Les Protocoles des Sages de Sion/Boutmi/Texte/18

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, Gueorgui Boutmi
Protocols des Sages de Sion
Texte établi par Ernest Jouin, Revue internationale des sociétés secrètes (p. 100-103).
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Dix-huitième séance


01 Le besoin du pain quotidien imposera le silence aux goyim et en fera nos humbles serviteurs. Si jamais nous les autorisions à faire quelques réflexions sur quoi que ce soit, ce ne serait que pour faire passer inaperçues, dans le bruit de ces discussions, des mesures que nous avons le désir de réaliser, puis de les leur présenter ensuite comme un fait accompli ; il ne viendra à l’idée de personne de réclamer l’abrogation d’un décret déjà promulgué, étant donné surtout qu’il sera présenté comme un progrès. En outre, nos agents tourneront l’attention publique vers des innovations (nous avons habitué les hommes à rechercher toujours la nouveauté).

02 Ces questions absorberont l’esprit des dirigeants, de ces naïfs politiciens qui ne peuvent comprendre qu’ils n’entendent rien aux sujets qu’ils traitent, que ce qui concerne la politique n’est accessible qu’à ceux qui la dirigent depuis des siècles, suivant un plan déterminé, à ceux qui l’ont créée et mise en usage comme on le fait d’un char dans lequel on mène des gens qui ne savent pas où ils vont.

Nous n’en déférerons à l’opinion publique que pour lui donner l’occasion de discourir et non pour influencer nos actes, et nous ne laisserons échapper aucune opportunité de déclarer que nous n’avons pour objet que de servir le bien public.

03 Pour détourner actuellement l’attention de la vraie politique, nous avons placé les questions de l’industrie et du commerce sur un terrain qui feint d’être politique. Les goyim vont s’occuper de ce nouveau problème.

04 Mais pour qu’ils ne s’adonnent pas trop au travail cérébral et ne soient pas entraînés à agir, nous avons organisé pour eux toutes sortes de lieux de plaisir qu’ils s’empressent de visiter, tenant à expérimenter toute chose. Nous commencerons bientôt, par l’intermédiaire de la presse, à lancer des concours artistiques, sportifs ou encore des concours d’inventions ; nous détournerons ainsi définitivement les esprits de la discussion des questions dont nous désirons nous occuper exclusivement. Les hommes, se déshabituant de plus en plus d’avoir une opinion indépendante dans les questions sociales, se mettront à l’unisson avec nous, parce que nous serons les seuls à lancer des idées nouvelles, par l’intermédiaire de ceux avec lesquels nous ne semblons pas être du même avis.

05 Quand notre pouvoir sera reconnu et le gouvernement international établi, le rôle des utopistes sera terminé ; mais, pour l’instant, ils nous sont encore utiles, parce qu’ils orientent les esprits vers des théories fantastiques, soi-disant avancées, et les détournent de la réalité. Nous avons réussi à tourner toutes les têtes par l’idée du progrès. Il ne s’en est pas trouvé une seule chez les goyim capable de s’apercevoir qu’il n’y a qu’une seule vérité et, qu’en tant que vérité, elle ne peut progresser ; que le progrès est un éloignement de la vérité chaque fois qu’il ne s’agit pas d’inventions matérielles ; que le progrès sert à cacher la vérité afin que personne ne puisse la connaître, sauf nous, les Élus de Dieu, les gardiens de la vérité sur le mystère des relations humaines et de leur bien, de cette vérité que nous tenons cachée jusqu’au moment de notre victoire définitive et de notre conquête pacifique de l’univers.

06 Lorsque nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront sur le problème de la vérité et sur celui des régimes gouvernementaux, en indiquant les erreurs des gouvernements goyim auxquels nous avons enfin assuré le bien-être sous notre domination. Qui donc se doutera alors que toutes ces erreurs ont été créées et machinées par notre programme éducatif, selon le plan politique élaboré par nos Sages, Salomon à leur tête, pour la conquête pacifique de l’univers au profit de notre couronne — celle de la Maison du roi David.

07 Il ne sera pas désirable pour nous que subsiste une autre religion que la nôtre, celle qui n’adore qu’un seul Dieu à qui est lié notre destin et, par nous le destin du monde entier, puisque, d’après notre religion nous sommes le peuple élu de Dieu. C’est pourquoi nous devons nous efforcer d’effacer de la terre, avant l’arrivée de ce jour, toutes les autres religions. Si nos efforts dans ce but font naître des athées, il ne serviront que d’élément transitoire vers notre religion et cela ne pourra pas nous nuire, mais sera au contraire un exemple pour les générations futures auxquelles nous prêcherons la religion de Moïse. Nous insisterons sur sa vérité mystique qui a été si puissante qu’elle a su, à travers les siècles, amener tous les peuples sous notre domination.


Dix-neuvième séance


01 Au temps de notre règne, dans le but de détruire toutes les forces collectives excepté la nôtre, nous commencerons par rendre inoffensives les universités qui sont le premier degré du collectivisme. Nous rééduquerons leur personnel dans un esprit nouveau. Leurs directeurs et leurs professeurs seront formés par un programme d’action secret et très complet dont ils ne pourront guère s’écarter sans être punis. Ils seront choisis avec une prudence particulière et dépendront entièrement du gouvernement. Nous supprimerons du programme l’enseignement du droit civil, de même que l’enseignement de tout ce qui a trait aux questions politiques.

Ces sujets seront enseignés dans des écoles