait de chagrin, qui m’a recommandé de vous guérir de vos vilains vices, ce que je vais essayer par une terrible exécution. Votre cul, qui est le voisin et le complice du coupable, va expier cruellement votre crime, et si vous ne vous prêtez pas de bonne grâce à l’expiation, nous vous mettrons dans l’impossibilité de résister, et nous vous fouetterons toute nue, solidement attachée.

Charlotte est une vigoureuse brune, au teint mat. Elle écoute d’abord, sans sourciller, les premières paroles, mais, quand elle entend qu’on veut la fouetter nue, ses joues se colorent, et la pourpre de la honte lui monte jusqu’aux oreilles. Elle bégaie quelques paroles confuses, dans lesquelles on distingue qu’elle ne veut pas être fouettée nue devant ces dames.

— Ces dames, dit Mrs Whipping, ont été convoquées pour assister à la correction méritée d’une dévergondée, et vous subirez leur présence, comme vous subirez le fouet, de bon ou de mauvais gré. Allons, venez ici, que je vous fasse d’abord sentir le poids de ma main ; ce sera un avant-goût de la verge. Venez vous mettre sur mes genoux, nous allons relever vos jupes, et vous nous présenterez votre cul à découvert, pour me permettre de vous fesser à mon aise. Si vous résistez, c’est la cravache que voici, qui se chargera de vous mettre à la raison, en vous déchirant la figure.

Charlotte se décide, malgré la honte qui la dévore à venir se mettre en travers des cuisses de la maîtresse. Celle-ci jette ses jupes par dessus les reins, repousse la chemise, et ordonne à la patiente d’ouvrir son pantalon. Charlotte tire sur les bords, et met au jour une partie de la belle mappemonde blanche, que Mrs Whipping s’empresse de rougir par une verte fessée, qui dure trois minutes, pendant lesquelles elle sermonne la patiente.

— Vous avez le cul bien dur Charlotte, il repousse la main comme une pelote élastique ; mais, tout-à-l’heure, les lanières d’un joli petit martinet vont l’assouplir et l’attendrir. Clic, clac, ça résonne comme sur du bois. Vous commencez déjà à vous débattre, je crois ; tant pis, gare la cravache alors ; et vous savez, mon cœur, que la cravache entame le cuir des chevaux, jugez donc de ce qu’elle ferait de votre gros cul pour dur qu’il soit.

La fessée terminée, Charlotte se relève les joues empourprées, et les yeux mouillés de pleurs.

— Maintenant, agenouillez-vous sur le bord de ce fauteuil. Bien. Prenez vos jupes dans vos mains, retroussez-les bien haut. Mlle Marthe, rabattez-lui le pantalon sur les genoux, et donnez-lui sa chemise à tenir.

La sous-maîtresse obéit ponctuellement, et quand la chemise est relevée, nous pouvons admirer un superbe derrière gros et gras, en forme de pomme, coupé en deux globes potelés et ronds, serres l’un contre l’autre. La maîtresse, armée d’un martinet à douze branches, d’un cuir souple, s’avance vers le postérieur, et sans autre avis, elle laisse retomber de toute la force de son bras les lanières, qui s’abattent avec un bruit sec sur les chairs froissées. Ce nouveau genre de correction n’est pas du goût de la patiente, car au quatrième coup, elle lâche ses vêtements.

— Ah ! oui ; il faut donc vous attacher, Eh ! bien, polissonne que vous êtes, on vous attachera, et vous serez fouettée toute nue. Oui, oui, j’entends, c’est honteux, dites-vous de se montrer nue devant des témoins ; mais vilaine dévergondée, vous n’aviez pas la même pudeur quand vous allez trouver des gamines pour faire vos saletés. Venez ici tout de suite, ou je vous coupe les joues avec cette cravache. Venez, vous dis-je, fille impudique.

Charlotte, épouvantée, vient au milieu de la chambre et reste debout. Mrs. Whipping, la cravache à la main, la menace, et lui dit :

— Déshabillez-vous, impudente fille ; allons, plus vite que ça, si vous ne voulez tâter de ce bijou sur la figure.

La jeune fille ôte son corsage ; ses jupes tombent ; son pantalon qui est rabattu est vite enlevé, et elle reste immobile avec la chemise.

— Toute nue, drôlesse !

Charlotte retire la chemise en la laissant glisser, et reste toute nue, nous montrant le délicieux devant de son corps d’albâtre. Doux seins ronds et dodus palpitent sur la gorge, berçant deux petits boutons de roses, une superbe toison noire, ornant le bas du ventre, forme un ravissant bosquet de cypris ; les cuisses sont un peu fortes dans le haut, deux jambes rondes et fines sont enfermées dans de jolis bas de soie rouge, les petits pieds sont chaussés de fins brodequins vernis.

