Lettres parisiennes/Année 1841/05

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1841

LETTRE CINQUIÈME.

Les bals. — Le bal grandiose. — Le bal de vanité. — Le bal indigène.
Le bal de garçon. — Le bal de cour. — Le bal forcé.
21 février 1841.

Nous avons promis le récit du bal américain donné la semaine dernière ; ce récit sera moins brillant qu’on ne devait l’espérer. C’est ce qu’on appelle un bal manqué, parce qu’il n’y avait point d’harmonie, et que c’est l’harmonie qui fait la grâce et la beauté de toute chose. Pour être complète, il faut qu’une fête ait un caractère qui la dessine, un cachet que l’on reconnaisse, une signification qui soit comprise facilement. Il y a des fêtes, même dans le grand monde, de genres très-différents, et chacun a son mérite et son charme particulier ; c’est pourquoi il n’est pas permis de donner un bal qui n’ait aucune phy- sionomie et qui n’appartienne à aucun de ces genres distincts que nous tâcherons de définir.

Voulez-vous et pouvez-vous donner ce que nous appelons le bal grandiose ? Alors faites les choses grandement ; ayez, comme à l’ambassade d’Angleterre, des salons superbes, des galeries magnifiques, des corridors de fleurs, des laquais innombrables, un buffet perpétuel ; et puis invitez deux mille personnes, des Anglais, des Russes, des Français, des Espagnols, des Allemands, pour remplir, peupler, animer et consommer tout cela. Ce sera un splendide tableau féerique, tout rempli d’éblouissantes illusions, un panorama vivant où seront glorieusement représentées toutes les nations de l’Europe. On aura d’illustres personnages à regarder, d’intéressants souvenirs à rapporter ; on dansera, on causera, on se promènera, on s’amusera ; on se fatiguera bien un peu ; on souffrira du bruit de l’orchestre, du mouvement de la foule, de l’éclat des lumières ; on sera étourdi, mais on sera enchanté, et l’on s’écriera avec enthousiasme : C’est admirable ! jamais je n’ai vu une plus belle fête ! Le bal grandiose est en effet de tous les genres de réunions le plus estimé ; mais il n’est pas donné à tous d’y prétendre. Il exige des proportions gigantesques, il n’admet aucune arrière-pensée ; point de lésinerie, point de faux marché. Il faut lui consacrer toute votre demeure, lui sacrifier tous vos trésors, les fleurs de votre serre, les tableaux de votre salon intime ; il faut que cette foule brillante puisse circuler dans tous les sens ; il faut qu’on puisse la fuir elle-même, en se réfugiant dans votre élégante retraite. À l’heure du souper, il faut que ce peuple de convives soit d’un regard, sinon rassasié, du moins rassuré par le luxe du banquet et la facilité du service. On n’est affamé que parce qu’on craint de n’avoir rien à manger ; on ne s’aperçoit qu’il y a beaucoup de monde dans un bal que parce qu’on y manque de tout, d’air, de place, de sièges, de tables. Mais si au contraire on obtient aisément toutes ces choses, on ne se plaint pas d’être tant de gens à les chercher. Qu’importe la multitude là où se trouvent l’abondance et l’espace ! Aphorisme : Dans une fête, pour qu’il n’y ait point confusion, il faut qu’il y ait profusion.

