Les vies des plus excellents peintres, sculpteurs, et architectes/Andrea ORCAGNA
Il est rare qu’un homme, doué d’un beau génie, soit habile dans
un art sans pouvoir facilement en apprendre un autre, principalement
quand toutes ses occupations sont pour ainsi dire analogues, et
découlant d’une même source. Tel fut le cas de l’Orcagna [1], artiste
florentin, qui fut à la fois peintre, sculpteur, architecte et poète. Il
naquit à Florence et commença dès son enfance à étudier la sculpture
sous Andrea Pisano, dont il suivit la direction quelque temps. Mais
bientôt après, désireux de pouvoir faire preuve d’invention et d’exécuter
des compositions originales, il s’appliqua avec tant d’assiduité à
l’étude du dessin, aidé par son génie naturel qui allait le rendre
universel, que, d’essai en essai, il en arriva à peindre aussi bien la
fresque qu’en détrempe. Son frère Bernardo [2], qui le dirigeait, le
prit alors avec lui, pour peindre la vie de la Vierge dans la grande
chapelle de Santa Maria Novella appartenant alors à la famille des
Ricci. Cette œuvre terminée fut beaucoup admirée ; malheureusement,
peu d’années après, l’incurie des administrateurs de la fabrique laissa
tomber le toit de l’église en ruines, et les pluies qui pénétrèrent la
gâtèrent totalement, comme on le dira en son lieu ; qu’il suffise pour
le moment de remarquer que Domenico Ghirlandaio, qui la repeignit,
se servit de la plupart des inventions de l’Orcagna. Dans la même
église, Andrea peignit, également à fresque, et en compagnie de son
frère Bernardo, la chapelle Strozzi[3], celle qui est près de la sacristie
et des cloches. Dans cette chapelle, où l’on monte par un escalier de
pierre, il représenta sur une des parois la gloire du Paradis avec tous
les saints revêtus des costumes du temps, et en face l’Enfer, divisé en
cercles et en fosses, tel que l’a décrit Dante, auteur dont Andrea était
lecteur fervent. Dans l’église des Servi, il peignit à fresque, toujours
avec Bernardo, la chapelle de la famille des Cresci[4] ; à San Pier
Maggiore, un tableau de grandes dimensions représentant le couronnement
de la Vierge[5], et à San Romeo, un tableau près de la porte
latérale[6]. Les deux frères peignirent également à fresque la façade
extérieure de Santo Apollinare[7], avec tant de soin que les couleurs,
dans cet endroit découvert, sont restées vives et admirablement
conservées.
La renommée de ces œuvres fut telle que les magistrats de la ville de Pise l’appelèrent dans leur ville, pour exécuter, sur une paroi du Campo Santo, des fresques analogues à celle que Giotto et Buffalmacco y avaient faites. Andrea, s’étant donc mis à l’œuvre, peignit un jugement dernier[8] plein de compositions originales, dans la partie qui lui était réservée sur le mur qui est du côté du Dôme et à côté de la Passion du Christ, œuvre de Buffalmacco. La première histoire qui est dans le coin représente le Triomphe de la Mort. On y voit des seigneurs figurant les différents degrés de noblesse se livrer aux plaisirs de ce monde, assis dans un pré fleuri et à l’ombre d’orangers qui forment un agréable bosquet, et sur les rameaux desquels se trouvent quelques amours. D’autres amours volent autour et décochent leurs flèches contre les cœurs de quelques jeunes femmes, dont on voit bien que les traits sont copiés d’après de grandes dames du temps, actuellement totalement inconnues. À côté d’elles, des jeunes gens et des seigneurs sont assis ou debout, écoutant le son des instruments ou les chants, et regardant les danses joyeuses de jeunes gens et de jeunes filles qui jouissent doucement de leurs amours. Parmi ces personnages, Orcagna introduisit le portrait de Castracelo, seigneur de Lucques, qui de son vivant fut un jeune homme d’un admirable visage ; il est représenté par un beau jeune homme, qui a chaperon bleu enroulé autour de la tête et tient un épervier sur le poing ; auprès de lui sont d’autres seigneurs de cette époque, dont on ignore le nom. En résumé, il représenta avec beaucoup d’art, dans cette première partie, toutes les voluptés du monde, et sut concilier les exigences de l’art avec les convenances dues à la sainteté du lieu. De l’autre côté de la même composition, Andrea représenta sur une haute montagne la vie de ceux qui, tourmentés par le remords de leurs péchés et par le désir d’être sauvés, ont fui le monde sur cette montagne pleine de saints ermites qui servent le Seigneur. On les voit se livrant à des occupations diverses, et avec une égale sollicitude ; les uns lisant ou priant paraissent entièrement absorbés par la vie contemplative, d’autres se livrent à de rudes travaux pour gagner leur vie. Entre autres, on en remarque un qui trait une chèvre et ne saurait être plus exact, ni plus vivant s’il était en chair et en os. Au-dessous, San Macario montre à trois rois qui chevauchent avec leurs femmes et leurs suites, au milieu d’une chasse, la misère humaine représentée par les corps de trois autres rois morts, mais non entièrement consumés et couchés dans leurs cercueils. Cette scène terrible est regardée avec attention par les trois vivants, qui se sont arrêtés dans des attitudes variées, mais toutes dignes d’admiration, et il semble que, faisant un retour sur eux-mêmes, ils pensent devoir, sous peu, en venir là. Celui qui se bouche le nez avec la main, pour ne pas sentir la puanteur des corps à demi décomposés, est, paraît-il, Uguccione della Faggiuola d’Arezzo. Au milieu de la scène, la Mort vêtue de noir descend en volant, et fait le geste d’avoir tranché, avec sa faux, les jours d’une foule de gens de toutes conditions, de tout âge et de tout sexe, hommes, femmes, enfants, vieillards, pauvres, riches, infirmes et bien portants, tous couchés à terre et sans vie.
