Les vies des plus excellents peintres, sculpteurs, et architectes/Bramante d’URBIN

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Traduction par Weiss, Charles (18...-19...; commandant).
DORBON-AINÉ (2p. 89-96).
BRAMANTE D’URBIN
Architecte, né en 1444, mort en 1514

Les procédés modernes employés par Filippo Brunelleschi furent vraiment d’une grande utilité à l’architecture, Filippo ayant imité et remis en honneur les chefs-d’œuvre si longtemps oubliés des plus savants maîtres de l’antiquité. Mais Bramante[1] ne fut pas moins utile à notre siècle ; suivant les traces de Filippo, il ouvrit une voie sûre aux architectes qui lui succédèrent. Homme de science et de jugement, entreprenant et actif, il se montra non seulement théoricien profond, mais encore praticien expérimenté. La nature ne pouvait créer un génie plus habile à utiliser et mettre en œuvre les ressources de l’art, avec plus d’invention, de juste mesure et d’à-propos. Mais il ne fut pas moins nécessaire qu’à cette époque fût élu pape Jules II, esprit entreprenant et désireux de laisser des souvenirs éclatants de sa grandeur. Ce fut un bonheur pour Bramante et pour nous de trouver un tel prince (ce qui arrive rarement aux grands génies), aux dépens duquel il put montrer la valeur de son génie et son habileté à se tirer des difficultés épineuses de l’architecture. Tous les édifices qu’il construisit sont si parfaits, que les corniches, les fûts de colonnes, les chapiteaux, en un mot tous les différents motifs d’architecture, exécutés d’après ses conseils ou sur ses plans, paraissent merveilleusement réussis à ceux qui les contemplent. C’est pourquoi il me semble que les esprits qui s’appliquent aux productions antiques ne doivent pas avoir moins de reconnaissance aux travaux de Bramante. Car si les Grecs inventèrent l’architecture, si les Romains les imitèrent. Bramante non seulement nous fit marcher dans leurs traces, mais encore enrichit l’art d’une beauté nouvelle, en lui donnant cette grâce et cette puissance que nous admirons aujourd’hui.

Il naquit à Castello Durante, dans l’État d’Urbin, d’une pauvre mais honorable famille, et, dans son enfance, outre la lecture et l’écriture, il s’appliqua beaucoup à l’arithmétique. Son père, qui avait besoin de lui voir un métier lucratif, et remarquant son goût pour le dessin, le dirigea, encore tout jeune, vers la peinture, où il étudia beaucoup les œuvres de Fra Bartolommeo, autrement dit Fra Carnovale da Urbino, qui peignit le tableau de Santa Maria della Bella[2], à Urbin. Mais, comme il se plut toujours à l’architecture et à la perspective, il partit de Castello Durante, et étant allé en Lombardie, il se rendait de ville en ville, produisant le plus qu’il pouvait, mais des œuvres sans importance et de peu de profit, car il était encore sans renom ni crédit. Désireux de voir quelque monument remarquable, il alla à Milan[3] pour voir le Dome. Après l’avoir examiné et fait la connaissance de ceux qui le construisaient, son esprit s’enflamma et il décida de se consacrer tout entier à l’architecture. Il se rendit donc de Milan à Rome[4], avant l’année sainte 1500. Bien accueilli par des compatriotes et des amis lombards, on lui donna à peindre, à Saint-Jean-de-Latran, au dessus de la porte Sainte qui s’ouvre pour le jubilé, une fresque des armes du pape Alexandre VI, avec des anges et des figures qui les soutiennent[5]. Bramante avait rapporté de Lombardie et gagné à Rome quelque argent, qu’il dépensait avec la plus stricte économie, voulant vivre pour lui, et pouvoir tout à son aise, sans avoir à travailler pour autrui, mesurer toutes les constructions antiques de Rome. Il s’en allait solitaire et pensif, et en peu de temps il eut mesuré tous les édifices de la ville et de la campagne romaine ; il visita même Naples et tous les lieux où il savait trouver d’anciens monuments. Il mesura les ruines de Tivoli et de la villa Adriana, ce qui lui servit beaucoup, comme nous le dirons en son lieu. Cette puissance de travail attira l’attention du cardinal de Naples[6], qui accorda sa protection à Bramante, et le chargea de rebâtir en travertin le cloître du couvent della Pace[7]. Pour plaire à son protecteur, Bramante exécuta ce travail avec toute l’intelligence et la célérité dont il était capable. Quoique cet ouvrage soit loin d’être parfait, il attira à son auteur un grand renom, car il y avait à Rome peu d’artistes qui s’appliquassent à l’architecture avec autant d’amour, de savoir et d’activité que lui.