Seconde espèce de bal, dit bal de vanité. Le bal de vanité est en général très-somptueux et d’une élégance irréprochable, mais sérieux comme la vanité et froid comme la prétention. Dans un bal de vanité, chacun arrive avec un regret et après avoir accompli un sacrifice. Celle-ci a fait des bassesses pour être priée ; celle-là s’est donné un habit de bal ou quelques petits diamants en dehors de son budget, et les petits diamants sont ceux qui coûtent le plus cher. Le maître de la maison ne connaît presque pas les grands seigneurs qu’il a invités, et qu’il a mérité de recevoir par ses dorures et ses tentures ; il les salue d’un air contraint ; ce n’est qu’à force d’importance qu’il parvient à cacher son embarras. Il ne se rassure qu’en les voyant contempler avec une dédaigneuse envie les magnificences de sa maison. C’est si flatteur d’être envié par des gens qui ne font aucun cas de vous ! Les bals de vanité sont rarement animés ; ils sont peu nombreux. On ne s’y amuse point, mais on s’y complaît. Là, on se sent choisi ; là, on se croit d’une essence bien supérieure à l’essence vulgaire ; on peut même s’y croire d’une nature plus délicate, car on y gèle et l’on s’y enrhume facilement ; mais on se console de ce désagrément, et l’on en tire parti en disant pendant huit jours à toutes celles d’entre ses amies qui n’étaient pas priées à ce bal d’élite : « Je suis bien souffrante, ma chère ; je me suis affreusement enrhumée l’autre jour au bal chez madame ***. — Ah ! vous y étiez ? — Oui, c’était charmant. »

Toutefois, les bals de vanité ont une physionomie particulière qui leur donne une valeur : un luxe bien entendu, une splendeur qui semble habituelle, une extrême recherche dans les détails, sont le caractère distinctif de ces sortes de fêtes ; mais cette extrême recherche n’est pas elle-même sans tristesse ; ce luxe imposant n’est pas non plus sans un cruel retour. On sent que toutes ces belles choses ont le tort d’être indispensables : ce sont les conditions du traité. Effacez ces dorures, arrachez ces tentures, et toutes ces brillantes personnes si fières d’avoir été admises, et pourtant si complaisantes d’être venues… disparaîtront. Quand on pense à cela, ces belles choses, que l’on regardait d’abord avec admiration, finissent par vous sembler laides, oui, laides comme… laides comme une condition. Est-il une chose au monde qui soit plus laide qu’une condition ?

