Les Protocoles des Sages de Sion/Boutmi/Texte/12

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, Gueorgui Boutmi
Protocols des Sages de Sion
Texte établi par Ernest Jouin, Revue internationale des sociétés secrètes (p. 77-79).
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Douzième séance


01 Voici donc le programme de notre constitution transitoire :


1. Nous créerons les lois, le droit et la justice ;

2. Par les édits d’un président responsable ;

3. Sous forme d’ordres généraux ;

4. Sous forme d’ordonnances sénatoriales et de décrets du conseil d’État ;

5. Sous forme de circulaires ministérielles, et ;

6. Si le moment est opportun, sous forme de coup d’État.


02 Étant fixés sur ces points, nous nous occuperons des détails du plan, ce qui est indispensable pour effectuer, dans le sens qui nous est favorable, le changement du mécanisme des machines gouvernementales.

Éclaircissons les questions qui concernent la liberté de la presse, le droit des associations, la liberté de conscience, les droits électoraux et tant d’autres questions qui devront disparaître du répertoire humain ou bien être radicalement modifiées dès le lendemain de l’avènement au pouvoir du Souverain international.

C’est à ce moment-là que, d’un seul coup il faudra promulguer tous nos décrets et les appliquer rigoureusement, car toute modification postérieure n’aurait plus sa raison d’être. Tout changement fait après coup avec fermeté ne ferait qu’exaspérer le peuple ; d’autre part, s’il s’opérait sans fermeté, le peuple dirait : « Ils ont reconnu leur erreur », et cela nuirait à l’auréole d’infaillibilité du nouveau pouvoir, les deux cas étant également compromettants pour le prestige de la nouvelle force.

Il nous est nécessaire qu’au moment de son avènement, à l’heure même de sa proclamation, les peuples, encore ahuris par le coup d’État et saisis par la stupéfaction et la terreur, comprennent que notre puissance est si invulnérable et si forte qu’en aucun cas nous ne compterons avec eux et ne prendrons en considération leurs protestations ou leurs avis, dont nous réprimerons les manifestations en tout temps et en tout lieu, s’il est nécessaire. Il faut qu’ils sachent que nous avons pris d’un seul coup ce qu’il nous fallait du pouvoir, que nous ne partageons avec personne. Alors, de crainte et de terreur, ils fermeront volontairement les yeux et attendront les événements, espérant qu’il en sortira quelque chose, une amélioration, peut-être... D’autant plus que nous promettrons de leur restituer toutes leurs libertés et tous leurs privilèges, après avoir pacifié les partis et vaincu les ennemis de la paix. L’avenir dira combien de temps ils devront attendre...

03 Pourquoi avons-nous conçu pour nous cette politique et en avons-nous enseigné aux goyim certaines parties dans notre propre intérêt, sinon pour obtenir par un détour ce que nous ne pouvions gagner par une voie directe ? La politique a été la base de notre organisation. Actuellement, il ne nous reste plus qu’à travailler à son achèvement, afin d’installer notre trône sur une base commode et solide.