Livre:Bergier - Examen du matérialisme, ou Réfutation du système de la nature, 1771, tome I.djvu

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TitreExamen du Materialisme : ou Réfutation du « Système de la Nature »
Volume1
AuteurNicolas-Sylvestre Bergier Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionHumelot, Libraire, rue S. Jacques, entre la rue du Plâtre & celle des Noyers, près S. Ives
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1771
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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table
des chapitres
et
des matieres
Contenus dans le Tome premier.
premiere partie.

De la Nature & de ſes Loix. De l’Homme. De l’Ame & de ſes Facultés. Du Dogme de l’Immortalité. Du Bonheur.

chapitre premier.
De la Nature.
§. 1. Définition de la Nature : c’eſt la matiere ſeule.
Page 1
§. 2. Utilité de l’Athéiſme fauſſement prétendue.
5
chapitre ii.
Du Mouvement & de ſon origine.
§. 1. Fausses idées que l’Auteur donne de la matiere & du mouvement.
12
§. 2. Le mouvement n’eſt point eſſentiel à la matiere.
16
§. 3. Du mouvement de diſſolution.
24
§. 4. De la Gravitation.
27
§. 5. De l’Attraction.
31
§. 6. De la Fermentation.
34
§. 7. La pourriture peut-elle engendrer des animaux ?
38
§. 8. Le mouvement n’eſt point une ſuite des propriétés de la matiere.
41
§. 9. La matiere & le mouvement ne ſont pas éternels. De la communication du mouvement à l’infini.
43
§. 10. Faux raiſonnemens de l’Auteur.
50
chapitre iii.

De la Matiere, de ſes combinaiſons différentes, & de ſes mouvemens divers, ou de la marche de la Nature.

§. 1. Vaines tentatives des Philoſophes pour connoître les premiers principes des choſes.
55
§. 2. En quel ſens la matiere eſt hétérogene.
59
§. 3. Le mouvement ne produiroit rien, s’il n’étoit pas dirigé par une Intelligence.
64
chapitre iv.

Des Loix du mouvement communes à tous les êtres de la Nature. De l’Attraction & de la Répulſion. De la Force d’inertie. De la Néceſſité.

§. 1. Les loix générales du mouvement ſuppoſent qu’il eſt accidentel à la matiere.
67
§. 2. Il peut y avoir des effets ſurnaturels.
71
§. 3. Attraction ſuppoſe que tous les êtres ſont paſſifs.
72
§. 4. La force d’inertie eſt un abus des termes.
76
§. 5. La néceſſité ſuppoſe que tous les êtres ſont paſſifs.
79
§. 6. Idée de la néceſſité.
82
§. 7. Elle eſt combattue par les Sceptiques & par les Epicuriens.
87
chapitre v.
De l’Ordre & du Déſordre ; de l’Intelligence ; du Haſard.
§. 1. Notion de ces différens objets.
91
§. 2. Eſt-il néceſſaire de connoître tous les deſſeins d’un ouvrier, pour ſçavoir s’il y a de l’ordre dans ſon ouvrage ?
96
§. 3. Les idées de l’ordre, &c. ne ſont point arbitraires ; la néceſſité n’y fait rien.
100
§. 4. Il peut y avoir des monſtres, des prodiges, des miracles.
106
§. 5. L’ordre moral eſt fondé ſur l’ordre phyſique.
111

§. 6. L’ordre eſt l’ouvrage de l’Intelligence.
114
§. 7. Néceſſité d’une premiere cauſe intelligente.
119
chapitre vi.

De l’Homme ; de ſa Diſtinction en homme phyſique & en homme moral ; de ſon Origine.