Troisième espèce de bal, que nous appellerons le bal indigène parce que nous ne trouvons pas d’autre mot. Nous entendons par cette expression un bal naturel que l’on donne sans effort, sans trouble, sans prétention, dans son pays, dans son quartier, dans son hôtel, pour sa société et pour sa famille, selon sa fortune et sa position. Pour ces fêtes-là, on fait ses invitations soi-même, et l’on connaît tous les gens qu’on a chez soi. On ne les reconnaît pas tous, il est vrai. Souvent la maîtresse de la maison, étonnée, salue un beau danseur paré d’une barbe superbe et de moustaches orgueilleuses, et, tout en le saluant, elle se demande : « Qui est-il ? » Mais lui s’approche d’elle en souriant, et dit : « Vous ne me reconnaissez pas, madame ? — Ah ! Charles, c’est vous ! que j’ai de plaisir à vous revoir ! — Depuis mon retour, je suis déjà venu bien des fois, mais… — Oui, votre mère me l’a dit ; je dois dîner demain chez elle, vous me raconterez vos voyages. » Car, dans ce monde-là, les jeunes gens ne se croient pas obligés de rester oisifs pour paraître élégants. Ils ne se permettent de s’amuser des plaisirs frivoles qu’après avoir supporté de dures privations, de sérieux dangers. Les uns entreprennent chaque année de nouveaux voyages, comme M. le duc M… qui s’en va passer l’été tantôt en Russie, tantôt en Morée. On cesse de le voir pendant quelque temps, puis on le rencontre à l’Opéra. — D’où vient-il ? — de Constantinople. Il disparaît encore pendant plusieurs jours, il manque deux ou trois bals charmants ; puis on le retrouve dans une fête. « Vous n’étiez pas, lui dit-on, à la dernière représentation de M. de Castellane. Pourquoi n’y êtes-vous pas venu ? — J’étais à Moscou. — Voilà une excellente excuse. » D’autres jeunes voyageurs s’aventurent dans des pays plus inconnus et plus arides. Ils vont jusqu’en Perse explorer les ruines de l’ancien monde et ressusciter de problématiques souvenirs. Et, après une longue et douloureuse absence, après avoir traversé des déserts non-seulement horribles, mais horriblement ennuyeux ; après avoir bravé les périls les plus variés, les ardeurs mortelles d’un climat par trop asiatique, les rencontres par trop romanesques de brigands par trop pittoresques ; après avoir subi la tempête dans tel parage et pressenti la peste dans telle contrée ; après avoir souffert les inquiétudes de l’éloignement sans écho, les langueurs de l’exil sans bornes, ils reviennent gaiement danser, valser dans les bals indigènes comme de simples Parisiens. Et pourtant on ne les traite plus de Parisiens. On les a nommés du nom de leur voyage, on les appelle les Persans. Or les Persans sont fort à la mode cet hiver. Chaque quartier a ses lions persans : le faubourg Saint-Germain réclame MM.  Roger de la Bourdonnaie et Philibert de la Guiche. Le faubourg Saint-Honoré se pare de MM.  de Sercey, Cyrus Gérard et Daru ; la Chaussée d’Antin fait valoir M. de Lavalette. Mais les Persans ne sont pas les seuls élégants que la mode favorise. Elle protège aussi beaucoup les Africains ; on appelle ainsi les jeunes gens d’une grande naissance, d’une grande fortune, qui, semblables à MM.  François de la Rochejaquelein, Armand de Maillé et Louis de la Briffe, vont, soit comme officiers, soit comme soldats, faire la guerre en Afrique pour se désennuyer, et tuer des Arabes pour tuer le temps. Quoi ! des gens riches qui se font soldats et qui courent dans ce maudit pays, quand ils pourraient vivre ici bien tranquilles ! Que voulez-vous ! ils trouvent que, parce qu’on porte un beau nom et que l’on a une belle position, ce n’est pas une raison d’être inconnu et inutile ; et, honneur pour honneur, ils aiment mieux faire parler d’eux à propos d’une glorieuse expédition en Afrique, que de se rendre à jamais fameux sur le boulevard des Italiens pour avoir fumé trois douzaines de cigares en un jour, pour être tombé cinq fois dans une mare verdâtre, ou pour avoir compromis une danseuse de l’Opéra.

Les Africains et les Persans sont très-bienvenus dans les bals indigènes. Vous comprendrez que des danseurs qui font la guerre et qui voyagent pour leur instruction et pour leur plaisir soient de très-aimables causeurs. D’ailleurs, là, ils sont presque dans leur famille ; ces élégantes jeunes personnes, qu’ils retrouvent si grandies, si embellies depuis un an d’absence, sont toutes un peu leurs parentes ou leurs alliées ; ils ont été élevés avec elles ; et cette douce intimité de l’enfance, transformée par l’âge et modifiée par la coquetterie, prête un charme de plus à ces relations déjà anciennes et cependant aussi toutes nouvelles. Dans ces bals exceptionnels, tout le monde se connaît, et, comme tout le monde se connaît depuis longtemps, personne ne cherche à se tromper. Les mères ne cachent point leur âge ; elles ne cachent point non plus celui de leurs filles : à quoi cela servirait-il ? on sait que leur fille a vingt ans. Là, personne n’étale un luxe d’emprunt, on sait votre fortune à un centime près ; là, point d’hypocrisie, point d’insolence, on sait qui vous êtes et tout ce qui vous est arrivé. Et, comme là personne n’est préoccupé de jouer un rôle ou de soutenir un mensonge, il en résulte que chacun y paraît à son avantage, avec tout son esprit, sa bonne grâce et sa bonne humeur. Vivent les bals indigènes ! ils ne sont une fatigue pour personne, pas même pour la maîtresse de la maison, qui n’a d’autre devoir à remplir que celui d’être aimable et bienveillante comme tous les jours. Demandez plutôt à madame de Choi… ou à madame de Chast… Vous étiez chez elles la semaine dernière ? — Oui ; que ces deux bals étaient charmants, : ce sont les deux plus jolies fêtes de l’année ?… — Eh bien, c’était là le bal indigène.

