Les Origines de la France contemporaine/Tome 4

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TABLE DES MATIÈRES


LIVRE DEUXIÈME

L’ASSEMBLÉE CONSTITUANTE ET SON ŒUVRE
(Suite)

Les constructions. — La Constitution de 1791. — I. Les pouvoirs du centre. — Principe de l’Assemblée sur la séparation des pouvoirs. — Rupture de tout lien entre la législature et le roi. — Principe de l’Assemblée sur la subordination du pouvoir exécutif. — Comment elle l’annule. — Certitude d’un conflit. — Déchéance inévitable du roi, p. 4. — II. Les pouvoirs administratifs. — Principe de l’Assemblée sur la hiérarchie. Annulation des supérieurs. — Les pouvoirs sont collectifs. — Introduction de l’élection et de l’influence des subordonnés dans tous les services. — Désorganisation certaine. — Le pouvoir aux mains des corps municipaux, p. 12. — III. Les corps municipaux. — Énormité de leur tache. — Leur incapacité. — Faiblesse de leur autorité. — Insuffisance de leur instrument. — Rôle de la garde nationale, p. 19. — IV. L’électeur garde national. — Grandeur de ses pouvoirs. — Grandeur de sa tâche. — Quantité de travail imposée aux citoyens actifs. — Ils s’y dérobent, p. 27. — V. La minorité agissante. — Ses éléments. — Les clubs. — Leur ascendant. — Comment ils interprètent la Déclaration des Droits de l’homme. — Leurs usurpations et leurs attentats, p. 35. — VI. Résumé sur l’œuvre de l’Assemblée constituante, p. 44.

LIVRE TROISIÈME

LA CONSTITUTION APPLIQUÉE

I. Les fédérations. — Application populaire de la théorie philosophique. — Célébration idyllique du contrat social. — Différence de la volonté superficielle et de la volonté profonde. — Permanence du désordre, p. 49. — II. Indépendance des municipalités. — Causes de leur initiative. — Le sentiment du danger. — Issy-l’Évêque en 1789. — L’exaltation de l’orgueil. — La Bretagne en 1790. — Usurpation des municipalités. — Prise des citadelles. — Violences contre les commandants. Arrestation des convois. — Impuissance des directoires. — impuissance des ministres. — Marseille en 1790, p. 62. — III. Indépendance des groupes. — Causes de leur initiative. — Le peuple délibérant. — Impuissance des municipalités. — Violences qu’elles subissent. — Aix en 1790. — Le gouvernement partout désobéi et perverti, p. 81.
Souveraineté des passions libres. — I. Les vieilles haines religieuses. — Montauban et Nîmes en 1790, p. 96. — II. La passion dominante. — Sa forme aiguë, la crainte de la faim. Les grains ne circulent plus. — Intervention et usurpations des assemblées électorales. — Maximum et code rural en Nivernais. — Les quatre provinces du Centre en 1790. — Cause permanente de la cherté. — L’anxiété et L’insécurité. — Stagnation des grains. — Les départements voisins de Paris en 1791. — Le blé prisonnier, taxé et requis par force. — Grosseur des attroupements en 1792. — Les armées villageoises de l’Eure, de la Seine-Inférieure et de l’Aisne. — Recrudescence du désordre après le 10 août. — La dictature de l’instinct lâché. — Ses expédients pratiques et politiques, p. 104. — III. L’égoïsme du contribuable. — Issoudun en 1790. — Révolte contre l’impôt. — Les perceptions indirectes en 1789 et 1790. — Abolition de la gabelle des aides et des octrois. — Les perceptions directes en 1789 et 1790. — Insuffisance et retard des versements. — Les contributions nouvelles en 1791 et 1792. — Retards, partialité et dissimulations dans la conrection des rôles. — Insuffisance et lenteur des recouvrements. — Payement en assignats. — Le contribuable se libère à moitié prix. — Dévastation des forêts. — Partage des biens communaux, p. 151. — IV. La cupidité du tenancier. — La troisième et la quatrième jacquerie. — La Bretagne, le Limousin, le Quercy. Le Périgord et les provinces voisines en 1790 et 1791. — L’attaque et l’incendie des châteaux. — Les titres brûlés. — Les redevances refusées. — Les étangs détruits. — Caractère principal, moteur premier et passion maîtresse de la Révolution, p. 152.
Développement de la passion maîtresse. — I. Attitude des nobles. — Modération de leur résistance, p. 174. — II. Travail de l’imagination populaire à leur endroit. — Monomanie du soupçon. — Les nobles suspects et traités en ennemis. — Situation d’un gentilhomme dans son domaine. — Affaire de M. de Bussy, p. 180. — III. Visites domiciliaires. — La cinquième jacquerie. — La Bourgogne et le Lyonnais en 1791. — Affaires de M. de Chaponay et de M. Guillin-Dumontet, p. 191 — IV. Les nobles obligés de quitter la campagne. Ils se réfugient dans les villes. — Dangers qu’ils y courent. — Les quatre-vingt-deux gentilshommes de Caen. p. 198. — V. Persécutions qu’ils subissent dans la vie privée, p. 206. — VI. Conduite des officiers. — Leur abnégation. — Dispositions des soldats. — Les émeutes militaires. — Propagation et accroissement de l’indiscipline. — Démission des officiers. p. 214. — VII. L’émigration et ses causes. — Premières lois contre les émigrés, p. 228. — VIII. Altitude des prêtres insermentés. — Comment ils deviennent suspects. — Arrêtés illégaux des administrations locales. — Violence ou connivence des gardes nationales. — Attentats de la populace. — Le Pouvoir exécutif dans le Midi. — La sixième jacquerie. — Ses deux causes. — Éruptions isolées dans le Nord, l’Est et l’Ouest. — Éruption générale dans le Centre et le Midi, p. 232. — IX. État des esprits. — Les trois convois de prêtres insermentés sur la Seine. — Psychologie de la Révolution, p. 256.