Les Rois/Chapitre VII

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Calmann Lévy, éditeur (p. 61-77).

VII

L’immense terrasse, garnie d’orangers où brillaient doucement, ce soir-là, des lanternes jaunes, dominait la partie du jardin royal qui s’étendait vers le fleuve. En face, le miroitement d’un large canal et, de chaque côté, le moutonnement, bleuâtre sous la lune, des cimes rondes d’arbres centenaires. Les branches des marronniers les plus proches touchaient les balustres de marbre.

C’est là que Frida s’était réfugiée. Appuyée sur la balustrade, elle respirait la fraîcheur de la nuit. Le prince Hermann vint s’accouder auprès d’elle.

D’autres couples, répandus sur la terrasse, s’entrevoyaient çà et là, à la lueur tamisée des lanternes vénitiennes, parmi les antiques orangers, si serrés et si hauts qu’ils formaient des bosquets et des allées.

Hermann se tut quelques instants, comme s’il eût craint, en parlant, de rompre un charme. Enfin, il dit à son amie :

— Eh bien, Frida, êtes-vous contente ?

— Oui, je suis heureuse, bien heureuse… Vous allez pouvoir faire tant de bien ! Comme le peuple va vous adorer ! et comme je suis fière de vous appartenir !

Elle le regarda. Il avait posé sa tête sur sa main, d’un air de lassitude.

— Mais vous, monseigneur, on dirait que vous êtes triste. Qu’avez-vous donc ?

— Ce que j’ai, Frida ? J’ai que je commence à devenir roi, et cela est terrible… Ah ! Frida, si vous saviez ! Je suis bien sûr pourtant que ce que je veux est juste. Même je me suis mis tout de suite à ma tâche et j’ai fait tantôt, devant Moellnitz, les gestes de la confiance… Mais déjà je ne suis plus tranquille, et j’ai déjà l’angoisse de ma responsabilité… Oh ! n’être pas obligé de découvrir et d’inventer son devoir ! n’être qu’une tête dans la foule ! ou n’avoir qu’une consigne très claire et très étroite, comme le garde-chasse de notre petite maison d’Orsova ! Songez donc ! Si j’allais me tromper !… Il faut m’aimer plus que jamais, Frida.

— Plus que jamais ? Comment ferais-je ? Je suis à vous tout entière, car je vous dois tout… Vous rappelez-vous notre première rencontre, à Paris, chez la comtesse de Winden, qui m’avait recueillie, un peu malgré moi, avec ma pauvre maman ?… Vous étiez venu visiter la galerie du comte. Je suis entrée étourdiment, croyant qu’il n’y avait personne dans la galerie, et j’ai été bien effarouchée en vous voyant. Vous avez dit : « Quelle est donc cette petite ? »

— Vous êtes sûre, Frida, que je me suis exprimé avec cette irrévérence ?

— Oui, oui, j’ai bien entendu. Vous avez dit : « Quelle est donc cette petite ? » J’ai été tout de suite rassurée : vous aviez l’air si bon ! Le comte a répondu : « C’est une de nos compatriotes. » Alors vous m’avez interrogée, et je vous ai raconté ma vie… C’était long, quoique je ne fusse pas très vieille encore, et c’était un peu bizarre. Vous disiez de temps en temps : « Pauvre petite ! » Vous m’avez consolée, vous m’avez ramenée chez mon grand-oncle, puis installée près de vous… près de vous, où je suis si bien ! si bien !

— Et vous, Frida, vous rappelez-vous le soir où je vous ai dit pour la première fois que je vous aimais ? Il y avait fête au palais, comme ce soir, et c’était, comme ce soir, une mascarade d’hommes chamarrés et de femmes peintes ; le mensonge sur tous les visages : mensonge du dévouement ou mensonge du plaisir ; et moi-même je venais de faire mon métier de prince, de dire pendant des heures des mots qui mentaient… Je vins seul ici, respirer l’air vierge de la nuit. Je vis une forme blanche accoudée à cette même place. C’était vous. Et de vous retrouver là, de retrouver vos yeux limpides et votre cœur sincère au sortir de tout cet artifice d’une fête royale, ce me fut un inexprimable rafraîchissement. C’était comme si la nature bienveillante, me prenant en pitié, vous eût elle-même donnée à moi.

