Les ancêtres du violon et du violoncelle/Les Luthiers/Les Luthiers suisses
Blaise (Jules). — Genève, 1855-1870. Originaire de Mirecourt. Bon luthier. Il avait travaillé chez les frères Silvestre, à Lyon.
Bourgeois (Séraphin). — Genève, 1829. Étiquette manuscrite, entourée d’un filet :
Réparé par Séraphin Bourgeois
à Genève An 1829.
Calvalorio. — Genève, 1725.
Fischesser (Léon). — Genève. Luthier contemporain. Né à Saint-CIoud |Seine-et-Oise) le 12 octobre 1801, il s’est installé à Genève en 1884. M. Fischesser fait de nombreuses recherches pour reconstituer le beau vernis de Stradivari.
Lubino. — Lugano, 1750 environ. Style crémonais.
Lutschg. — Berne. Luthier contemporain. Élève de Methfessel.
Lutz (Théophile). — Lausanne, 1850-1885 environ. Louis Lutz, son frère et son élève, est venu s’établir à Paris en 1878 [1].
Meinel. — Bâle. Luthier contemporain. Élève de Nicolas-Eugène Simoutre. Bon travail.
Methfessel (Gustave). — Berne. Luthier contemporain. Bonne facture.
Nicolas (Thomas). — Genève, 1810.
Pupunat (François-Marie). — Lausanne, 1840-1860. Ancien menuisier, qui a fait de beaux violons. L’un de ceux-ci, conservé au musée du Conservatoire, à Paris[2], contient une étiquette ainsi conçue :
Lausanne anno 1844.
Rifry (Johannes). — Fribourg (Suisse), 1632. Il a fait des violoncelles et des contrebasses. M. Bedot, de Genève, possède les éclisses et la tête de l’une d’elles.
Siebenhüner. — Zurich. Luthier contemporain ayant du talent.
Simonin (Charles). — Genève, 1841-1849. Bon luthier qui alla se fixer ensuite à Toulouse [3].
Simoutre (Nicolas-Eugène). — Luthier d’origine française ayant travaillé à Bâle, de 1860 à 1890, et qui, depuis, est venu se fixer à Paris [4].
Will (Léopold). — Genève, 1880.
Zust (junior). — Zurich. Luthier contemporain. Bon travail.
- ↑ Voir Les luthiers français
- ↑ No 1014. Premier supplément au catalogue de 1884 par Léon Pillaut.
- ↑ Voir Les luthiers français
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