§. 1. Danger de dégrader l’homme.
125
§. 2. Il eſt le principe de ſes mouvemens.
128
§. 3. Nous diſtinguons en nous les mouvemens ſpontanés d’avec ceux qui ne le ſont pas.
132
§. 4. L’ame nous eſt connue par ſes opérations.
136
§. 5. De la nature de l’homme & de ſon origine.
140
§. 6. Il eſt l’ouvrage d’une cauſe intelligente.
143
§. 7. L’homme ni l’Univers ne ſont pas éternels.
148
chapitre vii.
De l’Ame & de ſa Spiritualité.
§. 1. Preuves de la ſpiritualité de l’ame.
154
§. 2. Sa Nature n’eſt pas plus inconnue que celle de la matiere.
160
§. 3. L’eſprit ſeul eſt actif.
163
§. 4. Objections & réponſes.
168
§. 5. Le Sy&#fb05;ême de la Spiritualité eſt plus intelligible que le Matérialisme.
174
chapitre viii.
Des Facultés intellectuelles ; ſont-elles toutes dérivées de la faculté de ſentir ?
§. 1. Du ſentiment ou de la ſenſation.
180
§. 2. La matiere en eſt incapable.
184
§. 3. L’Auteur lui attribue toutes les qualités de l’eſprit.
187
§. 4. La penſée eſt indiviſible.
191
§. 5. La matiere ne peut ſe modifier ni ſe mouvoir. De la mémoire & de l’imagination.
195
§. 6. Du jugement, de la volonté, des paſſions, de l’entendement.
199
§. 7. L’Auteur avoue que ſon ſyſtême eſt inconcevable.
205
chapitre ix.

De la diverſité des Facultés intellectuelles ; dépendent-elles des cauſes phyſiques, ainſi que les facultés morales ? Principes naturels de la Sociabilité, de la Morale & de la Politique.

§. 1. L’Ordre moral eſt fondé ſur la nature des choſes.
209
§. 2. Le tempérament n’impoſe à l’homme aucune néceſſité.
212
§. 3. Principes de la Morale. Idée du vice & de la vertu.
218
§. 4. Contradictions de la morale des Matérialiſtes.
230
§. 5. Principes ſeditieux ſur la politique.
234
§. 6. Impuiſſance des loix ſans la Religion.
238
chapitre x.

Notre ame ne tire-t-elle aucune idée d’elle-même ? Que doit-on penſer des idées innées ?

§. 1. La ſpiritualité de l’ame ne dépend point de cette queſtion.
244
§. 2. Toutes nos idées ne viennent point des objets extérieurs.
248
§. 3. Notre ame eſt active. Contradictions de l’Auteur.
251
§. 4. Il eſt forcé de reconnoître l’activité de l’ame.
255
§. 5. Objections contre les idées innées.
257
§. 6. Des ſentiments innés.
260
§. 7. Les idées abſtraites ne ſont pas des chimeres.
262
§. 8. Conſentement unanime de tous les hommes à recevoir certains principes.
266
§. 9. Leurs ſentimens divers ſur-la Religion ne prouvent rien.
270
chapitre xi.
Du Syſtême de la liberté de l’homme.
§. 1. Preuves de la liberté.
273
§. 2. Elle ſuppoſe la ſenſibilité phyſique.
277
§. 3. La délibération en eſt une preuve.
279
§. 4. De même que le choix.
286
§. 5. Un crime involontaire n’eſt pas puniſſable.
288
§. 6. En cenſurant les mœurs, l’Auteur prouve contre lui-même.
291
§. 7. Autres contradictions.
294
§. 8. L’amour du bonheur & la néceſſité de la grace ne nuiſent point à la liberté.
298
§. 9. Non plus que la prédeſtination.
301
§. 10. La néceſſité de conſéquence eſt l’exercice même de la liberté.
303
chapitre xii.
Conſéquences dangereuſes du Syſtême de la Fatalité.
§. 1. L’Auteur conſent à être jugé par là.
308
§. 2. Dans ce ſyſtême, l’imputation ne peut avoir lieu.
312
§. 3. Non plus que les loix.
314
§. 4. La moralité d’une action dépend de l’intention & de la liberté.
317
§. 5. Déclamation ridicule contre la ſociété. Fauſſe morale.
319
§. 6. Ce ſyſtême étouffe les remords.
323
§. 7. Il détruit la ſenſibilité & l’induſtrie.
327
§. 8. Les Fataliſtes ne ſont point tolerans.
330
§. 9. Ils dégradent l’homme.
333
§. 10. Ils raſſurent & conſolent les méchans.
337
§. 11. Ils déſeſpérent les hommes vertueux.
339
chapitre xiii.
De l’Immortalité de l’Ame ; du Dogme de la vie future ; des craintes de la Mort.
§. 1. Preuves de cette immortalité.
342
§. 2. Origine prétendue de ce dogme.
347
§. 3. L’ame ſéparée peut penſer & ſouffrir.
352
§. 4. La crainte de la mort ne provue rien.
357
§. 5. Cette vérité ne rend point la mort plus terrible.
359
§. 6. Elle n’eſt point nuiſible à la ſociété.
361
§. 7. Sur l’eſperance de la béatitude.
366
§. 8. Sur la durée des peines de l’Enfer.
368
§. 9. Abus du Dogme de la Réſurrection.
370
§. 10. Cette croyance n’eſt point inutile.
374
chapitre xiv.