— Je me souviens, je me souviens… Un rossignol chantait tout près de nous… Tenez ! là, dans cet arbre. Le vent de la nuit, qui nous apportait l’odeur des roses, semblait l’haleine même de la terre, et, bien que la fête continuât derrière les fenêtres fermées, on eût dit que nous étions seuls, vous et moi, seuls sous le vaste ciel.

— Dès lors, j’ai vécu une vie nouvelle. J’ai porté ma charge plus allègrement : je vous avais ! Au milieu de ce monde si factice et si dur, assujetti à des rites absurdes, vous étiez pour moi la source de joie et de vérité. Et, quoique j’eusse beaucoup étudié et travaillé auparavant, j’ai reconnu que je ne savais rien, car vous m’avez tout appris.

— Je ne suis pourtant guère savante, mon cher seigneur.

— Ne dites pas cela, mon amie. Oui, sans doute, vous n’étiez qu’une petite fille ; mais vous aviez vu le monde beaucoup mieux et de plus près que moi, et avec des yeux plus ingénus. Vous aviez connu la misère et les misérables. Votre vie vagabonde et pauvre vous avait permis d’approcher toutes les conditions sociales, et vous portiez sur toutes choses les jugements hardis d’un cœur droit. Rien qu’en me racontant votre histoire, vous me révéliez la réalité humaine. C’est vous qui, sans le savoir, m’avez suggéré les expériences que j’ai faites alors pour la mieux connaître… Vous m’avez appris la pitié ; du moins, vous l’avez fait descendre de ma tête dans mon cœur, Comment m’acquitter envers vous, mon amie ?

Il frôlait de sa manche le bras de la jeune fille. Lentement, elle retira son bras nu.

— Frida ! supplia-t-il.

Sans rien dire, elle se rapprocha, et tous deux, émus jusqu’au fond d’eux-mêmes par ce contact si léger, sensible à peine, regardaient chastement les étoiles.

Mais Frida releva la tête d’un mouvement énergique, comme pour secouer de son front les molles écharpes du rêve :

— Alors, monseigneur, si je vous adressais une prière, j’aurais quelque chance d’être entendue ?

— Parlez, mon amie.

— Monseigneur, je vous demande la grâce d’Audotia Latanief.

— La grâce d’Audotia ?… Savez-vous ce qu’elle a fait ?

— Oui : lors des dernières grèves, elle a promené dans les rues un drapeau noir. Il y a eu, à la suite de cela, quelques bousculades, et le drapeau noir a été rougi du sang d’Audotia. Et elle est en prison depuis trois mois, pour avoir eu pitié de ceux qui souffrent.

— Alors, elle aurait bien dû avoir pitié des pauvres soldats et même des malheureux policiers, qui sont peut-être, eux aussi, des souffrants.

La voix musicale et frêle de Frida devint étrangement vibrante.

— Audotia a pitié de tout le monde. Seulement, elle croit que le règne de la justice ne saurait s’établir sans un peu de violence. Ou, plutôt, elle ne réfléchit pas, elle va où son cœur la pousse. C’est peut-être une folle, comme on l’appelle, mais c’est une grande âme.

— Vous la connaissez donc ?

— Je l’ai connue à Paris, au temps de ma pauvreté.

— Vous ne me l’aviez pas dit, Frida.

— J’attendais que vous fussiez tout-puissant. Jamais le roi, même à votre prière, n’eût voulu gracier Audotia Latanief.