Il est une autre espèce de bal, non plus élégant ni plus distingué, parce que cela est impossible, mais plus merveilleux, mais plus exquis, plus quintessenciè : c’est un bal de garçon. Quelquefois celui qui le donne est marié et remarié ; mais cela ne change rien à la dénomination ; s’il n’y a point de femme pour faire les honneurs du bal, c’est un bal de garçon. Ces fêtes-là sont admirables, elles ont un cachet tout particulier ; il n’y a que de jolies femmes ; l’homme libre a le droit de supprimer les paquets ; il fait servir à cela l’indépendance de sa position. Son salon n’est plus un salon : c’est une arène où viennent combattre en champ clos les beautés de tous les pays ; c’est une lutte d’élégance, un tournoi à l’éventail, dans lequel il y a des triomphes pour toutes les combattantes, puisqu’il y a là des juges et des hérauts décidés à proclamer la victoire pour chacune d’elles. Vous le savez, à Paris, chaque quartier, chaque élégante coterie a sa reine de beauté, sa Célimène par excellence, sa femme à la mode, pour parler vulgairement. Eh bien, dans ce bal sans pareil, toutes ces majestés rivales se trouvent en présence, réunies, pour cette seule fois, dans un glorieux congrès où il s’agit de soutenir dignement les intérêts de sa renommée et l’honneur de sa coterie. Quelle émulation de parure ! quel zèle d’amabilité ! Figurez-vous un magnifique bouquet dont toutes les fleurs intelligentes choisiraient pour vous enivrer à l’envi leurs plus belles couleurs, leurs plus doux parfums. Les bals du prince Tuff… sont en ce genre les plus célèbres ; le dernier était superbe ; que de jolies Anglaises ! que de belles Moscovites ! que de gracieuses Parisiennes ! Comme on devinait tout de suite la pensée fondamentale de cette réunion ! comme le sens en était clairement expliqué ! comme on voyait bien vite, en regardant ces charmantes jeunes femmes, qu’elles étaient là par droit d’élégance et de beauté !

Parmi les fêtes agréables, nous compterons encore les bals d’occasion, ou bals de voyageurs. Ceux-là n’ont aucune prétention au luxe des tentures, à l’éclat des lambris ; c’est une fête improvisée, animée, joyeuse et amusante comme tous les plaisirs qu’on improvise. La maîtresse de la maison semble dire : « Je ne suis pas chez moi, je ne suis responsable de rien ici, j’ai pris ce qu’il y avait de mieux dans votre Paris ; si vous trouvez que cela est mal, c’est votre faute : pourquoi n’avez-vous rien de plus beau ? Venez me voir dans mon palais à Naples, à Vienne, à Saint-Pétersbourg ou à Madrid, et alors vous pourrez méjuger. Ce n’est pas une fête que je vous donne, c’est une hospitalité que je vous promets ; ne retenez de cette soirée qu’une chose : c’est le plaisir que j’aurai partout à vous recevoir. » Ces bals d’occasion, offerts par extraordinaire, ont quelquefois tant de succès, qu’on est forcé d’en donner plusieurs ; et vous verrez que madame d’Obres…, chez qui l’on a dansé l’autre jour jusqu’à cinq heures du matin, chez qui vous, madame la duchesse, vous êtes restée si tard, ne pourra pas se dispenser de donner après le carême une troisième fête improvisée.