Bramante fut encore, à ses débuts, employé comme architecte en second par le pape Alexandre VI, à la fontaine de Trastevère, et à celles que l’on construisit sur la place Saint-Pierre[8]. Sa réputation s’étant accrue, il prit également part avec d’autres habiles architectes à la construction d’une grande partie du palais de San Giorgio et de l’église de San Lorenzo in Damaso, que Raffaello Riario cardinal de San Giorgio, faisait élever, près du Campo di Fiore. Bien qu’on ait fait mieux depuis, on considère, encore maintenant, ces édifices comme une habitation aussi commode que magnifique. Il coopéra aussi par ses avis à l’agrandissement de San Jacopo degli Spagnuoli in Navona et à la construction de l’église Santa-Maria de anima, qui fut confiée à un architecte allemand. Puis il donna le dessin du palais du cardinal Adriano di Corneto[9], dans le Borgo Nuovo, que l’on construisit lentement et qui resta inachevé, à cause de la fuite du cardinal[10]. On lui doit également le dessin pour l’agrandissement de la grande chapelle de Santa Maria del Popolo. Ces différents ouvrages lui acquirent à Rome une telle renommée qu’il était considéré comme le premier architecte ; son extrême facilité d’invention, jointe à une égale promptitude dans la construction, le firent employer pour les plus importants travaux par tous les grands personnages de Rome.