L’Education, la Morale & les Loix, ſuffiſent-elles pour contenir les hommes ? Du deſir de l’Immortalité. Du Suicide.

§. 1. Les Matérialiſtes prétendent refondre l’humanité.
379
§. 2. Faux principes ſur l’Education.
383
§. 3. Sur le Gouvernement.
385
§. 4. Sur la Morale.
388
§. 5. Contradictions ſur le deſir de l’Immortalité.
391
§. 6. Apologie ſcandaleuſe du Suicide.
395
§. 7. Elle ſuppoſe la néceſſité ou la démence.
398
§. 8. Le pacte entre l’homme & la ſociété n’eſt point
conditionnel.
401
§. 9. Le Suicide lui porte préjudice.
405
§. 10. Il eſt condamné par le Chriſtianiſme.
408
§. 11. Et par l’Auteur lui-même.
410
chapitre xv.

Des Intérêts des Hommes, ou des idées qu’ils ſe ſont du Bonheur. L’Homme ne peut être heureux ſans la vertu.

§. 1. Fausse notion de l’intérêt confondu avec les paſſions.
414
§. 2. Contradictions de l’Auteur.
417
§. 3. Il juſtiffie tous les crimes.
419
§. 4. La vertu ne peut être heureuſe en ce monde.
422
§. 5. La Religion ne nous défend point de chercher le bonheur.
425
§. 6. Le Matérialiſme n’offre que des idées déſolantes.
427
chapitre xvi.

Les Erreurs des hommes ſur ce qui conſtitue le bonheur, ſont-elles la vraie ſource de leurs maux ? Des remédes que l’Auteur a voulu leur appliquer.

§. 1. Souvent les hommes contrediſent leurs principes.
431
§. 2. Mauvaiſe apologie de l’ambition.
434
§. 3. Fauſſes idées ſur les fondemens de l’autorité.
435
§. 4. Et ſur le pouvoir paternel.
437
§. 5. La Religion ne rend point l’homme malheureux.
440
§. 6. Ni la vertu haïſſable.
443
§. 7. Fauſſe accuſation contre la Nature.
445
§. 8. Et contre la Providence.
449
chapitre xvii.

Des idées vraies, fondées ſur la raiſon & la Religion, ſont les ſeuls remédes aux maux des hommes. Récapitulation de cette premiere Partie. Concluſion.

§. 1. L’Utilité & la néceſſité de la Religion prouvée par l’expérience.
454
§. 2. La même preuve dépoſe contre toutes les aſſertions de l’Auteur.
456
§. 3. La Religion ſeule donne des idées vraies.
461
§. 4. Seule elle fournit le reméde contre les paſſions.
465
§. 5. Les paſſions ſont la vraie ſource de nos maux.
470
§. 6. Contradictions énormes du Syſtême de la Nature.
473
§. 7. Effets que ce livre doit produire.
488
Fin de la Table du Tome premier.

An Natura mentis & cogitationis expers hæc efficere potuit, quæ non modò ut fierent ratione eguerunt, sed intelligi qualia sint sine summâ ratione non possunt? Cicero, de Nat. Deor. l. 2, n. 115.