— Et vous croyez que, moi ?…

— Oui, monseigneur, je crois, je suis sûre que vous lui ferez grâce. Elle a été bonne pour moi : c’est elle qui m’a appris à vénérer la mémoire de mon grand-père mort en Sibérie… Je sais bien, moi, qu’Audotia est une sainte. Cette femme, qui ne rêve que bouleversement social, est la douceur, la charité même. Je la vois encore, sous sa robe noire, et je l’entends maudire le vieux monde et en annoncer la destruction de la voix lente et paisible d’une religieuse qui récite ses prières. Elle n’avait rien à elle : elle était la mère des pauvres et la sœur des malades… Enfin, monseigneur, je vous jure qu’Audotia est bonne, bonne comme vous êtes bon, et, bien que le monde des apparences ait mis entre vous deux un abîme, je vous jure qu’au fond vous pensez les mêmes choses, elle et vous.

Hermann hésitait :

— Qu’Audotia Latanief soit ce que vous dites aux yeux de Dieu, je n’en doute plus maintenant, et vous savez bien, Frida, que j’en tiendrai compte… Mais, enfin, ce sont les actes que je dois juger, non les âmes, et j’ai des devoirs précis.

— Vous vous plaigniez tout à l’heure d’être obligé de découvrir votre devoir : il n’est donc pas tellement précis, mon cher seigneur.

— Mais songez, Frida, que je ne puis gracier votre amie sans étendre la même faveur aux condamnés de la dernière émeute et que, s’il y a parmi eux des rêveurs et des dupes, il y a aussi des méchants.

— Ceux-ci seront donc sauvés par ceux-là. Peut-être que tous ces malheureux que vous aurez délivrés vous en seront reconnaissants et qu’alors ils sauront attendre de votre bonté ce qu’ils auraient été tentés de revendiquer par la force. Ce que le peuple souhaite et ce qu’il est incapable de réaliser tout seul,--car il n’est pas assez sage ni assez intelligent pour cela,-peut-être qu’un souverain pourrait le faire. Remarquez que cela n’a jamais été essayé avec une entière bonne foi : toujours les souverains qui ont entrepris les réformes ont eu une arrière-pensée, se sont fixé des limites qu’ils ne voulaient point dépasser. Ne serait-ce pas original, mon cher seigneur, de faire ce que nul prince n’a osé jusqu’à présent et, d’aller jusqu’au bout de votre charité ?

— Et de me supprimer moi-même ? fit Hermann en souriant.

— Oh ! non, pas tout de suite, répondit Frida avec ingénuité.

Et, redevenue songeuse et comme attentive à une vision intérieure :

— Après… je ne sais pas…

— Cela vous est donc, tout à fait égal que je sois prince, Frida ?

— Non, mon ami. Je suis heureuse, au contraire, que vous soyez puissant, que vous occupiez sur terre la place que les hommes envient et honorent le plus. Mais, en même temps… faut-il tout dire ?… une chose m’inquiète. Si vous alliez croire que je vous aime parce que vous êtes prince ! Ou bien si, à mon insu, c’était en effet à cause de cela que je vous aime ?

Une vraie, une naïve angoisse faisait trembler sa voix. Hermann se serra davantage contre elle. Elle le laissa faire ; elle murmurait :

— Mais non ! Je sens que, si je vous aime, c’est parce que, bien qu’étant prince (elle eut sur ce mot une inflexion d’une malice innocente), vous êtes le meilleur, le plus généreux, le plus doux des hommes et qu’il me semble qu’en vous adorant j’ai l’approbation de tous les malheureux.

— Ah ! petite amie, soupira Hermann, si je pouvais être avec toi, te voir et t’entendre toujours, toujours !…

Mais quelques-unes des ombres qui erraient sur la terrasse passèrent non loin d’eux. Hermann s’aperçut que leur tête-à-tête avait déjà trop duré.