Le pape Jules II, ayant été élu en 1503, le prit immédiatement à son service. Il avait conçu l’idée de donner la forme d’un théâtre rectangulaire au petit vallon qui existait entre l’ancien palais pontifical et les constructions élevées par le pape Innocent VIII, et qui séparait le Belvédère[11] de l’ancien palais du Vatican ; deux galeries formant les deux côtés du petit vallon devaient permettre de passer à couvert du Belvédère dans le palais, et inversement ; du vallon on devait monter par un escalier à double rampe sur le terre-plein du Belvédère. Bramante, qui avait un très grand jugement et un esprit original, apte à de pareils travaux, disposa dans la partie la plus basse une galerie dorique très belle, semblable au Colisée des Savelli[12], avec deux ordres superposés ; mais au lieu de colonnes engagées, il mit des pilastres et la construisit toute en travertin. Au-dessus, il disposa un deuxième ordre ionique, percé de fenêtres, qui lui permit d’arriver au niveau des premières chambres du palais papal et de celles du Belvédère, et de faire une galerie de plus de quatre cents pas donnant du côté de Rome. L’autre, du côté du bois, fermait le vallon qui avait été aplani pour recevoir toute l’eau du Belvédère, et une belle fontaine. De tout ce projet. Bramante ne termina que le premier corridor qui sort du palais et va au Belvédère, du côté de Rome, à l’exception de la dernière galerie qui devait être au-dessus. On avait jeté les fondations de la seconde, face à l’autre, du côté du bois, lorsque la mort vint frapper Jules II et son architecte. Elle vient d’être presque achevée par Pie IV. Il construisit encore la partie qui touche, du côté du Belvédère, au Musée des statues antiques, avec la disposition des niches, et de son temps on y plaça le Laocoon, statue antique des plus remarquables, l’Apollon et la Vénus. Léon X fit ensuite placer le reste des statues, comme le Tibre, le Nil et la Cléopâtre, et Clément VII quelques autres. Du temps de Paul III et de Jules III, on y fit divers travaux d’agrandissement extrêmement coûteux. Si Bramante n’avait pas eu affaire à des ministres si avares, il aurait pu montrer combien il était expéditif, et combien il entendait merveilleusement la construction. Il poussa les travaux du Belvédère avec une activité prodigieuse ; son ardeur était telle, et d’autre part le pape était si impatient, voulant voir les constructions non pas s’élever mais sortir de terre, que les ouvriers tiraient de jour en présence de Bramante le sable eî la terre dure dont ils se servait la nuit pour les fondations. Ce zèle mal entendu a été cause que la bâtisse éprouva des tassements et des lézardes, et menace ruine aujourd’hui ; et même quatre-vingts brasses de ce corridor s’écroulèrent du temps de Clément VII, et furent relevées par Paul III, qui de plus a été obligé de reprendre les fondations et de renforcer les murs. Il y a encore au Belvédère, de la main de Bramante, plusieurs escaliers d’une grande variété suivant leurs emplacements ; ils sont d’après les trois ordres et admirablement exécutés. On dit qu’il avait fait un modèle de tout l’édifice, qui était une chose merveilleuse, comme on peut en juger par le commencement de cette œuvre restée inachevée. Il fit encore un escalier en spirale, si doux qu’on peut le monter à cheval, et porté sur des colonnes dont les ordres se succèdent, l’ionique au dorique, le corinthien à l’ionique ; l’idée lui en fut inspirée par l’escalier de San Niccolo, à Pise, dont nous avons parlé dans la vie de Giovanni et Niccolo Pisani. Le pape, qui l’aimait beaucoup, lui donna pour le récompenser l’office du Plomb, pour lequel il inventa une machine pour sceller les bulles au moyen d’une vis à pression.

Bramante le suivit à Bologne, quand cette ville revint aux États de l’Église, en 1506 ; il s’employa à d’importants travaux pendant la guerre de la Mirandola. Il apprit quantité de choses d’architecture à Raphaël d’Urbin, et l’aida à mettre en perspective les édifices des fresques dans la salle du pape où se trouve le Mont Parnasse. Dans cette salle, Raphaël fit le portrait de Bramante, qui semble mesurer une figure au compas[13].

Le pape résolut de mettre dans la Strada Giulia, redressée par Bramante, tous les édifices et tribunaux de Rome, placés jusque-là dans des endroits très incommodes. Bramante commença alors un palais à San Biagio, sur les bords du Tibre, dont il reste un temple corinthien non terminé[14]. C’est vraiment dommage qu’une œuvre si grandiose et si utile n’ait pas été achevée, car elle était regardée par les gens du métier comme la plus belle chose qu’on ait vue dans ce genre. Il fit encore, dans le premier cloître de San Pietro à Montorio, un temple circulaire en travertin[15], dont les proportions, l’ordre et la variété sont telles qu’on ne saurait imaginer édifice plus gracieux ni mieux compris. La beauté en serait encore plus grande, si toute la construction du cloître avait été achevée conforme à un de ses dessins. Il construisit au Borgo le palais qui appartint ensuite à Raphaël d’Urbin[16], et qui fut bâti en braques et en ciment, avec des colonnes doriques et des bossages d’ordre rustique, construction très belle et faite dans une manière nouvelle de mouler les ornements. Entre autres modèles de palais et d’églises qu’il donna également, et qui ont été élevés à Rome et dans les États de l’Église, il fit le dessin et le projet d’ornementation de Santa Maria di Loreto, qui fut ensuite continuée par Andrea Sansovino.