Et le bal d’enfants !… Oh ! qu’il est délicieux, celui-là, surtout depuis que la mode des véritables enfants est revenue ! Naguère, il n’y avait plus d’enfants ! De six mois jusqu’à cinq ans, on daignait encore être enfant ! mais passé cinq ans, il n’y avait plus que des pédants et des vieillards ; des petits messieurs de six ans et demi, déjà un peu fats et tout de suite très-sots, dédaignant leur sœur et grondant leur mère quand elle faisait une faute d’anglais ; des petites-maîtresses de cinq ans au plus, portant un mantelet et nouant un chapeau avec une expérience de vieille coquette ; critiquant ceci, dénigrant cela avec un aplomb de vieux journaliste. Vrai, il n’y avait plus d’enfants, il n’y avait plus que des vieillards en miniature. On ne disait plus : « Grave comme un conseiller ; » on disait : « Grave comme un écolier. » On ne disait plus : « Imposante comme une reine ; » on disait : « Imposante comme une pensionnaire. » Et, dans le fait, les enfants d’alors étaient si sérieux, qu’on ne leur offrait plus de bonbons qu’en tremblant. Grâce au ciel, l’esprit d’enfance est revenu ; et c’était plaisir l’autre soir de voir dans le beau salon de madame Ch… sautiller toutes ces gracieuses petites filles, gambader ces jolis petits garçons. En vain un maître de danse profond et solennel, braquant ses larges besicles sur tous ces petits pieds, essayait de régler leurs pas et d’enfermer leur gaieté vivace dans les chaînes d’une contredanse, il ne pouvait en venir à bout heureusement ; et tous ces petits pieds s’agitaient, ces petites mains se mêlaient, c’était une confusion adorable. Et nous regardions folâtrer ces jolis amours, tout en causant avec leurs pères et grands-pères, orateurs de talent, hommes politiques éminents ; et nous disions, en leur montrant un bel enfant aux cheveux d’or que tout le monde admirait : « Quand on pense que cet amour blond et rose sera peut-être un jour ministre ! cela fait frémir. » C’est bien joli un bal d’enfants, de véritables enfants !

Le bal de cour… vous savez ce que c’est : une collection de bourgeois.

Le bal ou plutôt la soirée de célébrités… vous le savez aussi : c’est une admirable collection de supériorités, un médaillier d’intelligences ; on s’empresse d’y venir. On s’y amuse sans peine ; l’invitation seule est déjà une flatterie, et l’on se plaît toujours là où l’on est flatté.

Nous avons enfin le bal forcé, le bal de nécessité, qu’on donne par devoir et dans l’intérêt de sa position. Celui-là est admirable d’harmonie. Là, du moins, chacun des inconvénients est compensé par un inconvénient contraire. L’appartement est mal décoré… mais en revanche il est mal éclairé. Ici il fait trop chaud… mais plus loin il fait très-froid. On étouffe dans le salon… mais on gèle dans la salle à manger, qui donne sur un escalier glacial. L’orchestre est médiocre… mais on ne l’entend pas, il est dans la chambre voisine. Les rafraîchissements sont peu abondants, mais ils sont mauvais ; il n’y en a heureusement pas pour tout le monde. Les danseurs sont rares… mais ils sont vieux. Les danseuses ne sont pas jolies… mais elles sont mal mises. On ne s’est inquiété nullement de se procurer ce qui constitue un bal agréable, de beaux danseurs et de belles jeunes filles ; car il ne s’agit point de donner une fête élégante, mais de réunir du monde par condescendance et par obligation : des supérieurs dont on dépend, ou des gens influents dont on a besoin ; or les gens dont on a besoin sont toujours laids. Bref, le bal forcé est triste et singulièrement ennuyeux ; mais il finit de bonne heure, ce qui est une belle compensation, et si le maître de la maison, en vous congédiant, a l’air de vous dire : « Je ne vous ai pas invité pour mon plaisir, » — vous, à votre tour, en le saluant, vous avez l’air de lui répondre : « Je ne suis pas venu pour m’amuser. »

Voilà une nomenclature de bals assez complète. De tous ces bals, nous n’en avons oublié qu’un seul, c’est celui auquel nous devons aller ce soir. Partons vite, il est déjà bien tard.