Comme l’Orcagna savait qu’aux Pisans avait plu l’invention de Buffalmacco, pratiquée par Bruno dans ses fresques de San Paolo a Ripa d’Arno, de faire sortir des légendes de la bouche des personnages, il remplit toute sa fresque de devises dont la plus grande partie n’est plus lisible, à cause des injures du temps. Ainsi il fait dire à quelques vieux estropiés :
Dacché prosperitade ci ha lasciati,
O Morte, medicina d’ogni pena,
Deh vieni a darne ormai l’ultima cena !
Il y a encore d’autres paroles qu’on ne peut plus comprendre, ainsi que des vers en vieux langage, composés par l’Orcagna lui-même, qui s’occupait de poésies et dont il reste quelques sonnets.
Autour de ces corps morts volent des diables, qui leur arrachent les âmes par la bouche et les jettent dans des gouffres de feu, au sommet d’une haute montagne. Du côté opposé, des anges s’emparent de quelques âmes destinées à être bienheureuses de la même manière, et les portent en volant au Paradis. Sur une banderole tenue par deux anges, on lit :
Ischermo di savere e di ricchezza,
Di nobiltade ancora e di prodezza,
Vale neente ai colpi di costei ;
et d’autres paroles difficiles à comprendre. L’ornement inférieur de cette fresque est formé par neuf têtes d’anges qui tiennent des devises latines, ou en langue vulgaire, qu’on a placées là pour ne pas encombrer la scène principale, et que l’artiste néanmoins voulait voir figurer dans son œuvre, les trouvant très belles, et peut-être étaient-elles au goût du temps. Nous les laisserons de côté, pour ne pas fatiguer nos lecteurs de choses aussi peu agréables.
À côté de cette fresque, l’Orcagna représenta le Jugement universel. Le Christ, placé tout en haut sur une nuée, au milieu de ses douze apôtres, juge les vivants et les morts. Cette scène est rendue avec beaucoup d’art et une grande énergie. D’un côté elle montre le désespoir des damnés, qui, plongés dans les larmes, sont entraînés par des démons furieux dans l’Enfer ; de l’autre, la joie et l’allégresse des élus qui sont transportés à la droite des bienheureux par une cohorte d’anges guidés par l’archange Michel. Il est vraiment regrettable qu’aucun écrivain ne nous ait relaté les noms de cette multitude de magistrats, de cavaliers, et d’autres seigneurs dont les figures sont autant de portraits. On n’en connaît que quelques-uns ; ainsi on dit que le pape qu’on y voit n’est autre qu’Innocent IV, l’ami[9] de Manfred.