Telle était la puissance de génie de ce merveilleux artiste qu’il fit un projet grandiose pour redresser et restaurer le palais du pape. Son esprit s’était enflammé encore en voyant l’énergie et la volonté du pape être d’accord avec les conceptions de son propre génie, en sorte qu’apprenant que le pape avait l’intention de jeter à terre l’église de Saint-Pierre pour la refaire à nouveau, il lui soumit quantité de dessins, entres autres un admirable projet où il plaçait deux campaniles encadrant la façade, comme on le voit sur le revers des médailles gravées par le fameux Carradosso (que Jules II et Léon X firent frapper par ledit Carradosso, excellent orfèvre, qui n’eut pas son pareil pour faire des coins), et sur la médaille fort belle faite par Bramante lui-même. Le pape, ayant donc résolu de commencer l’immense et formidable entreprise de Saint-Pierre, fit détruire la moitié de l’ancienne basilique et jeta, avec sa rapidité habituelle, les fondations de la nouvelle[17], désireux d’édifier une œuvre qui surpassât en beauté, en grandeur et en richesse tous les monuments de Rome créés par la puissance des princes, l’art et le génie de tant de vaillants maîtres. Les constructions s’élevèrent jusqu’à l’entablement avant la mort du pape et de l’architecte, et l’on voûta les arcs reposant sur les quatre gros pilastres avec autant d’art que de rapidité. Bramante voûta pareillement la chapelle principale où est la niche, s’appliquant en même temps à activer la construction de la chapelle dite du roi de France[18]. Il trouva le moyen de faire d’un seul coup l’ornementation de ses voûtes, en édifiant leur intrados en stuc sur des cintres reproduisant en creux les sculptures et les feuillages des voûtes, et il se servit aussi pour voûter ses arcs de ponts suspendus, que nous avons vu depuis employer par Anton da San Gallo. La corniche intérieure qui court le long de la partie que termina Bramante est d’une telle élégance qu’on ne pourrait la modifier sans la gâter. On voit encore, dans ses chapiteaux ornés de feuilles d’olivier, ainsi que dans la partie dorique de l’extérieur, quelle était la puissance de son génie. Si ses forces y avaient répondu, il aurait certainement produit plus de merveilles qu’il ne fit ; les architectes qui lui ont succédé, après sa mort, firent subir tant de changements à son plan primitif, qu’on peut dire qu’il n’en reste plus rien, si l’on excepte les quatre arcs qui soutiennent la tribune. Raphaël d’Urbin, Giuliano da San Gallo et Fra Giocondo de Vérone, qui continuèrent son œuvre après la mort de Jules II, commencèrent à l’altérer ; ensuite Baldassare Peruzzi le modifia encore en construisant dans la croisée la chapelle du roi de France, vers le Campo Santo ; puis, sous Paul III, Antonio da San Gallo le changea entièrement. Enfin Michel-Ange Buonarroti supprima tout ce qu’il y avait de superflu, et ramena l’édifice à cette beauté et à cette perfection auxquelles les autres n’avaient jamais songé. C’est son œuvre, quoi qu'il m’ait dit bien souvent qu’il ne faisait que suivre les idées de Bramante et que les véritables auteurs d’un édifice sont ceux qui en donnent les premiers le dessin[19]. Le projet de Bramante apparaît démesuré, quand on considère la maigre continuation que l’on a donnée au commencement grandiose des travaux. Si, au contraire, il avait donné un début moindre à ce monument étonnant, ni le génie de San Gallo et des autres, ni celui de Buonarroti lui-même n’auraient pu ensuite le transformer en plus grand.

On raconte qu’il était si désireux de voir avancer ses travaux qu’il détruisit dans la vieille basilique beaucoup de belles choses, telles que des tombeaux de papes, des peintures, des mosaïques et quantité de portraits de personnages illustres qui se trouvaient dans cette église, la première de la chrétienté[20]. Il conserva seulement l’autel et l’ancienne tribune qu’il entoura d’un magnifique ornement dorique en pépérin, pour que le pape pût y réunir sa cour et les ambassadeurs des princes chrétiens, lorsqu’il vient célébrer la messe à Saint-Pierre. La mort empêcha Bramante de terminer cet ouvrage qui fut ensuite terminé par Baldassare Peruzzi.