— Écoute, dit-il rapidement, tu es censée m’avoir demandé un congé pour te rendre auprès de ton grand-oncle… Je serai terriblement occupé tous ces temps-ci ; mais, enfin, je saurai bien, sous prétexte de promenade ou de chasse, t’aller retrouver quelquefois dans notre ermitage d’Orsova… Tu recevras chaque fois l’avertissement dont nous sommes convenus. Tu partiras dans quelques jours. Est-ce dit ?

— C’est dit… Et Audotia ?

— Je fais grâce aux condamnés de la dernière émeute. Ce sera un de mes dons de joyeux avènement.

— Merci, mon cher seigneur. Du plus profond de mon cœur, merci !

Elle prit les mains d’Hermann et les baisa avec emportement.

— Que d’effusion, mademoiselle de Thalberg !

Depuis quelques instants, secrètement inquiète de la disparition de son mari, la princesse Wilhelmine, sous prétexte de venir respirer l’air frais de la nuit, était venue explorer la terrasse, et, ayant découvert ce qu’elle cherchait, elle s’avançait, la tête haute, dans son immuable sérénité.

— Mademoiselle de Thalberg, dit Hermann, croit avoir à me remercier. Elle me priait de l’excuser auprès de vous de son incorrection de tantôt. Je lui ai promis de le faire.

— Il suffisait qu’elle s’en excusât elle-même, dit sèchement Wilhelmine.

— Elle me priait aussi de vous demander pour elle un congé de quelques mois, qu’elle désire passer chez son grand-oncle, le marquis de Frauenlaub.

Soulagée du soupçon qui commençait à la tourmenter, la princesse demanda d’un ton plus doux :

— Était-il nécessaire qu’elle s’adressât à vous pour cela ?

Hermann prit un air détaché :

— Elle est, comme vous savez, timide et un peu sauvage. A tort ou à raison, je lui fais peur moins que vous parce qu’elle me connaît depuis plus longtemps, et elle a pris l’habitude de recourir à moi dans les grandes circonstances. Soyez tranquille : je l’ai très fort grondée pour son manque de tenue. Enfin, madame, comme je suis sûr de son bon cœur et que j’ai vu son repentir, je vous demande de lui pardonner et de faire droit à sa requête.

— Je ne vois aucun inconvénient, aucun, à ce que mademoiselle de Thalberg s’absente pendant quelques mois, dit la princesse, accentuant à peine l’ironie de sa réponse.

— Je remercie Votre Altesse royale, dit Frida avec une longue révérence.

Quand elle se fut éloignée :

— Vous êtes bien sévère pour cette jeune fille, dit le prince.

— Et vous, bien indulgent.

Hermann sourit. Il venait de jouer un rôle, et, justement parce que la dissimulation lui était peu naturelle, il éprouvait le maladroit besoin de prolonger inutilement la comédie.

— Seriez-vous jalouse ? demanda-t-il.

— Ne vous moquez pas, Hermann. Je sais bien qu’il suffit que Frida soit la petite-fille d’un révolutionnaire et la fille d’un fou pour trouver grâce à vos yeux. Et, si ses incartades même d’enfant mal élevée vous amusent, je ne m’en irrite point, car je vous connais… Mais d’autres vous connaissent moins. Votre longue disparition de ce soir prête à des commentaires fâcheux, et j’aurais été plus heureuse, je l’avoue, que le nouveau roi semblât se soucier un peu plus de la première fête qui marque son avènement.

Oh ! l’air dont elle dit cela ! l’air des Altenbourg, encore, toujours ! Hermann était d’ailleurs furieux contre lui-même d’avoir menti tout à l’heure, plus furieux contre celle qui l’avait contraint à mentir et qui s’était permis ensuite de traiter sa petite amie d’« enfant mal élevée », et cela sans qu’il pût protester contre cette sotte appréciation. Il reprit durement :

— Je ne pensais pas, madame, qu’il vous parût utile de revenir si tôt sur notre dernière explication. Je désire être le seul juge, le seul, entendez-vous ? de mon devoir royal et des convenances de mon rôle.