Après avoir achevé ces travaux, et avoir exécuté quelques sculptures en marbre dans l’église de la Madone qui est sur la montée du Ponte Vecchio, l’Orcagna laissa son frère Bernardo peindre dans le Campo Santo un Enfer pour lequel il suivit la description de Dante, et qui fut assez mal restauré en 1530 par le Sollazzino [10]. De retour à Florence, Andrea reproduisit, au milieu de Santa Croce[11], sur une grande paroi à main droite, ses compositions du Campo Santo, en trois panneaux semblables, à l’exception cependant de la scène de San Macario et de la vie des ermites retirés sur la montagne. Outre Bernardo, Andrea avait un autre frère, appelé Jacopo[12], qui s’occupait de sculpture, mais avec peu de succès, et, comme Andrea faisait quelquefois pour lui des dessins ou des maquettes en terre, il lui vint un jour l’idée de faire quelque œuvre en marbre, pour voir s’il se rappellerait les principes de cet art, qu’il avait autrefois pratiqué à Pise. Il fit un essai, puis un autre, et obtint ainsi des résultats qu’il sut mettre à profit plus tard, comme nous le dirons. De plus, il s’adonna de toutes ses forces à des études d’architecture, pensant qu’il pourrait en tirer parti. Il ne se trompa point, car l’an 1355, la commune de Florence ayant acheté, près du palais de la Seigneurie, quelques maisons bourgeoises pour agrandir la place et élever un endroit couvert où les citoyens pourraient, en hiver et en cas de pluie, s’abriter et s’occuper à tout ce qu’ils faisaient au dehors, sur le parvis quand le mauvais temps ne les en empêchait pas, se fit présenter de nombreux dessins pour une grande et magnifique Loggia[13], voisine du palais, en même temps que pour le bâtiment de la Zecca, où l’on frappe les monnaies[14]. Parmi les dessins présentés par les meilleurs maîtres de la ville, celui de l’Orcagna fut universellement proclamé le meilleur, le plus beau et comme tel accepté. Par ordre donc de la Seigneurie et de la commune, on commença sous sa direction la grande Loggia de la place[15], qui fut établie sur d’anciennes fondations remontant au temps de la tyrannie du duc d’Athènes, et dont la construction se poursuivit rapidement, en pierres de taille remarquablement appareillées. Et, ce qui fut chose nouvelle à cette époque, au lieu de faire les voûtes en arcs de quart point comme c’avait été l’usage jusqu’alors, Andrea adopta le demi-cintre, forme remarquable par sa grâce et sa beauté, et dans laquelle il acheva rapidement sa construction. Si l’on avait eu la considération de l’appuyer contre l’église San Romolo, et de tourner les voûtes du côté du sud (ce que l’on ne fit peut-être pas, pour ne pas nuire à l’entrée du palais de la Seigneurie), elle serait une construction aussi utile que belle ; mais les grands vents la rendent inhabitable en hiver. Entre les arcs de la face antérieure, l’Orcagna plaça comme ornement sept figures de marbre en demi-relief[16], pour représenter les sept vertus théologales et cardinales, qui, s’accordant avec le reste de l’œuvre, le firent connaître comme aussi bon sculpteur que peintre et architecte. J’ajouterai que dans toutes ses actions il fut enjoué, aimable et bien élevé, de manière à ne pas avoir son égal.
Comme il ne laissait jamais de côté l’étude d’une de ses trois professions pour une autre, pendant la construction de la Loggia, il peignit un tableau en détrempe[17], plein de grands personnages, avec une prédelle de petites figures, pour la chapelle Strozzi, où il avait déjà travaillé à fresque avec son frère Bernardo. Sur ce tableau, comme il le jugeait être meilleur témoignage de son talent que ses fresques, il inscrivit son nom avec ces paroles : ANNO DOMINI MCCCLVII ANDREA CIONIS DE FLORENTIA ME PINXIT.