Bramante était d’un caractère gai et bienveillant, et il s’appliqua toujours à aider les siens. Il aimait les hommes bien doués du côté de l’esprit et leur rendait tous les services possibles, comme on peut s’en rendre compte par ce qu’il fit pour le charmant Raphaël d’Urbin qu’il appela à Rome[21]. Il vécut toujours d’une manière honorable et splendide, une fois arrivé au rang que lui valurent son mérite et son génie et n’hésitait pas à dépenser. Il se plaisait à la poésie, aimait à entendre et à improviser lui-même sur la lyre, et composa quelques sonnets qui ne sont pas sans mérite. Estimé et recommandé par les prélats et les seigneurs qui le connurent, sa renommée, immense de son vivant, s’accrut encore après sa mort par l’interruption de la construction de Saint-Pierre qui dura plusieurs années. Il vécut soixante-dix ans ; on lui fit de magnifiques funérailles auxquelles assistèrent la cour du pape et tous les peintres, sculpteurs et architectes qui se trouvaient à Rome. Il fut enseveli à Saint-Pierre en 1514[22].

Sa mort fut une grande perte pour l’architecture, car il y ajouta quantité de découvertes qu’il fit dans les’autres arts, telles que la manière de faire les voûtes en caisson et le stucquage, qui tous deux étaient pratiqués par les anciens, mais qui avaient été perdus depuis la ruine du monde antique jusqu’à son époque. Ceux qui vont aujourd’hui mesurant les œuvres antiques d’architecture trouvent dans celles de Bramante non moins de science et de dessin. Aussi peut-il être regardé par tous ceux qui exercent cette profession comme un des génies les plus rares qui aient illustré notre siècle.



  1. Son père s’appelait Agnolo di Pascuccio, surnommé Bramante, et possédait plusieurs propriétés aux environs d’Urbin.
  2. Peinture perdue.
  3. Vers 1472 ; il y construisit, entre autres monuments, Santa Maria delle Grazie, San Satiro, une partie de l’Hôpital, etc.
  4. En 1499, après la chute de Ludovic le More.
  5. N’existe plus.
  6. Oliviero Caraffa.
  7. En 1504.
  8. Remplacées plus tard par d’autres plus importantes.
  9. Aujourd’hui palais Girand-Torlonia.
  10. Qui eut lieu en 1517.
  11. Dont le dessin avait été fait par Antonio del Pollaiuolo pour Innocent VIII.
  12. Ou Théâtre de Marcellus.
  13. Dans la fresque de l’école d’Athènes.
  14. N’existe plus.
  15. Qui existe encore.
  16. N’existe plus.
  17. La première pierre fut posée le 18 avril 1506, sous le pilastre de la coupole auquel est adossée la statue de sainte Véronique.
  18. C’est à dire le bras sud de la croix.
  19. Extrait d’une lettre de Michel-Ange à Bartolommeo Ammanati : On ne peut nier que Bramante ait été excellent en architecture autant qu’aucun autre l’ait été depuis les anciens jusqu’à nos jours. Il posa la première pierre de Saint-Pierre, et fit sa construction non confuse, mais claire, nette, lumineuse, et complètement isolée, de manière à ne nuire à aucune partie du palais pontifical. On la regarda comme une belle œuvre, comme c’est manifeste encore maintenant, en sorte que quiconque s’est éloigné du plan primitif de Bramante, comme l’a fait San Gallo, s’est éloigné de la vérité.
  20. La plupart au contraire furent conservées.
  21. Et qui était son parent éloigné. Bramante le désigna pour son successeur.
  22. Le 11 mars, dans la Grotte ; Vaticane.