— Oh ! Hermann ! dit la princesse douloureusement en joignant ses mains, étroites comme des mains de reine de vitrail, longues comme des « mains de justice ».

Elle songeait, remordue de l’ancien soupçon : « Cette petite fille vous tient donc bien au cœur ? » Et peut-être allait-elle le dire tout haut, quand ils sentirent autour d’eux, propagé des salons à la terrasse, un grand frémissement de curiosité. Tout aussitôt, un officier s’approcha d’Hermann et lui remit une dépêche « très importante et très pressée ». Hermann rentra dans le salon des princes, suivi d’un bruissement d’attente, et ouvrit la dépêche.

Les danses avaient cessé. L’orchestre même se taisait. Le cercle des hauts fonctionnaires et des ambassadeurs s’était resserré autour d’Hermann, et, par les portes ouvertes sur les autres salons, les têtes charmantes des femmes se pressaient, un peu anxieuses.

— Messieurs, dit Hermann, la révolution d’Angleterre est chose accomplie. La nouvelle Chambre des communes a proclamé la République des États-Unis de la Grande-Bretagne. Lord Sheffield est élu Protecteur.

La nouvelle n’était pas tout à fait inattendue. Des échecs en Asie, une crise commerciale à l’intérieur, une révolte de l’Irlande, et, parmi ces désastres publics, la cynique insouciance du roi Georges avaient détaché le peuple anglais de son loyalisme traditionnel en achevant de lui démontrer l’inutilité de la fiction monarchique. Sur ces entrefaites, le roi Georges avait été assassiné par un Irlandais fanatique. Son plus proche parent était le petit duc Edouard, un adolescent vicieux et déjà publiquement déshonoré. Les élections s’étaient faites sur la question constitutionnelle. Toutefois, la question avait été fort embrouillée par les polémiques de la presse, et, la veille encore, les sentiments de la majorité de l’Assemblée ne pouvaient être prévus avec assurance.

« La révolution ! La république ! » Il n’y avait presque personne dans la fête pour qui ces mots ne fussent des épouvantails. La république, la révolution, c’était la bataille dans la rue, les fusillades, les massacres, le pavé rouge de sang, le désordre, l’anarchie. Quelle pitié ! Des exclamations s’élevaient de la foule élégante : « Les misérables !… Pauvre prince !… Pauvre pays !… »

Hermann reprit ;

— Rassurez-vous, messieurs. Pas une goutte de sang n’a été versée. L’opinion publique a sanctionné le vote de la Chambre des communes. Le duc Edouard n’a couru aucun danger. On l’a courtoisement embarqué pour le continent. Sa liste civile lui a été maintenue. Ce fut une stupeur, puis un redoublement de colère. Ainsi cette révolution n’avait pas même été sanglante ! Cette absence de violences était pire que tout. Où va le monde si les révolutions y deviennent légales ? Pourquoi n’avait-il pas résisté, ce petit duc ? Pourquoi n’avait-il obligé personne à se faire tuer pour lui ? Sourdement, on l’accusait de mollesse, quelques-uns de lâcheté. Des uniformes murmuraient : « Attendons ! » rêvant de futurs désastres pour ce pays scandaleux où les choses avaient le front de se passer si tranquillement.

— Très curieux, n’est-ce pas ? dit Hermann à mi-voix en se tournant vers l’ambassadeur de la République française. L’Angleterre vient d’inventer, ou presque, une nouvelle espèce de révolutions : celles où les peuples seront polis et les princes résignés. Une révolution ne sera plus qu’une lutte de courtoisie entre les vainqueurs et les vaincus. Les coups de chapeau y remplaceront les coups de fusil. Cela est d’un excellent augure.

Il essayait de rire, un peu nerveux pourtant.

Les danses ne purent reprendre. La fête était finie.