Cette œuvre terminée, il fit quelques peintures également sur panneau qui furent envoyées au pape, à Avignon, et qui sont encore dans la cathédrale de cette ville[18]. Peu de temps après, la Compagnie d’Or San Michele, ayant rassemblé les nombreuses aumônes et les donations faites à la Vierge pendant la grande mortalité de 1348, résolut de faire construire autour de l’image de la Madone une espèce de chapelle, ou plutôt un tabernacle en marbre orné de sculptures, d’incrustations en pierres précieuses, de mosaïques et de bronzes, avec toute la richesse imaginable. Elle en chargea donc l’Orcagna, qu’elle reconnut être le maître par excellence de l’époque, et il fit tant de dessins que finalement l’un plut à ceux qui le demandaient comme meilleur que tous les autres. Le choix fait, on s’en remit entièrement à son jugement[19]. Il se réserva, ainsi qu’à son frère, toutes les figures de l’œuvre, et donna à faire les autres sculptures à des maîtres de difi’érents pays. Les morceaux terminés, il les réunit avec beaucoup de soin, sans employer ni ciment ni mortier, mais avec des crampons de cuivre scellés au plomb, pour ne pas tacher les marbres éclatants de poli, de telle sorte que les joints sont invisibles et que le tabernacle entier semble taillé dans un seul bloc. Bien qu’il soit conçu dans le style tudesque[gothique], ce tabernacle a tant de grâce et de si belles proportions, qu’il tient le premier rang entre les œuvres de cette époque. C’est un assemblage de figures grandes et petites, d’anges et de prophètes en demi-relief, qui entourent la Madone et sont d’une exécution vraiment merveilleuse. Il en est de même des ornements, en bronze soigneusement poli, qui entourent et serrent le tout. Mais, pour se rendre compte combien Andrea s’efforça de montrer la finesse de son esprit dans ce siècle encore si grossier, il faut voir le grand bas-relief placé à la partie postérieure et qui représente, en figures hautes d’une brasse et demie, les apôtres assistant à la mort de la Vierge, tandis que, dans une auréole, elle monte au ciel entourée d’anges. Sous la figure de l’un de ces apôtres, l’Orcagna se représenta lui-même, vieux comme il était, la barbe rase, la tête couverte d’un chaperon, le visage plat et rond. Outre cela, il grava en bas du marbre ces mots : ANDREAS CIONIS PICTOR FLORENTINUS ORATORII ARCHIMAGISTER EXTITIT HUJUS, MCCCLIX. Il paraît que la loggia et le tabernacle coûtèrent 96.000 florins d’or[20], qui furent assurément très bien employés, car l’architecture, les sculptures et les ornements de ces édifices sont aussi beaux que n’importe quelle œuvre de cette époque, et rendront immortel le nom d’Andrea Orcagna.
Il avait coutume d’écrire au bas de ses peintures : Fece Andrea di Cione scultore ; et, au bas de ses sculptures : Fece Andrea di Cione pittore, voulant que la peinture se reconnut dans la sculpture, et inversement. Il y a par la ville quantité de tableaux de sa main, que l’on reconnaît soit à la signature, comme celui de San Romeo, soit à la manière, comme une peinture qui est dans le chapitre du monastère degli Angeli[21]. Quelques-uns qu’il laissa inachevés, furent terminés par Bernardo, son frère, qui lui survécut, mais pas longtemps[22].
Comme il se plaisait à faire des vers dans sa vieillesse, il adressa quelques sonnets au jeune Burchiello[23]. Finalement, il mourut en 1389[24], à l’âge de soixante ans, et fut porté, de sa maison de la Via Vecchia de Corazzai, au tombeau honorablement.
À la même époque que l’Orcagna vécurent quantité d’hommes de talent, tant sculpteurs qu’architectes, dont on ignore les noms, mais dont on voit les œuvres qui sont toutes très remarquables. Je citerai non seulement la Chartreuse de Florence[25], élevée aux frais de la noble famille Acciaiuoli, et en particulier de Messer Niccola, grand sénéchal du roi de Naples, mais encore le tombeau de ce dernier où il est représenté en pierre et celui de son père et d’une sœur, datant de 1366, sur la pierre duquel tous deux sont représentés. On y voit encore le tombeau de Messer Lorenzo, fils de Niccola, qui, étant mort à Naples[26], fut rapporté à Florence et y fut enseveli avec de grands honneurs. De même, sur le tombeau du cardinal Santa Croce, de la même famille[27], qui est dans le chœur existant alors devant le maître-autel, on voit sa statue en marbre, très bien exécutée et datant de l’année 1390. Après la mort d’Andrea, son frère Jacopo, qui s’appliquait à la sculpture, comme nous l’avons dit, et à l’architecture, fut employé, l’an 1328, à la construction de la tour et de la porte San Piero Gattolini. On dit qu’il sculpta les quatre lions de pierre dorée qui sont aux quatre angles du grand palais de Florence[28]. On lui attribue aussi le cheval doré de Santa Maria del Fiore[29], qui est au-dessus de la porte qui conduit à la Compagnia di San Zanobi, et que l’on croit y avoir été placé en mémoire de Pietro Farnèse, capitaine général des Florentins.
