Les Poëmes de l’amour et de la mer/Tes yeux

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V.

TES YEUX

Tes yeux sont deux saphirs verts
Ou deux émeraudes bleues
Qui rejettent à cent lieues
Les louanges de mes vers.

C’est la mer phosphorescente,
Car on y voit luire encor
Plus d’une étincelle d’or
À nos yeux éblouissante.


Et moi, songeur devant eux
Et cherchant à les comprendre,
Jamais je ne pourrais rendre
Le mystère de tes yeux ;

Car leur cruelle ironie
Qui brille et sourit sans fin
Se mêle au charme divin
D’une tendresse infinie.