— J’ai dit toute nue, répète Mrs Whipping ; qu’on enlève tout, les bas et les bottines !

Charlotte s’assied sur une chaise pour obéir. Pour retirer ses brodequins lacés, elle met une jambe sur son genou, nous montrant entre les cuisses, sous l’épaisse toison noire, la fente aux lèvres roses, tordue, cachée dans le haut par les frisons qui l’ombragent ; elle retire la bottine, puis le bas ; elle déchausse ensuite l’autre jambe, en nous offrant les mêmes riantes perspectives entre les cuisses.

— Debout, maintenant.

La superbe fille nue se tient debout, frissonnante, avec ses gros seins qui se secouent sur sa poitrine agitée, et la toison qui saute sur son ventre, offrant un ravissant tableau. La maîtresse la conduit vers un cheval de Berkley, et aidée de mademoiselle Marthe, elle suspend la jeune fille par les poignets, et lui attache les chevilles écartées aux montants.

— Et maintenant, esquivez ceci, ma fille, et cela, et puis ça encore !

Les lanières s’envolent et retombent sur les épaules, descendent le long des reins, fustigent les fesses, qui gigotent et rougissent, puis, ce sont les cuisses, autour desquelles les lanières s’enroulent, froissant la peau, puis c’est entre les cuisses, piquant les lèvres de la fente. Jusqu’ici la victime s’était violemment tortillée, en restant muette. Au premier coup qui froisse le minet, elle pousse un cri aigu, qui recommence à chaque cinglée.

— Ah ! oui, vous êtes plus sensible ici : et justement c’est le grand coupable ; aussi, ma belle, nous allons le punir. Mais ceci c’est du pain bénit, mon cœur, ces indulgentes lanières sont bonnes pour des enfants, mais bientôt la verge et ensuite la cravache pour finir, vont faire passer au coupable un vilain quart d’heure, qui le guérira de ses vilaines envies.

Les lanières descendent, en cinglant les cuisses, les mollets, les chevilles, les pieds ; puis, venant sur le devant, elles remontent par les jambes et les cuisses jusqu’au minet, qu’elles caressent de nouveau rudement, au milieu des cris de souffrance de la victime. Après deux ou trois cinglées sur la toison, qui font voler les poils, Mrs Whipping jette le martinet et va prendre les verges.

— Maintenant, c’est votre gros cul qui va recevoir son compte, et je vous permets de rire, Charlotte, si le cœur vous en dit.

Et d’une main allègre, elle cingle le gros cul empourpré, qui bondit et se trémousse sous les cuisants baisers. La verge, maniée avec adresse, parcourt toute la surface, marquant chaque fois un sillon rouge au-dessous de l’autre, et descend ainsi de la hanche au bas de la fesse droite ; là, elle cingle le minet trois fois, la victime rugit ; et la verge remonte par la fesse gauche, striant toujours la peau d’une ligne rouge, superposée jusqu’à la hanche. Toute la mappemonde est rayée de sillons livides, sans qu’une goutte de sang perle à la surface.

— Ton cul, ma belle, n’est plus présentable ; tu ne pourras le montrer de longtemps à tes bonnes petites amies ; mais, pour que les stigmates de la honte restent plus longtemps gravés, nous allons sceller le divertissement par quelques baisers exquis. Charlotte, voici l’apothéose.

La cravache s’abat en sifflant sur la chair tremblante, striant d’un mince sillon les deux globes, pris en travers ; un second coup déchire les deux hémisphères au milieu de la mappemonde, puis un troisième au bas des fesses, qui sont sillonnées de trois lignes sanglantes, tirées au compas. La victime se tord et hurle de douleur. Mrs Whipping lève de nouveau la cravache, qui vient avec un sinistre sifflement fendiller la cuisse droite qui se teinte de sang ; puis, se plaçant devant, elle dirige la cravache de bas en haut, et détache une furieuse cinglée, la dernière, entre les cuisses, froissant le minet dans toute sa longueur, et hachant les poils qui volent, tandis que la victime rugit.

On la laisse ainsi exposée pendant un quart d’heure, hurlant et sanglotant, nous offrant le délicieux spectacle du gros cul empourpré, dont les muscles palpitent encore, secouant les fesses meurtries, qui égrènent des perles de rubis.

— Dans quatre jours, il n’y paraîtra plus rien, nous dit Mrs Whipping.

Rendez-vous demain à cinq heures, au five o’clock tea de lady Richbuttock.


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