Parmi les élèves d’Andrea, Bernardo Nello Falconi, Pisan, et Tommaso di Marco, Florentin, laissèrent plusieurs peintures dans la ville de Pise, mais aucun ne fut supérieur à Francesco Traini. Il peignit pour un seigneur de la famille Coscia, qui est enterré dans la chapelle San Domenico de l’église Santa Caterina, à Pise, un saint Dominique sur fond d’or[30], haut de deux brasses et demie, qui est entouré de six petites histoires tirées de sa vie. Dans la même église, il fit un saint Thomas d’Aquin, tableau en détrempe, qui est placé dans la chapelle de ce saint[31]. Il l’exécuta sous ses véritables traits, c’est-à-dire d’après une image que les moines firent venir de l’abbaye de Fossanuova, où il était mort en 1323[32]. Il est assis et tient des livres qui émettent des rayons lumineux sur le peuple chrétien ; autour de lui sont agenouillés une foule de docteurs, de clercs, d’évêques, de cardinaux et de papes, parmi lesquels on remarque Urbain VI. À ses pieds se tiennent Sabellius, Arius, Averrhoès et d’autres hérétiques ou philosophes, avec leurs livres déchirés en lambeaux. Saint Thomas est entre Platon et Aristote qui montrent le Timée et l’Éthique. Au-dessus, Jésus-Christ entouré des quatre évangélistes bénit saint Thomas, auquel il paraît envoyer la grâce du Saint-Esprit. Cette œuvre, quand elle fut terminée, valut de grands éloges à Francesco Traini qui, d’ailleurs, surpassa de beaucoup son maître dans le coloris, l’harmonie et l’invention [33].
- ↑ De son vrai nom Andrea di Cione Arcagnuolo. Il est inscrit comme peintre, en 1352, à la matricule des sculpteurs.
- ↑ Mort en 1365 ; inscrit à la matricule des peintres. Son vrai nom était Nardo abréviation de Lionardo.
- ↑ Ces peintures existent encore.
- ↑ Peintures détruites.
- ↑ Actuellement à la Galerie Nationale de Londres.
- ↑ Tableau inconnu.
- ↑ L’église ayant été démolie, ces peintures n’existent plus.
- ↑ Ces fresques existent encore, mais leur attribution à Orcagna est universellement rejetée.
- ↑ Vasari aurait dû dire l’ennemi.
- ↑ Peintre florentin (1470-1543).
- ↑ Les peintures de Santa Croce n’existent plus.
- ↑ Lire Matteo ; Jacopo fut peintre.
- ↑ Décret du Grand Conseil du 21 novembre 1356.
- ↑ Construite en 1361.
- ↑ Actuellement la Loggia de’Lanzi ; les travaux ne commencèrent qu’en 1376, sous la direction de Benci di Cione, mort en 1388, et de Simone di Francesco Talenti.
- ↑ Dessinées par Angelo Gaddi en 1383 et 1386, elles furent sculptées par trois sculpteurs autres que l’Orcagna, mort bien avant.
- ↑ En place sur l’autel ; commandé par Tommaso di Rossello Strozzi, en 1354.
- ↑ Peintures perdues.
- ↑ Le tabernacle d’Or San Michele est toujours en place, encadrant la Vierge attribuée à Bernardo Daddi.
- ↑ Vasari dans sa première édition et Ghiberti disent 86.000 florins d’or.
- ↑ Ces peintures sont perdues.
- ↑ Mort en 1365, avant Andrea.
- ↑ Qui lui fut bien postérieur ; mort en 1448.
- ↑ Un acte notarié de 1376 dit qu’il était déjà mort. Les archives de l’Arte del Cambio mentionnent qu’il était gravement malade en 1368 et qu’il ne put terminer un tableau que les Consuls de cet art lui avaient commandé, pour un pilastre d’Or San Michele. Son frère Jacopo en fut chargé le 25 août 1368.
- ↑ Fondée en 1341 par Niccola Acciaiuoli. Les tombeaux de cette famille sont toujours en place.
- ↑ Mort en 1354.
- ↑ Mort en 1409 et non en 1390, comme le dit Vasari.
- ↑ Il en reste un, près de la fontaine.
- ↑ Existe encore au magasin de l’œuvre.
- ↑ Tableau commandé par Giovanni Coco, intendant du Dôme, signé FRANCISCUS TRAINI PIN. ; actuellement au Musée civique de Pise. Peint en 1344-1345.
- ↑ Existe encore, au troisième autel à gauche.
- ↑ Saint Thomas mourut en 1274.
- ↑ L’attribution des fresques du Campo Santo à Andrea Orcagna et à son frère est aujourd’hui universellement rejetée. Crowe et Cavalcaselle y voient une œuvre siennoise et l’attribuent aux frères Lorenzetti. En ce qui concerne l’Enfer, un manuscrit de la bibliothèque Magliabecchiana est plus précis. On y lit, en parlant de Bernardo Daddi, l’auteur présumé de la Vierge d’Or San Michele : il peignit… e in Campa Santo lo Inferno. En 1379, cette fresque fut restaurée par Cecco di Piero, artiste pisan, et en 1530 par Giuliano di Giovanni di Castellano da Montelupo, dit le Sollazino, peintre florentin, mort en 1543.