Les Protocoles des Sages de Sion/Boutmi/Texte/17

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, Gueorgui Boutmi
Protocols des Sages de Sion
Texte établi par Ernest Jouin, Revue internationale des sociétés secrètes (p. 98-100).
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Dix-septième séance


01 Quand notre règne viendra, nous ne laisserons échapper aucune occasion de comparer les avantages de notre gouvernement aux administrations incohérentes du passé. Nous mettrons bien en relief les erreurs des gouvernements des goyim ; nous soulèverons contre eux un tel dégoût que les peuples préféreront la tranquillité et la paix dans l’esclavage aux droits de la fameuse liberté qui les a tant martyrisés durant des siècles et qui a épuisé les sources mêmes de l’existence humaine, sources qui furent exploitées par une foule d’aventuriers ignorant ce qu’ils faisaient

Alors, les peuples seront si las des changements de régime, inutiles par le fait — auxquels nous avons poussé les goyim en sapant leur appareil gouvernemental — qu’ils préféreront accepter tout ce que nous leur imposerons plutôt que courir le risque de retomber dans les tourments de la misère ; d’autant que nous insisterons surtout, dans nos critiques publiques, sur les erreurs des gouvernements goyim qui ont fait souffrir l’humanité pendant des siècles, parce qu’elle ne comprenait pas le vrai bonheur et allait constamment à la recherche d’améliorations sociales fantaisistes, sans s’apercevoir que ces améliorations, tout en apportant du bien-être à quelques-uns, étaient nuisibles à l’ensemble et au bon ordre du régime, qui est en somme la base même de l’existence humaine.

Nos principes et nos mesures auront à leur actif le fait qu’ils seront interprétés et présentés comme faisant contraste avec l’ancien régime pourri des temps passés.

02 Nos philosophes discuteront et critiqueront toutes les lacunes des croyances des goyim ; mais les goyim ne pourront en faire de même à l’égard de notre religion, car personne n’en connaît les secrets, sauf nos talmudistes et nos rabbins, et ceux-là ne les trahiront jamais, parce que c’est en eux que réside toute la force de notre pouvoir sur nos ouailles.

03 C’est surtout dans les pays dits avancés que nous avons créé une littérature stupide, ordurière et répugnante. Nous ne l’interdirons pas dès notre avènement au pouvoir, mais nous la déracinerons peu à peu par une critique sévère, afin qu’elle ne demeure que comme un reste des ruines des goyim et qu’avec plus de relief ressorte encore le contraste entre ce qui émane des hauteurs de nos sommets et ce qui sortait des marais pestilentiels des royaumes des goyim.